tag:blogger.com,1999:blog-157216462024-03-17T19:13:07.956+01:00E8"le pouvoir c'est la marge de manoeuvre que l'on s'accorde à soi même"czamfrancehttp://www.blogger.com/profile/04781109738624096297noreply@blogger.comBlogger157125tag:blogger.com,1999:blog-15721646.post-88362929098419262652024-03-17T19:12:00.001+01:002024-03-17T19:12:36.034+01:00Un nouveau totalitarisme, celui du marché<p><i><u><br></u></i></p><p><i><u><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEhon_m_0v_gtw4MwPQBycKB2WQeFXwi7__lIYZrz9uATzU2w8l4cfuwgw9SF_OZomKQh9dveR2vKRX8CPSXNjgFAik-hAbip7YHagfGRkcQ7bdHabMym1a2Wy1og76ZM8RhFuz1OXX563h5q_PcFFtaRvp24Gd6QOS3G-78spe0Im4gkn7Dex35" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;">
<img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEhon_m_0v_gtw4MwPQBycKB2WQeFXwi7__lIYZrz9uATzU2w8l4cfuwgw9SF_OZomKQh9dveR2vKRX8CPSXNjgFAik-hAbip7YHagfGRkcQ7bdHabMym1a2Wy1og76ZM8RhFuz1OXX563h5q_PcFFtaRvp24Gd6QOS3G-78spe0Im4gkn7Dex35" width="400">
</a>
</div>Un article publié dans la revue Spirale, no 176, janvier-février 2001, p. 16.</u></i></p><p>Un " totalitarisme" qui exerce aujourd’hui son emprise, dans des sociétés qui se réclament pourtant de la démocratie, est celui qui veut paradoxalement justifier son existence au nom d’une plus grande liberté, celle du marché, mais qui ne laisse en réalité d’autre choix que de s’intégrer à la logique d’une pensée unique, d’un mode unique d’agir, une logique qui s’est infiltrée dans nos vies de manière tacite sous la forme d’une guerre non déclarée, qui enchaîne les populations et lie leur sort à la santé du capital, à la prospérité des investissements. </p><p>Cette logique est celle du néolibéralisme, qui s’est implanté à partir de la fin des années 1970 en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis, pour se généraliser à l’échelle du monde entier au cours des deux décennies suivantes et régner dès lors en maître absolu, soumettant toute l’activité économique et sociale aux seules lois du marché. Il s’agit bien d’un retour au libéralisme après une période de quelque quatre décennies qui avaient vu triompher l’interventionnisme étatique. </p><p>Mais ce libéralisme est d’un type nouveau dans la mesure où le champ de son déploiement est celui d’une économie « globale » entièrement mondialisée où le principe de la liberté des échanges a été poussé à un point tel que les États en sont arrivés à confier aux marchés et aux institutions internationales qui en assurent la domination intégrale, des pouvoirs supranationaux qui priment sur la souveraineté des États et le contrôle de la démocratie parlementaire sur des enjeux majeurs de la vie sociale, désormais décidés par les impératifs du profit et de la compétitivité internationale.<br></p><p>Le totalitarisme d’aujourd’hui est celui de la domination totale par le marché. L’étendue de son pouvoir, en voie d’achèvement au niveau mondial depuis la chute de l’économie planifiée dans l’ex-Union soviétique et ses satellites d’Europe centrale et orientale, ne s’arrête pas à la sphère de l’économie. Le totalitarisme du marché poursuit son action dirigée vers la transformation complète de l’individu en <i>homo oeconomicus</i>, en individu qui penserait tout en termes économiques, comme le soutient depuis des décennies la science économique officielle fondée sur le principe de l’individualisme méthodologique. </p><p>Sans sombrer dans le catastrophisme, on ne peut écarter aujourd’hui, avec les progrès phénoménaux du génie génétique et leur appropriation privée par les entreprises multinationales dans un monde qui n’obéit qu’aux lois du marché et du profit, l’hypothèse d’un éventuel recours au clonage généralisé et aux mutations génétiques pour achever, dans une version moderne d’eugénisme, ce modelage de l’individu aux besoins de l’économie.</p><p><a id="Anchor-Des-11481" name="Anchor-Des-11481"></a><font color="red" size="5"><a name="atomisation_2">Des conditions propices</a> <a name="atomisation_2">à la domination totale</a></font></p><p>Le chômage croissant, la mise à sac des programmes publics de protection sociale, la destruction de l’emploi stable auquel on substitue l’emploi contractuel et à temps partiel, le recul de la syndicalisation, l’accroissement des inégalités à l’intérieur des pays et entre pays riches et pays pauvres, l’insécurité, la misère et le désarroi social qui en résultent constituent le processus même de la constitution de la société atomisée, condition de sa domination totale et terrain fertile à l’émergence d’une forme extrême de cette domination.</p><p> La profilération d’une multitude de groupes racistes, xénophobes, néofascistes et néonazis dans un grand nombre de pays et les récents succès électoraux de partis politiques d’extrême droite démontrent qu’il ne s’agit pas d’une simple hypothèse d’école. <i>La regrettable décision de l’Union européenne, prise en septembre 2000, de lever les sanctions imposées à l’Autriche à la suite de l’entrée au gouvernement de ce pays en février 2000 du FPÖ (Freiheitlische Partei Österreichs), parti d’extrême droite dirigé par le raciste Jörg Heider, en dit long sur la détermination des quatorze « démocraties » européennes à prendre les moyens qui s’imposent pour barrer la route à une remontée de l’extrémisme de droite.</i></p><p>Venant de gouvernements dirigés par des partis de droite, une telle attitude n’est pourtant pas aussi inattendue à la lumière de l’histoire. Il n’est en effet un secret pour personne, par exemple, comme le rappelle Hobsbawm, que le conservateur britannique Winston Churchill cachait mal sa sympathie à l’égard de Benito Mussolini et de son régime fasciste et que sa motivation à se présenter peu après comme le chef de file de la lutte anti-fasciste n’était motivée que par la menace réelle que représentait pour la Grande-Bretagne la puissance montante de l’Allemagne nazie. On sait par ailleurs que les « démocraties » européennes qu’étaient la France et la Grande-Bretagne, voyant en Hitler le fer de lance de la croisade antibolchevique, n’avaient pas hésité à s’allier à Hitler et Mussolini en signant en 1938 le traité de Münich, qui laissait Hitler libre d’annexer la Tchécoslovaquie et lui fournissait le tremplin d’une attaque prochaine contre l’URSS.</p><p>Venant de gouvernements « socialistes », social-démocrates ou travaillistes comme les gouvernements français, allemand et britannique, dirigés par des partis s’affichant comme partisans d’une « troisième voie », celle du partenariat, la banalisation de l’entrée du FPÖ au sein du gouvernement autrichien est-elle moins inattendue? La réponse à cette question s’impose d’elle-même lorsqu’on se souvient que le Parti socialiste autrichien, déjà protagoniste de la « troisième voie » dans les années soixante-dix, a joué un rôle clef pour contribuer à donner une crédibilité politique au FPÖ d’extrême droite et à favoriser ainsi sa progression, en gouvernant en coalition avec lui de 1983 à 1986.</p><p>Dans un article intitulé « Le fascisme libéral » publié en août 2000 dans le <i>Monde diplomatique</i>, le Sous-commandant Marcos, dirigeant de l’Armée zapatiste de libération nationale du Chiapas au Mexique exprime cette préoccupation dans les termes suivants :</p><p>La fameuse « troisième voie » ne s’est pas seulement révélée, ici et là, fatale pour la gauche, mais peut constituer, par endroits, une rampe de lancement pour le néofascisme.</p><p>Ces rappels font ressortir avec une grande acuité les dangers qui se profilent aujourd’hui et les moyens absolument nécessaires à mettre en œuvre pour y faire échec, dont le principal consiste incontestablement à contrer le processus de l’atomisation sociale par l’action organisée unitaire et la mobilisation sur une base de classe, en toute indépendance, pour la défense des intérêts de la grande majorité de la population.</p><p>Texte de : Louis Gill, économiste</p><p>Professeur retraité de l'Université du Québec à Montréal</p><p><b></b><a href="http://classiques.uqac.ca/contemporains/gill_louis/atomisation_sociale/atomisation_texte.html#Anchor-Des-11481">«L’atomisation sociale : condition de la domination totale ». Un article publié dans la revue Spirale, no 176, janvier-février 2001, p. 16. [Autorisation accordée par l'auteur le 4 janvier 2005 de diffuser ce texte.] </a></p><p>Lien </p><p><a href="http://classiques.uqac.ca/contemporains/gill_louis/atomisation_sociale/atomisation_texte.html#Anchor-Des-11481">http://classiques.uqac.ca</a><br></p><p><br></p>czamfrancehttp://www.blogger.com/profile/04781109738624096297noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-15721646.post-1285880398527987892024-03-10T13:40:00.002+01:002024-03-10T13:44:18.361+01:00Techno politique Asma Mahla<p dir="ltr"><span>Accès vidéo </span></p><p dir="ltr"><span> <a href="https://youtu.be/m8Pac9O133M?si=FIZAyKLnHwzAYkpW">La Grande Librairie février 2024</a><br></span></p><p dir="ltr"><span></span></p><div>
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEjC3jR1fPdiRPxm3o2g4yZKWuC5KUxw1XCXBpYWFTRjzkIvBmLXa5Fhg6Kql24jR5gxAvOQhfuEMoohemx7_F-C0uUUFy_42lH2JVL-G3ljTgLmcQKMFiCXdw3E3bEGtAQFrZlxmTe_G0i-exdbwDIavtbmIdrytGijrzkhuongg4zeVVznY4tO">
<img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEjC3jR1fPdiRPxm3o2g4yZKWuC5KUxw1XCXBpYWFTRjzkIvBmLXa5Fhg6Kql24jR5gxAvOQhfuEMoohemx7_F-C0uUUFy_42lH2JVL-G3ljTgLmcQKMFiCXdw3E3bEGtAQFrZlxmTe_G0i-exdbwDIavtbmIdrytGijrzkhuongg4zeVVznY4tO" width="400">
</a></div><div>"Intelligence artificielle, réseaux sociaux, implants cérébraux, satellites, métavers... Le choc technologique sera l'un des enjeux clés du xxie siècle et les géants américains, les « BigTech », sont à l'avant-garde. Entités hybrides, ils remodèlent la morphologie des États, redéfinissent les jeux de pouvoir et de puissance entre nations, interviennent dans la guerre, tracent les nouvelles frontières de la souveraineté. S'ils sont au coeur de la fabrique de la puissance étatsunienne face à la Chine, ils sont également des agents perturbateurs de la démocratie. De ces liens ambivalents entre BigTech et « BigState » est né un nouveau Léviathan à deux têtes, animé par un désir de puissance hors limites. Mais qui gouverne ces nouveaux acteurs privés de la prolifération technologique ? A cette vertigineuse question, nous n'avons d'autre choix que d'opposer l'innovation politique !"</div><div><br></div><div>Asma Mhalla, docteure en études politiques et chercheure au LAP (Laboratoire d'Anthropologie Politique) de l'EHESS/CNRS, lance un cri d'alerte dans son dernier ouvrage. Dans une thèse audacieuse, elle affirme que les technologies de l'hypervitesse, qu'elles soient civiles ou militaires, transforment chaque individu en soldat, que nous le voulions ou non. Selon elle, nos cerveaux sont devenus le champ de bataille ultime de cette ère technologique. Cette réflexion interpelle sur l'avenir de la démocratie et du nouvel ordre mondial.</div><div><br></div><div>Enseignante à Sciences Po et Polytechnique, Asma Mhalla conseille également les institutions dans leur politique publique technologique. </div><div>Face à la montée en puissance des technologies dites de l'hypervitesse, Asma Mhalla appelle à une prise de conscience urgente et offre ainsi une contribution majeure à la réflexion contemporaine sur les relations entre technologie, pouvoir et démocratie.<br><p></p><p dir="ltr"><span> Date de parution 12/02/2024</span></p><p dir="ltr"><span> 19.90 € TTC. / </span>288 pages</p><p dir="ltr"><span> EAN 9782021548549</span></p></div>czamfrancehttp://www.blogger.com/profile/04781109738624096297noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-15721646.post-7265236023728204142024-02-25T17:43:00.003+01:002024-02-25T18:00:56.449+01:00Le peuple est-il réellement le souverain en démocratie ?<p><span style="font-family: arial;"> </span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-family: arial;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgLmq2ukfSRo6aFQXGn7LDgESNO-lM-An6fK2pHZNSLTHrCJ9sLvU7eJpfrCGMPEEENaAlQ9S3fJgjqjChoM1qjLTITQo2WlIPHfEM06KuAyUs1Ntq7weva2PDjfmxD69GStpWeCT3PeKnpoONZ1wQ7C4PPtMVG2kjTpcEu_56GCX4iRpG1xmQe/s586/JeudepaumeDaviddetail.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="417" data-original-width="586" height="456" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgLmq2ukfSRo6aFQXGn7LDgESNO-lM-An6fK2pHZNSLTHrCJ9sLvU7eJpfrCGMPEEENaAlQ9S3fJgjqjChoM1qjLTITQo2WlIPHfEM06KuAyUs1Ntq7weva2PDjfmxD69GStpWeCT3PeKnpoONZ1wQ7C4PPtMVG2kjTpcEu_56GCX4iRpG1xmQe/w640-h456/JeudepaumeDaviddetail.jpg" width="640" /></a></span></div><span style="font-family: arial;"><br /></span><p></p><p><span style="font-family: arial;"><b><span style="font-size: x-small;">SOURCE</span></b> </span><a href="https://www.cersp.eu/democratie/le-peuple-est-il-reellement-le-souverain-en-democratie/" style="font-family: arial;">https://www.cersp.eu/democratie/le-peuple</a></p><div class="so-panel widget widget_sow-headline" data-index="1" id="panel-3109-0-0-1" style="background-color: white; zoom: 1;"><div class="so-widget-sow-headline so-widget-sow-headline-default-c4726bb3c5e1-3109 so-widget-fittext-wrapper" data-fit-text-compressor="0.85"><div class="sow-headline-container"><h3 class="sow-headline" style="line-height: 1.4em; margin-bottom: 0px !important; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px !important; margin: 0px; text-rendering: optimizelegibility;"><br /></h3><h3 class="sow-headline" style="line-height: 1.4em; margin-bottom: 0px !important; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px !important; margin: 0px; text-rendering: optimizelegibility;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: 24px;"><br /></span></span></h3><h3 class="sow-headline" style="line-height: 1.4em; margin-bottom: 0px !important; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px !important; margin: 0px; text-align: justify; text-rendering: optimizelegibility;"><span style="font-family: arial; font-size: medium;">La majorité de la population peut-elle exercer le pouvoir ?</span></h3><h3 class="sow-headline" style="line-height: 1.4em; margin-bottom: 0px !important; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px !important; margin: 0px; text-align: justify; text-rendering: optimizelegibility;"><span style="font-family: arial; font-size: medium; font-weight: normal;">La première idée qui fait consensus sur les ronds-points de France est qu’en démocratie le pouvoir doit obligatoirement être exercé par la majorité de la population. L’inconvénient c’est que cette idée relève de la mythologie. C’est une banalité que de le rappeler mais il n’est pas possible de réunir 67 millions de Français sur la place publique à chaque fois qu’une décision doit être prise. Il n’existe aucun régime politique dans le monde où les masses populaires se gouvernent directement elles-mêmes. Tout régime politique, y compris la démocratie, est toujours gouverné par un petit nombre d’hommes, par une minorité. Le « gouvernement du peuple par le peuple » n’est tout simplement pas possible dans des sociétés nombreuses, modernes et complexes comme sont les nôtres.</span></h3><h3 class="sow-headline" style="line-height: 1.4em; margin-bottom: 0px !important; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px !important; margin: 0px; text-align: justify; text-rendering: optimizelegibility;"><span style="font-family: arial; font-size: medium; font-weight: normal;"><br /></span></h3><h3 class="sow-headline" style="line-height: 1.4em; margin-bottom: 0px !important; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px !important; margin: 0px; text-align: justify; text-rendering: optimizelegibility;"><span style="font-family: arial; font-size: medium;">La délégation du pouvoir</span></h3><h3 class="sow-headline" style="line-height: 1.4em; margin-bottom: 0px !important; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px !important; margin: 0px; text-align: justify; text-rendering: optimizelegibility;"><span style="font-family: arial; font-size: medium; font-weight: normal;">La démocratie ne peut être que représentative : il y a une dissociation entre le détenteur du pouvoir, le peuple, et celui qui l’exerce réellement, la minorité dirigeante. La souveraineté populaire est donc une simple fiction juridique. La population d’un pays accepte de déléguer son pouvoir souverain à des hommes et des femmes qui en retour vont exercer le pouvoir en son nom et pour son compte. Les Parlementaires sont de cette manière les représentants du peuple. C’est ce que le député Jean-Luc Mélenchon a probablement voulu exprimer dans sa célèbre réplique « La République, c’est moi ! » face aux policiers qui accompagnaient un juge d’instruction venu perquisitionner les locaux de La France Insoumise.</span></h3><h3 class="sow-headline" style="line-height: 1.4em; margin-bottom: 0px !important; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px !important; margin: 0px; text-align: justify; text-rendering: optimizelegibility;"><span style="font-family: arial; font-size: medium; font-weight: normal;"><br /></span></h3><h3 class="sow-headline" style="line-height: 1.4em; margin-bottom: 0px !important; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px !important; margin: 0px; text-align: justify; text-rendering: optimizelegibility;"><span style="font-family: arial; font-size: medium; font-weight: normal;">Gouverner au nom du peuple n’est cependant pas l’apanage des seules démocraties. La plupart des minorités dirigeantes violentes qui ont pris le pouvoir depuis le XXème siècles et instauré des régimes autoritaires prétendent elles-aussi que leur pouvoir est exercé au nom du peuple (l’Algérie, la Chine, la Russie, le Venezuela, etc.).</span></h3><h3 class="sow-headline" style="line-height: 1.4em; margin-bottom: 0px !important; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px !important; margin: 0px; text-align: justify; text-rendering: optimizelegibility;"><span style="font-family: arial; font-size: medium; font-weight: normal;"><br /></span></h3><h3 class="sow-headline" style="line-height: 1.4em; margin-bottom: 0px !important; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px !important; margin: 0px; text-align: justify; text-rendering: optimizelegibility;"><span style="font-family: arial; font-size: medium; font-weight: normal;">Ce qui différencie les démocraties de tous les autres régimes politiques, c’est que la minorité qui y exerce le pouvoir sait qu’elle agit dans un cadre constitutionnel instaurant des contre-pouvoirs qui l’empêchent d’exercer un pouvoir absolu. En d’autres termes, il faut, selon la formule consacrée par Montesquieu, que « le pouvoir arrête le pouvoir " [1]. Tel est l’essence même de la démocratie.</span></h3><h3 class="sow-headline" style="line-height: 1.4em; margin-bottom: 0px !important; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px !important; margin: 0px; text-align: justify; text-rendering: optimizelegibility;"><span style="font-family: arial; font-size: medium; font-weight: normal;"><br /></span></h3><h3 class="sow-headline" style="line-height: 1.4em; margin-bottom: 0px !important; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px !important; margin: 0px; text-align: justify; text-rendering: optimizelegibility;"><span style="font-family: arial; font-size: medium;">Le pouvoir doit-il refléter la volonté de la majorité du peuple ?</span></h3><h3 class="sow-headline" style="line-height: 1.4em; margin-bottom: 0px !important; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px !important; margin: 0px; text-align: justify; text-rendering: optimizelegibility;"><span style="font-family: arial; font-size: medium; font-weight: normal;">La deuxième idée qui semble faire consensus chez les « Gilets Jaunes » est qu’en démocratie le pouvoir doit obligatoirement refléter les sentiments du peuple, ou du moins la volonté de la majorité du peuple. Il ne s’agit pas d’une idée fausse comme la première mais d’un courant de pensée qui trouve son fondement dans le Contrat Social de Jean-Jacques Rousseau, du moins dans l’interprétation qui en a été donnée au moment de la Révolution française.</span></h3><h3 class="sow-headline" style="line-height: 1.4em; margin-bottom: 0px !important; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px !important; margin: 0px; text-align: justify; text-rendering: optimizelegibility;"><span style="font-family: arial; font-size: medium; font-weight: normal;"><br /></span></h3><h3 class="sow-headline" style="line-height: 1.4em; margin-bottom: 0px !important; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px !important; margin: 0px; text-align: justify; text-rendering: optimizelegibility;"><span style="font-family: arial; font-size: medium; font-weight: normal;">L’idée maîtresse de Jean-Jacques Rousseau est que le pouvoir doit être l’expression du peuple, considéré comme un ensemble cohérent. Le peuple – ou ceux qui disent qu’ils représentent le peuple – veut avoir tous les pouvoirs. La souveraineté populaire aboutit dans ce cas de figure à la toute-puissance de la majorité populaire.</span></h3><h3 class="sow-headline" style="line-height: 1.4em; margin-bottom: 0px !important; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px !important; margin: 0px; text-align: justify; text-rendering: optimizelegibility;"><span style="font-family: arial; font-size: medium; font-weight: normal;"><br /></span></h3><h3 class="sow-headline" style="line-height: 1.4em; margin-bottom: 0px !important; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px !important; margin: 0px; text-align: justify; text-rendering: optimizelegibility;"><span style="font-family: arial; font-size: medium; font-weight: normal;">C’est de ce courant de pensée que sont sortis les Robespierre de l’Histoire mais également la Commune de Paris. Les principales revendications institutionnelles formulées par les « Gilets Jaunes » ne sont qu’une simple traduction de l’idée rousseauiste selon laquelle l’origine populaire du pouvoir doit primer sur tout le reste : assemblée constituante, démocratie directe sans aucun filtre des corps intermédiaires, référendum permettant aux citoyens de proposer eux-mêmes les lois, révocation ad nutum des gouvernants, etc.</span></h3><h3 class="sow-headline" style="line-height: 1.4em; margin-bottom: 0px !important; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px !important; margin: 0px; text-align: justify; text-rendering: optimizelegibility;"><span style="font-family: arial; font-size: medium; font-weight: normal;"><br /></span></h3><h3 class="sow-headline" style="line-height: 1.4em; margin-bottom: 0px !important; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px !important; margin: 0px; text-align: justify; text-rendering: optimizelegibility;"><span style="font-family: arial; font-size: medium;">Vers une tyrannie de la majorité </span></h3><h3 class="sow-headline" style="line-height: 1.4em; margin-bottom: 0px !important; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px !important; margin: 0px; text-align: justify; text-rendering: optimizelegibility;"><span style="font-family: arial; font-size: medium; font-weight: normal;">L’idée quasi mystique selon laquelle la souveraineté populaire ne serait réalisée que lorsque les gouvernants se bornent, à chaque instant, à exprimer les désirs de la masse ou de la majorité de la population est une idée qui peut aboutir à faire basculer la démocratie représentative dans un autre régime. Il n’est d’ailleurs pas anormal de constater que ce courant rousseauiste en France est aujourd’hui porté par le Rassemblement National et La France Insoumise, c’est-à-dire par des partis politiques situés aux deux extrémités de l’échiquier politique français et qui se présentent tous les deux en rivaux de la démocratie libérale. Tant Marine Le Pen que Jean-Luc Mélenchon, qui font de la volonté de la majorité populaire le point cardinal de leur action politique, savent très bien que, poussé à son extrême, le principe de souveraineté populaire ainsi défini aboutit indubitablement à ce que l’on sorte du régime démocratique pour entrer dans quelque chose d’autre.</span></h3><h3 class="sow-headline" style="line-height: 1.4em; margin-bottom: 0px !important; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px !important; margin: 0px; text-align: justify; text-rendering: optimizelegibility;"><span style="font-family: arial; font-size: medium; font-weight: normal;"><br /></span></h3><h3 class="sow-headline" style="line-height: 1.4em; margin-bottom: 0px !important; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px !important; margin: 0px; text-align: justify; text-rendering: optimizelegibility;"><span style="font-family: arial; font-size: medium;">Une autre définition de la souveraineté populaire</span></h3><h3 class="sow-headline" style="line-height: 1.4em; margin-bottom: 0px !important; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px !important; margin: 0px; text-align: justify; text-rendering: optimizelegibility;"><span style="font-family: arial; font-size: medium; font-weight: normal;">Mais il existe un courant de pensée opposé à la tendance égalitaire exprimée dans le Contrat Social de Jean-Jacques Rousseau et qui vient définir la souveraineté populaire autrement. Cette tendance plus libérale, fondée sur les libertés individuelles, se trouve exprimée dans la philosophie d’un penseur comme John Locke [2] pour qui l’essentiel est de garantir les droits des personnes contre l’arbitraire du pouvoir. Pour ce courant, l’idée extraordinairement révolutionnaire du principe de souveraineté populaire dans une démocratie est l’idée selon laquelle la volonté de la majorité doit être constitutionnellement encadrée afin qu’elle ne puisse pas déboucher sur la tyrannie de la majorité, sur la dictature du peuple. Albert Camus avait à ce titre une très jolie formule pour définir ce qu’était la démocratie : « la démocratie ce n’est pas la loi de la majorité mais la protection de la minorité ».</span></h3><h3 class="sow-headline" style="line-height: 1.4em; margin-bottom: 0px !important; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px !important; margin: 0px; text-align: justify; text-rendering: optimizelegibility;"><span style="font-family: arial; font-size: medium; font-weight: normal;"><br /></span></h3><h3 class="sow-headline" style="line-height: 1.4em; margin-bottom: 0px !important; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px !important; margin: 0px; text-align: justify; text-rendering: optimizelegibility;"><span style="font-family: arial; font-size: medium; font-weight: normal;">A la question « le peuple exerce-il réellement le pouvoir dans une démocratie » la réponse qu’il convient d’apporter est clairement négative comme du reste pour tous les autres régimes politiques que compte la planète. Mais la spécificité de la démocratie, ce qui la différencie de tous les autres régimes, c’est qu’elle fixe des règles du jeu autorisant les citoyens d’un pays à déléguer leur souveraineté à une minorité dirigeante tout en assurant que cette délégation ne se transformera ni en tyrannie de la majorité, ni en pouvoir absolu de la minorité. En cela, la démocratie représentative, même si elle demeure imparfaite, semble être l’une des traductions les plus fidèles que l’on puisse concevoir de l’idée de souveraineté populaire.</span></h3><h3 class="sow-headline" style="line-height: 1.4em; margin-bottom: 0px !important; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px !important; margin: 0px; text-align: justify; text-rendering: optimizelegibility;"><span style="font-family: arial; font-size: medium; font-weight: normal;"><br /></span></h3><h3 class="sow-headline" style="line-height: 1.4em; margin-bottom: 0px !important; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px !important; margin: 0px; text-align: justify; text-rendering: optimizelegibility;"><span style="font-family: arial; font-size: medium; font-weight: normal;">On est bien loin des ronds-points.</span></h3><h3 class="sow-headline" style="line-height: 1.4em; margin-bottom: 0px !important; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px !important; margin: 0px; text-align: justify; text-rendering: optimizelegibility;"><span style="font-family: arial; font-size: medium; font-weight: normal;"><br /></span></h3><h3 class="sow-headline" style="line-height: 1.4em; margin-bottom: 0px !important; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px !important; margin: 0px; text-align: justify; text-rendering: optimizelegibility;"><span style="font-family: arial; font-size: medium; font-weight: normal;">[1] <a href="https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k62730454/f221.item1" target="_blank">Montesquieu, "De l'Esprit des Lois" </a>(1748) est un des pères fondateurs de la philosophie politique.</span></h3><h3 class="sow-headline" style="line-height: 1.4em; margin-bottom: 0px !important; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px !important; margin: 0px; text-align: justify; text-rendering: optimizelegibility;"><span style="font-family: arial; font-size: medium; font-weight: normal;"><br /></span></h3><h3 class="sow-headline" style="line-height: 1.4em; margin-bottom: 0px !important; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px !important; margin: 0px; text-align: justify; text-rendering: optimizelegibility;"><span style="font-family: arial; font-size: medium; font-weight: normal;">[2] <a href="https://www.google.rs/books/edition/Trait%C3%A9_du_gouvernement_civil/vOYTAAAAQAAJ?hl=fr&gbpv=1&dq=Second+Trait%C3%A9+du+Gouvernement+civil&printsec=frontcover" target="_blank">John Locke, "Second Traité du Gouvernement civil"</a> (1690) est un des fondateurs du libéralisme politique.</span></h3></div></div></div>czamfrancehttp://www.blogger.com/profile/04781109738624096297noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-15721646.post-31755056251728868862024-02-25T17:06:00.003+01:002024-02-25T17:22:12.755+01:00qu'est ce qu'un peuple ? <h2 style="text-align: justify;"><br /></h2><h2 style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial; font-size: medium;"><iframe allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share" allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/s2Pzhy2XVMw?si=iSMOnK1UpW1NVOGp" title="YouTube video player" width="560"></iframe> </span></h2><h2 style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial; font-size: medium;">Conférence de Francine Demichel, Professeure émérite de droit public, réalisée le mercredi 23 novembre 2016 dans le cadre de la programmation du Centre Culturel de l'Université de Corse.</span></h2><div><span style="font-family: arial; font-size: medium;"><span face="franklingothicbook, arialFallbackNormal, sans-serif" style="background-color: #fafafa; color: #181b1f; font-size: 18px;">elle fut présidente de l'université Paris 8, et directrice de l'enseignement supérieur au ministère de l’éducation nationale entre 1998 et 2002. </span></span></div><div><span style="font-family: arial; font-size: medium;"><a href="https://www.cambridge.org/core/journals/canadian-journal-of-political-science-revue-canadienne-de-science-politique/article/abs/andre-et-francine-demichel-les-dictatures-europeennes-paris-presses-universitaires-de-france-1973-378-p/DFC5B0D67DD3D76251C64F4704FFBF00">https://www.cambridge.org/demichel-les-dictatures-europeennes-1973</a></span></div><h2 style="text-align: justify;"><br /></h2><h2 style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial; font-size: medium;">Dictionnaire de l’Académie française</span></h2><p style="text-align: justify;"><a href="https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A9P1867"><span style="font-family: arial; font-size: medium;">https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A9P1867</span></a></p><h2 class="s_Entree" style="background-color: white; color: #115396; display: inline; font-variant-alternates: normal; font-variant-east-asian: normal; font-variant-numeric: normal; font-variant-position: normal; margin-right: 2pt; text-shadow: rgb(204, 204, 204) 1px 1px 1px; text-transform: uppercase;"><span style="font-family: arial; font-size: medium;"><span class="s_NumHom" style="font-variant-alternates: normal; font-variant-east-asian: normal; font-variant-ligatures: none; font-variant-numeric: normal; font-variant-position: normal; font-weight: 300; letter-spacing: 1px;">I.</span> PEUPLE</span></h2><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial; font-size: medium;"><span style="background-color: white; text-align: left;"> </span><span class="s_cat" face=""Open Sans", sans-serif" style="background-color: white; color: #464646; font-variant-alternates: normal; font-variant-east-asian: normal; font-variant-numeric: normal; font-variant-position: normal; font-weight: 700; text-align: left;">nom masculin</span><span style="background-color: white; text-align: left;"></span></span></p><div class="s_zEtym" style="background-color: #e0e9f0; border-radius: 0px 10px; color: #464646; line-height: 21.546px; margin: 10pt 20pt; padding: 8pt 10pt; width: calc(100% - 80px);"><span class="sr-only" style="border: 0px; clip: rect(0px, 0px, 0px, 0px); height: 1px; margin: 0px; overflow: hidden; padding: 0px; position: absolute; width: 1px;"><span style="font-family: arial; font-size: medium;">Étymologie :</span></span><span style="font-family: arial; font-size: medium;"><span class="s_pc" style="font-variant-alternates: normal; font-variant-caps: small-caps; font-variant-east-asian: normal; font-variant-numeric: normal; font-variant-position: normal;">ix</span><span style="position: relative; top: -0.4em; vertical-align: baseline;">e</span> siècle, <span class="s_im" style="font-style: italic;">poblo</span> ; <span class="s_pc" style="font-variant-alternates: normal; font-variant-caps: small-caps; font-variant-east-asian: normal; font-variant-numeric: normal; font-variant-position: normal;">x</span><span style="position: relative; top: -0.4em; vertical-align: baseline;">e</span> siècle, <span class="s_im" style="font-style: italic;">pople</span> ; <span class="s_pc" style="font-variant-alternates: normal; font-variant-caps: small-caps; font-variant-east-asian: normal; font-variant-numeric: normal; font-variant-position: normal;">xii</span><span style="position: relative; top: -0.4em; vertical-align: baseline;">e</span> siècle, <span class="s_im" style="font-style: italic;">pueple</span> ; <span class="s_pc" style="font-variant-alternates: normal; font-variant-caps: small-caps; font-variant-east-asian: normal; font-variant-numeric: normal; font-variant-position: normal;">xiii</span><span style="position: relative; top: -0.4em; vertical-align: baseline;">e</span> siècle, <span class="s_im" style="font-style: italic;">peuple.</span> Issu du <span class="s_Lang" refid="242">latin</span> <span class="s_im" style="font-style: italic;">populus,</span> « peuple, ensemble des citoyens ».</span></div><div class="titreBlocSection" style="background-color: white; margin-left: 10pt; margin-right: 15pt; margin-top: 10pt; text-align: justify;"><span style="font-family: arial; font-size: medium;"><span class="s_NoDivRom" style="color: #115396; font-weight: 700; padding: 0px;">I.</span> <span class="s_Def" style="font-variant-alternates: normal; font-variant-east-asian: normal; font-variant-numeric: normal; font-variant-position: normal;">Vaste ensemble humain considéré en fonction de réalités géographiques et historiques ou des liens divers qui peuvent unir ses membres.</span></span></div><p style="text-align: justify;"><span class="tlf_cplan" style="background-color: white; font-family: arial; font-size: medium; font-weight: bold; margin: 0px; padding: 0px;"><b style="margin: 0px; padding: 0px;"></b></span></p><div class="sectionToggle" style="background-color: white; margin: 0px; padding: 0px; text-align: justify;"><div class="s_DivRom" style="clear: both; margin-bottom: 15pt; margin-left: 10pt; margin-right: 15pt;"><div class="s_Div_ol" role="list" style="list-style: none; margin-top: 0px; padding-left: 0px;"><div class="s_DivNum" role="listitem" style="clear: both; margin-bottom: 13pt; margin-left: 18pt; margin-top: 10pt; padding-right: 0px;"><span style="font-family: arial; font-size: medium;"><span class="s_NoDivNum" style="color: #115396; font-weight: 700; margin-right: 1pt;">1.</span> <span class="s_Def" style="font-variant-alternates: normal; font-variant-east-asian: normal; font-variant-numeric: normal; font-variant-position: normal;">Société d’individus vivant sur un même territoire et partageant une histoire, des coutumes, une culture communes.</span> <span class="s_Exemple"><span class="s_im" style="font-style: italic;">Les croyances, les mythes, les mœurs d’un peuple.</span></span></span></div></div></div></div><p style="text-align: justify;"><span class="tlf_cplan" style="background-color: white; font-family: arial; font-size: medium; font-weight: bold; margin: 0px; padding: 0px;"><b style="margin: 0px; padding: 0px;"><span class="s_NoDivNum" style="color: #115396; margin-right: 1pt;"> 2.</span><span style="font-weight: 300;"> </span><span class="s_Def" style="font-variant-alternates: normal; font-variant-east-asian: normal; font-variant-numeric: normal; font-variant-position: normal; font-weight: 300;">Ensemble de personnes qui se sentent unies tantôt par l’histoire, tantôt par une culture, une langue ou une religion.</span><span style="font-weight: 300;"> </span></b></span></p><div class="titreBlocSection" style="background-color: white; margin-left: 10pt; margin-right: 15pt; margin-top: 10pt; text-align: justify;"><b><span style="font-family: arial; font-size: medium;"><span class="s_NoDivRom" style="color: #115396; padding: 0px;">II.</span> <span class="s_Def" style="font-variant-alternates: normal; font-variant-east-asian: normal; font-variant-numeric: normal; font-variant-position: normal;">Le corps de la nation.</span></span></b></div><p style="text-align: justify;"><span class="tlf_cplan" style="background-color: white; font-family: arial; font-size: medium; font-weight: bold; margin: 0px; padding: 0px;"><b style="margin: 0px; padding: 0px;"></b></span></p><div class="sectionToggle" style="background-color: white; margin: 0px; padding: 0px; text-align: justify;"><div class="s_DivRom" style="clear: both; margin-bottom: 15pt; margin-left: 10pt; margin-right: 15pt;"><div class="s_Div_ol" role="list" style="list-style: none; margin-top: 0px; padding-left: 0px;"><div class="s_DivNum" role="listitem" style="clear: both; margin-bottom: 13pt; margin-left: 18pt; margin-top: 10pt; padding-right: 0px;"><span style="font-family: arial; font-size: medium;"><span class="s_NoDivNum" style="color: #115396; font-weight: 700; margin-right: 1pt;">1.</span> <span class="s_Def" style="font-variant-alternates: normal; font-variant-east-asian: normal; font-variant-numeric: normal; font-variant-position: normal;">L’ensemble de la population d’un État.</span> </span></div><div class="s_DivNum" role="listitem" style="clear: both; margin-bottom: 13pt; margin-left: 18pt; margin-top: 10pt; padding-right: 0px;"><span style="font-family: arial; font-size: medium;"><span class="s_NoDivNum" style="color: #115396; font-weight: 700; margin-right: 1pt;">2.</span> <span class="s_Def" style="font-variant-alternates: normal; font-variant-east-asian: normal; font-variant-numeric: normal; font-variant-position: normal;">Ensemble de ceux qui, dans un État, jouissent des droits civils et politiques.</span></span></div></div></div></div><p style="text-align: justify;"><span class="tlf_cplan" style="background-color: white; font-family: arial; font-size: medium; font-weight: bold; margin: 0px; padding: 0px;"><b style="margin: 0px; padding: 0px;"><span class="s_NoDivRom" style="color: #115396; padding: 0px;"> III.</span><span style="font-weight: 300;"> </span><span class="s_Def" style="font-variant-alternates: normal; font-variant-east-asian: normal; font-variant-numeric: normal; font-variant-position: normal; font-weight: 300;">Ensemble de ceux qui, dans la société, n’appartiennent pas aux classes culturellement ou économiquement avantagées.</span></b></span></p><p style="text-align: justify;"><span class="tlf_cplan" style="background-color: white; font-family: arial; font-weight: bold; margin: 0px; padding: 0px;"><b style="margin: 0px; padding: 0px;"><span class="s_Def" style="font-size: medium; font-variant-alternates: normal; font-variant-east-asian: normal; font-variant-numeric: normal; font-variant-position: normal; font-weight: 300;"><span class="s_Exemple"><span class="s_im" style="font-style: italic;">Les tribuns du peuple</span> ou <span class="s_im" style="font-style: italic;">de la plèbe.</span></span> <span class="s_Exemple"><span class="s_im" style="font-style: italic;">La misère, les aspirations du peuple.</span></span> <span class="s_Exemple"><span class="s_im" style="font-style: italic;">L’Ami du peuple,</span></span> <span class="s_Def" style="font-variant-alternates: normal; font-variant-east-asian: normal; font-variant-numeric: normal; font-variant-position: normal;">surnom de Marat et titre de son journal.</span> <span class="s_Meta" face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #505050; font-variant-alternates: normal; font-variant-east-asian: normal; font-variant-numeric: normal; font-variant-position: normal;">Loc.</span> <span class="s_Exemple"><span class="s_im" style="font-style: italic;">Un homme, une femme, un enfant du peuple.</span></span> <span class="s_Exemple"><span class="s_im" style="font-style: italic;">Le bon peuple,</span></span> <span class="s_Def" style="font-variant-alternates: normal; font-variant-east-asian: normal; font-variant-numeric: normal; font-variant-position: normal;">les gens simples.</span> <span class="s_Exemple"><span class="s_im" style="font-style: italic;">Le petit peuple, le menu peuple,</span></span> <span class="s_Def" style="font-variant-alternates: normal; font-variant-east-asian: normal; font-variant-numeric: normal; font-variant-position: normal;">les gens de la condition la plus modeste.</span> <span class="s_Meta" face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #505050; font-variant-alternates: normal; font-variant-east-asian: normal; font-variant-numeric: normal; font-variant-position: normal;">Péj.</span> <span class="s_Exemple"><span class="s_im" style="font-style: italic;">Le bas peuple,</span></span> <span class="s_Def" style="font-variant-alternates: normal; font-variant-east-asian: normal; font-variant-numeric: normal; font-variant-position: normal;">la partie la plus déshéritée de la société.</span></span></b></span></p><div class="s_DivPar" style="background-color: white; margin-bottom: 8pt; margin-left: 12pt; margin-top: 8pt; padding-right: 12pt; text-align: justify;"><span style="font-family: arial; font-size: medium;">▪ <span class="s_Meta" face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #505050; font-variant-alternates: normal; font-variant-east-asian: normal; font-variant-numeric: normal; font-variant-position: normal; letter-spacing: 0px;">Adjectivement (invariable dans cet emploi).</span> <span class="s_Def" style="font-variant-alternates: normal; font-variant-east-asian: normal; font-variant-numeric: normal; font-variant-position: normal;">Propre aux gens du peuple <span class="s_Meta" face=""Open Sans", sans-serif" style="color: #505050; font-variant-alternates: normal; font-variant-east-asian: normal; font-variant-numeric: normal; font-variant-position: normal; letter-spacing: 0px;">et, péj.,</span> commun, vulgaire, sans distinction.</span> <span class="s_Exemple"><span class="s_im" style="font-style: italic;">Une allure, des manières peuple.</span></span> <span class="s_Exemple"><span class="s_im" style="font-style: italic;">Être peuple.</span></span> <span class="s_Exemple"><span class="s_im" style="font-style: italic;">Il a adopté cette façon de parler pour faire peuple.</span></span></span></div><div class="s_DivPar" style="background-color: white; margin-bottom: 8pt; margin-left: 12pt; margin-top: 8pt; padding-right: 12pt; text-align: justify;"><i style="color: #302e2d; margin: 0px; padding: 0px;"><span style="background-color: #fcff01; font-family: arial; font-size: medium;"><b><br /></b></span></i></div><div class="s_DivPar" style="background-color: white; margin-bottom: 8pt; margin-left: 12pt; margin-top: 8pt; padding-right: 12pt; text-align: justify;"><i style="color: #302e2d; margin: 0px; padding: 0px;"><span style="background-color: #fcff01; font-family: arial; font-size: medium;"><b>VOIR ><a href="https://www.conseil-constitutionnel.fr/sites/default/files/2021-09/constitution.pdf" target="_blank"><span class="tlf_cpublication" style="font-style: normal; margin: 0px; padding: 0px;"><i style="margin: 0px; padding: 0px;">Constitution</i> de 1958, art. 2 et 3</span><span style="font-style: normal;">.</span></a></b></span></i></div><div class="tlf_parah" style="margin: 0px 0px 4px; padding: 0px; text-align: justify;"><span class="tlf_cdefinition" style="margin: 0px; padding: 0px;"><span class="tlf_csyntagme" style="font-family: arial; font-size: medium; margin: 0px; padding: 0px;"><i style="margin: 0px; padding: 0px;"><div class="tlf_parah" style="font-style: normal; margin: 0px 0px 4px; padding: 0px;"><div class="tlf_parah" style="margin: 0px 0px 4px; padding: 0px;"><h3 data-summary="ARTICLE 3." id="article_3" style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #302e2d; line-height: 1.2; text-align: start;">ARTICLE 3.<i style="margin: 0px; padding: 0px; text-align: justify;"><span style="background-color: #fcff01;"><b></b></span></i></h3><h2 style="box-sizing: border-box; color: #606060; line-height: 1.9; margin: 20px 0px; text-align: left;"><span style="background-color: #fcff01;"><span>La souveraineté nationale appartient au peuple qui l'exerce par ses représentants et par la voie du référendum. ..Aucune section du peuple ni aucun individu ne peut s'en attribuer l'exercice.</span></span></h2></div><div class="tlf_parah" style="margin: 0px 0px 4px; padding: 0px;"><br /></div></div></i></span></span></div><div class="ExpressionSummary" style="background-color: #fafafa; box-sizing: border-box; color: #181b1f;"><h2 class="ExpressionSummary-standFirst qg-tt4 qg-xtra-lh svelte-ovxtmj" data-testid="ExpressionSummary-standFirst" style="--_font-size: var(--quarks-font-size,50); --_line-height: var(--quarks-line-height,calc(var(--_font-size) + 10)); --quarks-font-size: 24; box-sizing: border-box; font-family: var(--font-bold); font-size: calc(var(--px)*var(--_font-size)); font-weight: 500; line-height: calc(var(--px)*var(--_line-height)); margin: var(--space4) 0; text-align: justify;"><span style="font-family: arial; font-size: medium;">Le peuple semble échapper à la possibilité d’une définition. Se confondant pour certains avec la nation, pour d’autres à une classe sociale, ou encore à un combat contre l’État, il faut peut-être, à défaut de le définir, étudier ce passage par lequel la multitude devient peuple.</span></h2><h2 class="ExpressionSummary-standFirst qg-tt4 qg-xtra-lh svelte-ovxtmj" data-testid="ExpressionSummary-standFirst" style="--_font-size: var(--quarks-font-size,50); --_line-height: var(--quarks-line-height,calc(var(--_font-size) + 10)); --quarks-font-size: 24; box-sizing: border-box; font-family: var(--font-bold); font-size: calc(var(--px)*var(--_font-size)); font-weight: 500; line-height: calc(var(--px)*var(--_line-height)); margin: var(--space4) 0; text-align: justify;"><a href="https://www.radiofrance.fr/radiofrance/podcasts/serie-la-notion-de-peuple"><span style="font-family: arial; font-size: large;">radiofrance/podcasts/serie-la-notion-de-peuple</span></a></h2><div class="Expression-guests svelte-ovxtmj" data-testid="Expression-guests" style="box-sizing: border-box; margin: 0 0 var(--space3) 0;"><div class="Expression-guestsTitle qg-tt5 svelte-ovxtmj" style="--_font-size: var(--quarks-font-size,50); --_line-height: var(--quarks-line-height,calc(var(--_font-size) + 4)); --quarks-font-size: 20; box-sizing: border-box; font-family: var(--font-bold); font-size: calc(var(--px)*var(--_font-size)); line-height: calc(var(--px)*var(--_line-height)); margin: var(--space2) 0; text-align: justify;"><p class="PopSlotParagraph qg-tx2 qg-xtra-lh svelte-1xznlfb" style="--_font-size: var(--quarks-font-size,50); --_line-height: var(--quarks-line-height,calc(var(--_font-size) + 10)); --quarks-font-size: 18; box-sizing: border-box; font-family: var(--font-normal); font-size: calc(var(--px)*var(--_font-size)); line-height: calc(var(--px)*var(--_line-height)); word-break: break-word;"><span style="font-family: arial; font-size: medium;">Dans ce premier épisode, <a data-testid="link" href="https://www.radiofrance.fr/personnes/geraldine-muhlmann" style="border-bottom: .1em solid var(--link-underline,var(--stationSecondaryColor)); box-sizing: border-box; line-height: 0; padding-bottom: 2px; text-decoration-line: none; transition: color 0.4s ease-in 0s; width: fit-content;"><span face="var(--font-medium)" style="box-sizing: border-box;">Géraldine Muhlmann</span></a>, avec Gérard Bras et Yohan Dubigeon, se demandent <span face="var(--font-medium)" style="box-sizing: border-box;">comment agit un peuple</span>. On part de cette observation : est souvent bien toléré, même estimé, <span face="var(--font-medium)" style="box-sizing: border-box;">le peuple électeur</span>, celui juste deviné derrière les institutions qui le représentent, le "peuple-fiction" comme dirons les plus caustiques. En revanche, <span face="var(--font-medium)" style="box-sizing: border-box;">le peuple agissant</span>, qui se montre de manière certes partielle, mais tangible, est beaucoup moins apprécié dans l'histoire de la pensée politique et de la philosophie. <em style="box-sizing: border-box;">Populas</em>, foule, multitude vulgaire et informe, les mots ne manquent pas pour en parler d'une manière péjorative. Faut-il croire que beaucoup est accordé au peuple, mais pas d'agir ? Ou faut-il croire que dans l'action, le peuple n'est pas toujours au meilleur de lui-même ?</span></p><h2 class="qg-st2" style="--_font-size: var(--quarks-font-size,50); --_line-height: var(--quarks-line-height,calc(var(--_font-size) + 4)); --quarks-font-size: 24; box-sizing: border-box; font-family: var(--font-medium); font-size: calc(var(--px)*var(--_font-size)); line-height: calc(var(--px)*var(--_line-height)); margin-block: var(--space5) var(--space2);"><span style="font-family: arial; font-size: medium;">Le ou les peuple(s)</span></h2></div></div></div><div class="ExpressionBodyJson ExpressionBodyJson-franceculture g-block-margin svelte-ovxtmj" style="background-color: #fafafa; box-sizing: border-box; color: #181b1f; margin: 0 0 var(--block-margin) 0;"><div class="HtmlBodyWrapper station-franceculture" data-brand="franceculture" style="--brand-color: var(--brand-franceculture); --brand-dark-alt-color: var(--brand-dark-alt-franceculture); --brand-dark-color: var(--brand-dark-franceculture); --brand-dark-fix-color: var(--brand-dark-fix-franceculture); --brand-primary-alt-color: var(--brand-primary-alt-franceculture); --brand-primary-fix-color: var(--brand-primary-fix-franceculture); --brand-secondary-color: var(--brand-secondary-franceculture); --brand-secondary-fix-color: var(--brand-secondary-fix-franceculture); --filledquote: url('https://www.radiofrance.fr/client/immutable/assets/quoteFilled.e03b3a61.svg'); --stationsecondarycolor: var(--brand-dark-franceculture); box-sizing: border-box; font-size: calc(var(--font-unit)*4.5);"><div style="box-sizing: border-box;"><p class="PopSlotParagraph qg-tx2 qg-xtra-lh svelte-1xznlfb" style="--_font-size: var(--quarks-font-size,50); --_line-height: var(--quarks-line-height,calc(var(--_font-size) + 10)); --quarks-font-size: 18; box-sizing: border-box; font-family: var(--font-normal); font-size: calc(var(--px)*var(--_font-size)); line-height: calc(var(--px)*var(--_line-height)); text-align: justify; word-break: break-word;"><span style="font-family: arial; font-size: medium;"> Mais qu'est-ce que le peuple exactement ? Constitue-t-il une entité unifiée par-delà la pluralité des individus ? Peut-il apparaître <em style="box-sizing: border-box;">"en personne"</em> pour parler comme le philosophe anglais du XVIIe siècle <a data-testid="link" href="https://www.radiofrance.fr/personnes/thomas-hobbes" style="border-bottom: .1em solid var(--link-underline,var(--stationSecondaryColor)); box-sizing: border-box; line-height: 0; padding-bottom: 2px; text-decoration-line: none; transition: color 0.4s ease-in 0s; width: fit-content;">Thomas Hobbes,</a> ou bien n'existe-t-il politiquement qu'à travers ses représentants, l'unité de ces derniers donnant seulement une unité aux représentés, comme disait encore Hobbes ? La bataille philosophie est rude à propos de la notion de peuple.</span></p><p class="PopSlotParagraph qg-tx2 qg-xtra-lh svelte-1xznlfb" style="--_font-size: var(--quarks-font-size,50); --_line-height: var(--quarks-line-height,calc(var(--_font-size) + 10)); --quarks-font-size: 18; box-sizing: border-box; font-family: var(--font-normal); font-size: calc(var(--px)*var(--_font-size)); line-height: calc(var(--px)*var(--_line-height)); text-align: justify; word-break: break-word;"><span style="font-family: arial; font-size: medium;">Il n'est pas possible de définir de façon essentielle et figée le "peuple". En effet, <span face="var(--font-medium)" style="box-sizing: border-box;">Gérard Bras</span> précise qu'une telle définition <em style="box-sizing: border-box;">"trace des frontières"</em> et que, <em style="box-sizing: border-box;">"sous l'apparence de l'inclusion, elle contribue à exclure"</em>. Le concept de peuple sert à <em style="box-sizing: border-box;">"faire une enveloppe, un groupe, en homogénéisant les éléments"</em>. Ceux qui n'ont pas la qualité prérequis pour être inclus dans le groupe en sont donc exclus. Afin de ne pas en faire une entité substantielle, Gérard Bras suggère, à la suite d'<a data-testid="link" href="https://www.radiofrance.fr/personnes/etienne-tassin" style="border-bottom: .1em solid var(--link-underline,var(--stationSecondaryColor)); box-sizing: border-box; line-height: 0; padding-bottom: 2px; text-decoration-line: none; transition: color 0.4s ease-in 0s; width: fit-content;"><span face="var(--font-medium)" style="box-sizing: border-box;">Etienne Tassin</span></a>, <em style="box-sizing: border-box;">"d'éviter de parler du peuple au singulier et de toujours parler des peuples au pluriel. Il y a toujours une pluralité et ce qui gêne la philosophie politique depuis Platon, c'est qu'on n'arrive jamais à unifier, à homogénéiser le peuple. <span face="var(--font-medium)" style="box-sizing: border-box;">Il y a toujours des tensions entre différentes manières d'être peuple.</span>"</em></span></p><h2 class="qg-st2" style="--_font-size: var(--quarks-font-size,50); --_line-height: var(--quarks-line-height,calc(var(--_font-size) + 4)); --quarks-font-size: 24; box-sizing: border-box; font-family: var(--font-medium); font-size: calc(var(--px)*var(--_font-size)); line-height: calc(var(--px)*var(--_line-height)); margin-block: var(--space5) var(--space2); text-align: justify;"><span style="font-family: arial; font-size: medium;">L'omniprésence du terme "populisme"</span></h2><p class="PopSlotParagraph qg-tx2 qg-xtra-lh svelte-1xznlfb" style="--_font-size: var(--quarks-font-size,50); --_line-height: var(--quarks-line-height,calc(var(--_font-size) + 10)); --quarks-font-size: 18; box-sizing: border-box; font-family: var(--font-normal); font-size: calc(var(--px)*var(--_font-size)); line-height: calc(var(--px)*var(--_line-height)); text-align: justify; word-break: break-word;"><span style="font-family: arial; font-size: medium;">Le problème posé par le terme "populisme" ne peut pas être contourné parce qu'il est omniprésent aujourd'hui sur la scène politique. <span face="var(--font-medium)" style="box-sizing: border-box;">Yohan Dubigeon</span> souligne que ce terme est effectivement problématique an tant qu'il garde <em style="box-sizing: border-box;">"toute une <span face="var(--font-medium)" style="box-sizing: border-box;">ambiguïté</span> qui est totalement volontaire tant que de la part de ses détracteurs que de la part de ceux qui l'utilisent de manière plutôt méliorative"</em>. Il explique cette apparition du terme populisme aujourd'hui dans la scène publique <em style="box-sizing: border-box;">"par une rupture d'une forme de bloc historique"</em> qui concerne notamment <em style="box-sizing: border-box;">"la partie gauche de l'échiquier politique"</em>.</span></p><p class="PopSlotParagraph qg-tx2 qg-xtra-lh svelte-1xznlfb" style="--_font-size: var(--quarks-font-size,50); --_line-height: var(--quarks-line-height,calc(var(--_font-size) + 10)); --quarks-font-size: 18; box-sizing: border-box; font-family: var(--font-normal); font-size: calc(var(--px)*var(--_font-size)); line-height: calc(var(--px)*var(--_line-height)); text-align: justify; word-break: break-word;"><span style="font-family: arial; font-size: medium;">Pendant très longtemps, précise-t-il, </span></p><p class="PopSlotParagraph qg-tx2 qg-xtra-lh svelte-1xznlfb" style="--_font-size: var(--quarks-font-size,50); --_line-height: var(--quarks-line-height,calc(var(--_font-size) + 10)); --quarks-font-size: 18; box-sizing: border-box; font-family: var(--font-normal); font-size: calc(var(--px)*var(--_font-size)); line-height: calc(var(--px)*var(--_line-height)); text-align: justify; word-break: break-word;"><span style="font-family: arial; font-size: medium;"><em style="box-sizing: border-box;">"la gauche au sens large, on peut dire la social-démocratie, faisait bloc entre deux grandes questions : <span face="var(--font-medium)" style="box-sizing: border-box;">la question sociale</span>, c'est-à-dire la question des inégalités, de la répartition des richesses, et ce qu'on pourrait nommer, de manière imparfaite, <span face="var(--font-medium)" style="box-sizing: border-box;">le champ des questions culturelles ou du progressisme culturel</span>, à savoir les questions de racisme, de genre ou encore d'écologie. Puis, à partir des années 1980, la gauche a commencé à laisser de côté la question sociale pour se concentrer essentiellement sur les questions de progressisme culturel. Cela s'explique par un malaise de la social-démocratie qui se convertit aux théories socio-économiques du néolibéralisme et qui assume de tourner le dos aux classes populaires pour se tourner plutôt vers les classes moyennes, voire les classes aisées. De ce point de vue-là, la gauche laisse un boulevard récupéré par les "populistes" aujourd'hui, mais les "populistes" d'extrême droite comme d'extrême gauche. C'est ce qui permet par exemple au Rassemblement National de se dire les représentants du peuple, des classes populaires, contre les élites."</em></span></p><div class="Expression-guestsTitle qg-tt5 svelte-ovxtmj" style="--_font-size: var(--quarks-font-size,50); --_line-height: var(--quarks-line-height,calc(var(--_font-size) + 4)); --quarks-font-size: 20; box-sizing: border-box; font-family: var(--font-bold); font-size: calc(var(--px)*var(--_font-size)); line-height: calc(var(--px)*var(--_line-height)); margin: var(--space2) 0; text-align: justify;"><span style="font-family: arial; font-size: medium;">Avec</span></div><p class="PopSlotParagraph qg-tx2 qg-xtra-lh svelte-1xznlfb" style="--_font-size: var(--quarks-font-size,50); --_line-height: var(--quarks-line-height,calc(var(--_font-size) + 10)); --quarks-font-size: 18; box-sizing: border-box; font-family: var(--font-normal); font-size: calc(var(--px)*var(--_font-size)); line-height: calc(var(--px)*var(--_line-height)); text-align: justify; word-break: break-word;"><span style="font-family: arial; font-size: medium;"><em style="box-sizing: border-box;"></em></span></p><ul class="svelte-ovxtmj" style="box-sizing: border-box; list-style: unset; margin: 0px; padding-bottom: 0px; padding-left: var(--space5); padding-right: 0px; padding-top: 0px;"><li class="qg-tx2 qg-xtra-lh svelte-ovxtmj" style="--_font-size: var(--quarks-font-size,50); --_line-height: var(--quarks-line-height,calc(var(--_font-size) + 10)); --quarks-font-size: 18; box-sizing: border-box; font-family: var(--font-normal); font-size: calc(var(--px)*var(--_font-size)); line-height: calc(var(--px)*var(--_line-height)); margin: 0 0 var(--space) 0; text-align: justify;"><span style="font-family: arial; font-size: medium;"><span class="qg-st4" face="var(--font-medium)" style="--_font-size: var(--quarks-font-size,50); --_line-height: var(--quarks-line-height,calc(var(--_font-size) + 4)); --quarks-font-size: 18; box-sizing: border-box; font-size: calc(var(--px)*var(--_font-size)); line-height: calc(var(--px)*var(--_line-height));">Gérard Bras</span> Professeur de philosophie en classes préparatoires, ancien directeur de programme au Collège International de Philosophie et Président de l’Université Populaire des Hauts-de-Seine</span></li><li class="qg-tx2 qg-xtra-lh svelte-ovxtmj" style="--_font-size: var(--quarks-font-size,50); --_line-height: var(--quarks-line-height,calc(var(--_font-size) + 10)); --quarks-font-size: 18; box-sizing: border-box; font-family: var(--font-normal); font-size: calc(var(--px)*var(--_font-size)); line-height: calc(var(--px)*var(--_line-height)); margin: 0 0 var(--space) 0; text-align: justify;"><span style="font-family: arial; font-size: medium;"><br /></span></li><li class="qg-tx2 qg-xtra-lh svelte-ovxtmj" style="--_font-size: var(--quarks-font-size,50); --_line-height: var(--quarks-line-height,calc(var(--_font-size) + 10)); --quarks-font-size: 18; box-sizing: border-box; font-family: var(--font-normal); font-size: calc(var(--px)*var(--_font-size)); line-height: calc(var(--px)*var(--_line-height)); margin: 0 0 var(--space) 0; text-align: justify;"><span style="font-family: arial; font-size: medium;"><span class="qg-st4" face="var(--font-medium)" style="--_font-size: var(--quarks-font-size,50); --_line-height: var(--quarks-line-height,calc(var(--_font-size) + 4)); --quarks-font-size: 18; box-sizing: border-box; font-size: calc(var(--px)*var(--_font-size)); line-height: calc(var(--px)*var(--_line-height));">Yohan Dubigeon</span> Politiste spécialiste des enjeux de démocratie radicale et d'éducation populaire et maître de conférence à l'Université Jean Monnet de Saint-Etienne</span></li></ul><p class="PopSlotParagraph qg-tx2 qg-xtra-lh svelte-1xznlfb" style="--_font-size: var(--quarks-font-size,50); --_line-height: var(--quarks-line-height,calc(var(--_font-size) + 10)); --quarks-font-size: 18; box-sizing: border-box; font-family: var(--font-normal); font-size: calc(var(--px)*var(--_font-size)); line-height: calc(var(--px)*var(--_line-height)); text-align: justify; word-break: break-word;"><em style="box-sizing: border-box;"><br /></em></p></div></div></div>czamfrancehttp://www.blogger.com/profile/04781109738624096297noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-15721646.post-31398712162147270362024-02-06T17:08:00.007+01:002024-02-25T17:46:18.772+01:00Qu’attend-on des représentants du peuple en démocratie ?<p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh-OXnRneDBsl3p1zOLlqUbXGnAabVPF60TfsVwoGzZ04pa5kdA_4yNwSWtJfbY6xhurcD3gusuBFobtbunaEdjA_PfyY4PQnPciOwPEX-_HELu58vuB_wPPD2JgEJG5XMlLt-xU8Gg0EuwFnN6WjL95HewMRyhuiuC2w6p6w1xoV7CuDmULYBR/s1500/21883121.webp" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="999" data-original-width="1500" height="266" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh-OXnRneDBsl3p1zOLlqUbXGnAabVPF60TfsVwoGzZ04pa5kdA_4yNwSWtJfbY6xhurcD3gusuBFobtbunaEdjA_PfyY4PQnPciOwPEX-_HELu58vuB_wPPD2JgEJG5XMlLt-xU8Gg0EuwFnN6WjL95HewMRyhuiuC2w6p6w1xoV7CuDmULYBR/w400-h266/21883121.webp" width="400" /></a></div><br /><p></p><h2 class="ExpressionSummary-standFirst qg-tt4 qg-xtra-lh svelte-ovxtmj" data-testid="ExpressionSummary-standFirst" style="--_font-size: var(--quarks-font-size,50); --_line-height: var(--quarks-line-height,calc(var(--_font-size) + 10)); --quarks-font-size: 24; box-sizing: border-box; color: #181b1f; font-family: var(--font-bold); line-height: calc(var(--px)*var(--_line-height)); margin: var(--space4) 0; text-align: justify;"><span style="font-family: arial; font-size: large; text-align: left;">lien emission </span></h2><div><span style="font-family: arial; font-size: medium;"><a href="https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/avec-philosophie/qu-attend-on-aujourd-hui-d-un-representant-du-peuple-3957792">https://www.radiofrance.fr/franceculture/</a></span></div><div><br /></div><div><span style="font-family: arial; font-size: medium;"><br /></span></div><h2 class="qg-st2" style="--_font-size: var(--quarks-font-size,50); --_line-height: var(--quarks-line-height,calc(var(--_font-size) + 4)); --quarks-font-size: 24; box-sizing: border-box; color: #181b1f; font-family: var(--font-medium); line-height: calc(var(--px)*var(--_line-height)); margin-block: var(--space5) var(--space2); text-align: justify;"><span style="background-color: white; font-family: arial; font-size: medium;">Pour en parler</span></h2><p class="PopSlotParagraph qg-tx2 qg-xtra-lh svelte-1xznlfb" style="--_font-size: var(--quarks-font-size,50); --_line-height: var(--quarks-line-height,calc(var(--_font-size) + 10)); --quarks-font-size: 18; box-sizing: border-box; color: #181b1f; line-height: calc(var(--px)*var(--_line-height)); text-align: justify; word-break: break-word;"><span style="background-color: white; font-family: arial; font-size: medium;"><span face="var(--font-medium)" style="box-sizing: border-box;"><a href="https://www.radiofrance.fr/personnes/samuel-hayat" target="_blank">Samuel Hayat</a></span>, chercheur en science politique au CEVIPOF (CNRS / Sciences Po).</span></p><p class="PopSlotParagraph qg-tx2 qg-xtra-lh svelte-1xznlfb" style="--_font-size: var(--quarks-font-size,50); --_line-height: var(--quarks-line-height,calc(var(--_font-size) + 10)); --quarks-font-size: 18; box-sizing: border-box; color: #181b1f; line-height: calc(var(--px)*var(--_line-height)); text-align: justify; word-break: break-word;"><span style="background-color: white; font-family: arial; font-size: medium;">En lien avec le sujet de l'émission, il a notamment publié :</span></p><ul style="box-sizing: border-box; color: #181b1f; line-height: calc(var(--space)*3.5); list-style: revert; margin-block: var(--space2); margin: 0px; overflow-wrap: break-word; padding-inline-start: calc(var(--space)*4.5); padding: 0px;"><li style="box-sizing: border-box; text-align: justify;"><span style="background-color: white; font-family: arial; font-size: medium;">Samuel Hayat, <a data-testid="link" href="https://anamosa.fr/livre/democratie/" rel="noopener noreferrer" style="border-bottom: .1em solid var(--link-underline,var(--stationSecondaryColor)); box-sizing: border-box; line-height: 0; padding-bottom: 2px; text-decoration-line: none; transition: color 0.4s ease-in 0s; width: fit-content;" target="_blank"><em style="box-sizing: border-box;">Démocratie</em></a>, éditions Anamosa, 2020.</span></li><li style="box-sizing: border-box; text-align: justify;"><span style="background-color: white; font-family: arial; font-size: medium;">Samuel Hayat, <a data-testid="link" href="https://pur-editions.fr/product/7991/la-representation-avant-le-gouvernement-representatif" rel="noopener noreferrer" style="border-bottom: .1em solid var(--link-underline,var(--stationSecondaryColor)); box-sizing: border-box; line-height: 0; padding-bottom: 2px; text-decoration-line: none; transition: color 0.4s ease-in 0s; width: fit-content;" target="_blank"><em style="box-sizing: border-box;">La représentation avant le gouvernement représentatif</em></a><em style="box-sizing: border-box;">,</em> avec Yves Sintomer et Corinne Péneau, Presses Universitaires de Rennes, 2020.</span></li><li style="box-sizing: border-box; text-align: justify;"><span style="background-color: white; font-family: arial; font-size: medium;">Samuel Hayat, <a data-testid="link" href="https://www.septentrion.com/FR/livre/?GCOI=27574100858600" rel="noopener noreferrer" style="border-bottom: .1em solid var(--link-underline,var(--stationSecondaryColor)); box-sizing: border-box; line-height: 0; padding-bottom: 2px; text-decoration-line: none; transition: color 0.4s ease-in 0s; width: fit-content;" target="_blank"><em style="box-sizing: border-box;">Le porte-parole. Fondements et métamorphoses d’un rôle politique</em></a>, avec Nicolas Kaciaf et Cédric Passard, Presses Universitaires du Septentrion, 2022.</span></li></ul><p class="PopSlotParagraph qg-tx2 qg-xtra-lh svelte-1xznlfb" style="--_font-size: var(--quarks-font-size,50); --_line-height: var(--quarks-line-height,calc(var(--_font-size) + 10)); --quarks-font-size: 18; box-sizing: border-box; color: #181b1f; line-height: calc(var(--px)*var(--_line-height)); text-align: justify; word-break: break-word;"><span style="background-color: white; font-family: arial; font-size: medium;"><span face="var(--font-medium)" style="box-sizing: border-box;">Erwan Sommerer</span>, maître de conférences en Science politique à l'Université d'Angers, et membre du Centre Jean Bodin. Ses travaux portent sur le lien entre pluralisme, conflits et liberté en période de crise politique et institutionnelle, notamment sous la Révolution française. Il est également membre du collectif de rédaction de la revue <em style="box-sizing: border-box;">Réfractions,</em> qui fête ses 25 ans d'existence cette année.</span></p><p class="PopSlotParagraph qg-tx2 qg-xtra-lh svelte-1xznlfb" style="--_font-size: var(--quarks-font-size,50); --_line-height: var(--quarks-line-height,calc(var(--_font-size) + 10)); --quarks-font-size: 18; box-sizing: border-box; color: #181b1f; line-height: calc(var(--px)*var(--_line-height)); text-align: justify; word-break: break-word;"><span style="background-color: white; font-family: arial; font-size: medium;">En lien avec le sujet de l'émission, il a notamment publié :</span></p><ul style="box-sizing: border-box; color: #181b1f; line-height: calc(var(--space)*3.5); list-style: revert; margin-block: var(--space2); margin: 0px; overflow-wrap: break-word; padding-inline-start: calc(var(--space)*4.5); padding: 0px;"><li style="box-sizing: border-box; text-align: justify;"><span style="background-color: white; font-family: arial; font-size: medium;">Erwan Sommerer, <a data-testid="link" href="https://www.michalon.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=69283&razSqlClone=1" rel="noopener noreferrer" style="border-bottom: .1em solid var(--link-underline,var(--stationSecondaryColor)); box-sizing: border-box; line-height: 0; padding-bottom: 2px; text-decoration-line: none; transition: color 0.4s ease-in 0s; width: fit-content;" target="_blank"><em style="box-sizing: border-box;">Sieyès, le révolutionnaire et le conservateur</em></a>, éditions Michalon, 2011.</span></li><li style="box-sizing: border-box; text-align: justify;"><span style="background-color: white; font-family: arial; font-size: medium;">Erwan Sommerer, <em style="box-sizing: border-box;">L'anarchisme sous la Révolution française</em>, éditions du Monde Libertaire, 2017.</span></li></ul>czamfrancehttp://www.blogger.com/profile/04781109738624096297noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-15721646.post-88968256319536111452024-01-31T23:15:00.000+01:002024-02-25T17:23:27.691+01:00le neveu de Rameau Diderot (1762)<p style="text-align: justify;"><span face="Outfit, sans-serif" style="color: #1f3e51; font-size: 16px; text-align: start;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://www.camillesourget.com/ouvrages/14311-diderot-denis-oeuvres-inedites-de-diderot-le-veritable-edition-originale-francaise-du/" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;" target="_blank"><img border="0" data-original-height="640" data-original-width="377" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjjbHjojQOOMbg_KBC8vv6qy5mJy4MXcQC3LtKhtHcjKJ0I_HMWC4lao1Bb7U1ixN9TLezBreCt_j3VmqXyuQ7PYCKAUvckoUmEgMtukX6ULLwbPuAZZNZX6OO5Y_cyqw2wBllOUu2_RC2UHRN7BAcDrH_awUOaWpTb6YbyeJ4R6QQ_vF5OJw4C/w236-h400/Diderot_Rameau_titre2.jpg" width="236" /></a></div><div style="text-align: center;"><br /></div><div style="text-align: center;"><a href="https://www.litteratureaudio.com/livre-audio-gratuit-mp3/denis-diderot-le-neveu-de-rameau.html"><b><span style="font-family: arial;">https://www.litteratureaudio.com/</span></b></a></div><span face="Outfit, sans-serif" style="color: #1f3e51; font-size: 16px; text-align: start;"><br /></span><p></p><p style="text-align: justify;"><span face="Outfit, sans-serif" style="color: #1f3e51; font-size: 16px; text-align: start;">« </span><em style="color: #1f3e51; font-family: Outfit, sans-serif; font-size: 16px; text-align: start;">Le Neveu de Rameau est, à coup sûr, le grand chef-d’œuvre de Diderot, rédigé pour lui seul dans le secret le plus absolu à partir de 1762 et revu jusque vers 1773, “une œuvre dont la vie amalgame une actualité de vingt ans et, à partir du plus grand disparate, atteint le plus parfait naturel” (Jean Fabre). </em></p><p style="text-align: justify;"><em style="color: #1f3e51; font-family: Outfit, sans-serif; font-size: 16px; text-align: start;">L’histoire même de ce texte fascinant est un vrai “roman bibliographique” : publié pour la première fois en 1805 dans une traduction allemande par Goethe (elle-même retraduite en français par De Saur et Saint Geniès), le texte est publié en 1821 au t. XXI des Œuvres de Diderot par Brière d’après une copie venant de la fille de Diderot ; en 1891, enfin, Georges Monval découvre dans une boîte de bouquiniste sur les quais le manuscrit autographe qui permet d’établir le texte correct. Conte, dialogue, satire (le manuscrit porte le titre “Satyre 2de”), ‘Le Neveu de Rameau’ est tout cela à la fois, et bien davantage encore. </em></p><p style="text-align: justify;"><em style="color: #1f3e51; font-family: Outfit, sans-serif; font-size: 16px; text-align: start;">Au Café de la Régence, près du Palais-Royal, Diderot (Moi) rencontre Jean-François Rameau (Lui), personnage authentique, neveu du grand musicien. Entre ce bohème et “M. le philosophe” va s’engager un dialogue plein d’esprit, souvent profond, amer, cocasse ou réaliste, sur les sujets les plus divers. Si Rameau reste très près de son modèle, il ressemble par bien des traits à Diderot lui-même, qui joue à merveille de la dialectique de ses deux personnages sans souci de conclure autrement que par ce “Rira bien qui rira le dernier” lancé par Rameau. Chaque ligne reflète une jubilation de l’écriture ; chaque lecture suscite de nouvelles réflexions et renforce l’admiration.</em><span face="Outfit, sans-serif" style="color: #1f3e51; font-size: 16px; text-align: start;"> » En Français dans le texte, n° 153.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;"> « en rappelant le souvenir de ces temps de malheur et de honte pour les lettres, ou nos plus grands écrivains ont été forcés de faire imprimer leurs ouvrages hors de France, et de s'expatrier dans ce qu'ils avaient de plus cher, dans les fruits de leur génie . »</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;">J'ai affaire à des gens qui s'ennuient, et il faut que je les fasse rire. Or c'est le ridicule et la folie qui font rire, il faut donc que je sois ridicule et fou;..</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;">Ce chevalier de La Mor lière, qui retape son chapeau sur son oreille, qui porte la tête au vent, qui vous regarde le passant par-dessus son épaule, qui fait battre une longue épée sur sa cuisse, qui a l'insulte toute prête pour celui qui n'en porte point et qui semble adresser un défi à tout venant, que fait-il? tout ce qu'il peut pour se persuader qu'il est un homme de cœur, mais il est lâche. Offrez-lui une croqui- gnole sur le bout du nez, et il la recevra en dou ceur. Voulez-vous lui faire baisser le ton? élevez le, montrez-lui votre canne, ou appliquez votre pied entre ses fesses. Tout étonné de se trouver un lâche, il vous demandera qui est-ce qui vous l'a appris, d'où vous le savez : lui-même l'ignorait le moment précédent;...., il avait tant fait les mines qu'il croyait la chose.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;">Et cette femme qui se mortifie, qui visite les prisons, qui assiste à toutes les assemblées de charité, qui marche les yeux baissés, qui n'oserait regarder un homme en face, sans cesse en garde contre la sé- duction de ses sens : tout cela empêche-t-il que son cœur ne brûle, que des soupirs ne lui échap pent, que son tempérament ne s'allume, que les désirs ne l'obsèdent, et que son imagination ne lui retrace, la nuit... ? Alors, que devient-elle? qu'en pense sa femme de chambre lorsqu'elle se lève en chemise et qu'elle vole au secours de sa maî tresse qui se meurt? Justine, allez vous recoucher; ce n'est pas vous que votre maîtresse appelle dans son délire. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;">Celui qui a besoin d'un protocole n'ira jamais loin; </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;">les génies lisent peu, pratiquent beaucoup et font d'eux-même</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;">Voilà comme nous sommes tous : nous n'avons dans la mémoire que des mots, que nous croyons entendre par l'usage fréquent et l'application même juste que nous en faisons; dans l'esprit, que de notions vagues!</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;">— Comment se fait-il qu'avec un tact aussi fin, une si grande sensibilité pour les beautés de l'art musical, vous soyez aussi aveugle en morale, aussi insensible aux charmes de la vertu ? Lui. — C'est apparemment qu'il y a pour cela</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;">un sens que je n'ai pas, une fibre qui ne m'a point été donnée, une fibre lâche qu'on a beau</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;">pincer et qui ne vibre pas; ou peut-être que j'ai toujours vécu avec de bons musiciens et de méchantes gens, d'où il est arrivé que mon oreille est devenue très-fine, et que mon cœur est devenu sourd.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;">p104</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;">.. l'argent des sots est le patrimoine des gens d'esprit p114</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;">Je n'avais pas quinze ans, lorsque je me dis pour la première fois : Qu'as-tu?... Tu rêves, et à quoi rêves-tu ? Que tu voudrais bien avoir fait ou faire quelque chose qui excitât l'admiration de l'univers. .p117</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;">A quoi que ce soit que l'homme s'ap- plique, la nature l'y destinait.p121</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;">flatteurs, des courtisans, des valets et des gueux..p123</span></p><div><br /></div>czamfrancehttp://www.blogger.com/profile/04781109738624096297noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-15721646.post-23843117014551786972023-12-29T23:25:00.021+01:002024-02-21T23:41:39.017+01:00Histoire des idées de l’Antiquité à nos jours (Francis Collet)<p></p><ul style="text-align: left;"><li><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://www.editions-ellipses.fr/accueil/2883-histoire-des-idees-de-lantiquite-a-nos-jours-precis-de-culture-generale-9782729840112.html" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;" target="_blank"><img border="0" data-original-height="397" data-original-width="290" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjNC5LM0-o3Xh8ox9bJptVHOEsD1bwJgfp7IsAsCcMMeR7ZXsd9pnJUQCBHMVx9HYTrqFEMTKZniQ77A5d89Gvs8_7ADCogX72KXPzfNQgW8LMlV6hwzgQex0Vz1UTUbrgTVsaHrs_DdWYWcCZr0D4tu6rUFkZBxQtxg8NBFq3j8hrHgfKNhZxe/w293-h400/histoire%20des%20idees.jpg" width="293" /></a></div><br /></li></ul><p></p><p style="text-align: justify;"><span style="background-color: white; font-family: arial;"> <span face="Verdana, -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, "Helvetica Neue", Arial, "Noto Sans", sans-serif, "Apple Color Emoji", "Segoe UI Emoji", "Segoe UI Symbol", "Noto Color Emoji"" style="text-align: justify;">Cette histoire des idées présente plus de 100 grands courants, plus de 200 auteurs, et propose 86 fiches de lecture consacrées aux textes fondamentaux. </span><span face="Verdana, -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, "Helvetica Neue", Arial, "Noto Sans", sans-serif, "Apple Color Emoji", "Segoe UI Emoji", "Segoe UI Symbol", "Noto Color Emoji"">Elle se veut didactique, claire et concise, pour rendre accessibles, sans les trahir, les grands débats qui ont animé la culture occidentale.</span></span></p><span style="background-color: white; font-family: arial;"><span face="Verdana, -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, "Helvetica Neue", Arial, "Noto Sans", sans-serif, "Apple Color Emoji", "Segoe UI Emoji", "Segoe UI Symbol", "Noto Color Emoji"" style="text-align: justify;">Elle se veut incitation à la réflexion en soulignant la fécondité des problématiques de tous ordres qui animent la vie intellectuelle des présocratiques à nos jours. </span><span face="Verdana, -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, "Helvetica Neue", Arial, "Noto Sans", sans-serif, "Apple Color Emoji", "Segoe UI Emoji", "Segoe UI Symbol", "Noto Color Emoji"" style="text-align: justify;">Elle se veut surtout quête de sens, de cohérence, en s’articulant autour des interrogations « Quoi ? », « Comment ? », « Pourquoi ? », « Pour Quoi ? ».</span><br style="box-sizing: border-box; text-align: justify;" /><span face="Verdana, -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, "Helvetica Neue", Arial, "Noto Sans", sans-serif, "Apple Color Emoji", "Segoe UI Emoji", "Segoe UI Symbol", "Noto Color Emoji"" style="text-align: justify;"><br /></span></span><div><span face="Verdana, -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, "Helvetica Neue", Arial, "Noto Sans", sans-serif, "Apple Color Emoji", "Segoe UI Emoji", "Segoe UI Symbol", "Noto Color Emoji"" style="background-color: white; font-family: arial; text-align: justify;">Cet ouvrage montre que l’histoire des idées est aussi celle des sociétés et des valeurs qui les fondent. Il doit permettre d’éclairer les questions essentielles qui se posent à tout esprit aujourd’hui.</span></div><div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #212529; font-family: arial;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #212529; font-family: arial;"><i>Auteur : Francis Collet </i></span></div><div><span face="Verdana, -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, "Helvetica Neue", Arial, "Noto Sans", sans-serif, "Apple Color Emoji", "Segoe UI Emoji", "Segoe UI Symbol", "Noto Color Emoji"" style="background-color: white; color: #212529; font-family: arial; text-align: justify;"><i><span style="color: #1b1b1b; text-align: start;">Né(e) à : Nieppe , </span><span style="-webkit-font-smoothing: antialiased; -webkit-tap-highlight-color: rgba(0, 0, 0, 0); box-sizing: border-box; color: #1b1b1b; margin: 0px; padding: 0px; text-align: start; text-rendering: auto;">1947</span><br style="-webkit-font-smoothing: antialiased; -webkit-tap-highlight-color: rgba(0, 0, 0, 0); box-sizing: border-box; color: #1b1b1b; margin: 0px; padding: 0px; text-align: start; text-rendering: auto;" /></i><div id="d_bio" style="-webkit-font-smoothing: antialiased; -webkit-tap-highlight-color: rgba(0, 0, 0, 0); box-sizing: border-box; color: #1b1b1b; margin: 0px; overflow: hidden; padding: 0px; text-align: start; text-rendering: auto;"><i><br style="-webkit-font-smoothing: antialiased; -webkit-tap-highlight-color: rgba(0, 0, 0, 0); box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px; text-rendering: auto;" />Agrégé hors-classe de lettres modernes, Francis Collet est docteur en sciences de l'éducation.<br style="-webkit-font-smoothing: antialiased; -webkit-tap-highlight-color: rgba(0, 0, 0, 0); box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px; text-rendering: auto;" />Il a été longtemps professeur agrégé de lettres au Collège de Marcq et à l'Université Catholique de Lille où il donnait, entre autres, des cours de culture générale.<br style="-webkit-font-smoothing: antialiased; -webkit-tap-highlight-color: rgba(0, 0, 0, 0); box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px; text-rendering: auto;" />Il est chevalier dans l'ordre des Palmes académiques.</i></div><div id="d_bio" style="-webkit-font-smoothing: antialiased; -webkit-tap-highlight-color: rgba(0, 0, 0, 0); box-sizing: border-box; color: #1b1b1b; margin: 0px; overflow: hidden; padding: 0px; text-align: start; text-rendering: auto;"><br /></div></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="background-color: white;"><a href="https://www.editions-ellipses.fr/accueil/2883-histoire-des-idees-de-lantiquite-a-nos-jours-precis-de-culture-generale-9782729840112.html"><span style="font-family: arial;">https://www.editions-ellipses.fr/</span></a></span></div><div><span face="Verdana, -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, "Helvetica Neue", Arial, "Noto Sans", sans-serif, "Apple Color Emoji", "Segoe UI Emoji", "Segoe UI Symbol", "Noto Color Emoji"" style="background-color: white; color: #212529; font-size: 14px; text-align: justify;"><br /></span></div></div>czamfrancehttp://www.blogger.com/profile/04781109738624096297noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-15721646.post-46104107925435542202023-11-23T12:14:00.005+01:002024-02-06T17:06:31.118+01:00Les pays membres la Cour Internationale <p><span face="-apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, "Helvetica Neue", Arial, "Noto Sans", "Liberation Sans", sans-serif, "Apple Color Emoji", "Segoe UI Emoji", "Segoe UI Symbol", "Noto Color Emoji"" style="background-color: white; color: #212529; font-size: 16px;"><br /></span></p><p><span face="-apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, "Helvetica Neue", Arial, "Noto Sans", "Liberation Sans", sans-serif, "Apple Color Emoji", "Segoe UI Emoji", "Segoe UI Symbol", "Noto Color Emoji"" style="background-color: white; color: #212529; font-size: 16px;">123 pays sont États Parties au Statut de Rome de la Cour pénale internationale. Parmi eux, 33 sont membres du groupe des </span><a href="https://asp.icc-cpi.int/fr/states-parties/african-states/african-states" style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #0056b3; font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, "Helvetica Neue", Arial, "Noto Sans", "Liberation Sans", sans-serif, "Apple Color Emoji", "Segoe UI Emoji", "Segoe UI Symbol", "Noto Color Emoji"; font-size: 16px;">États d'Afrique</a><span face="-apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, "Helvetica Neue", Arial, "Noto Sans", "Liberation Sans", sans-serif, "Apple Color Emoji", "Segoe UI Emoji", "Segoe UI Symbol", "Noto Color Emoji"" style="background-color: white; color: #212529; font-size: 16px;">, 19 sont des </span><a href="https://asp.icc-cpi.int/fr/states-parties/asian-states" style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #0056b3; font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, "Helvetica Neue", Arial, "Noto Sans", "Liberation Sans", sans-serif, "Apple Color Emoji", "Segoe UI Emoji", "Segoe UI Symbol", "Noto Color Emoji"; font-size: 16px;">États d’Asie et du Pacifique</a><span face="-apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, "Helvetica Neue", Arial, "Noto Sans", "Liberation Sans", sans-serif, "Apple Color Emoji", "Segoe UI Emoji", "Segoe UI Symbol", "Noto Color Emoji"" style="background-color: white; color: #212529; font-size: 16px;">, 18 sont des </span><a href="https://asp.icc-cpi.int/fr/states-parties/eastern-european-states" style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #0056b3; font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, "Helvetica Neue", Arial, "Noto Sans", "Liberation Sans", sans-serif, "Apple Color Emoji", "Segoe UI Emoji", "Segoe UI Symbol", "Noto Color Emoji"; font-size: 16px;">États d'Europe Orientale</a><span face="-apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, "Helvetica Neue", Arial, "Noto Sans", "Liberation Sans", sans-serif, "Apple Color Emoji", "Segoe UI Emoji", "Segoe UI Symbol", "Noto Color Emoji"" style="background-color: white; color: #212529; font-size: 16px;"> 28 sont des </span><a href="https://asp.icc-cpi.int/fr/states-parties/latin-american-and-caribbean-states/latin-american-and-caribbean-states" style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #0056b3; font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, "Helvetica Neue", Arial, "Noto Sans", "Liberation Sans", sans-serif, "Apple Color Emoji", "Segoe UI Emoji", "Segoe UI Symbol", "Noto Color Emoji"; font-size: 16px;">États d'Amerique Latine et des Caraïbes</a><span face="-apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, "Helvetica Neue", Arial, "Noto Sans", "Liberation Sans", sans-serif, "Apple Color Emoji", "Segoe UI Emoji", "Segoe UI Symbol", "Noto Color Emoji"" style="background-color: white; color: #212529; font-size: 16px;">, et 25 sont membres du Groupe des </span><a href="https://asp.icc-cpi.int/fr/states-parties/western-european-and-other-states" style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #0056b3; font-family: -apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, "Helvetica Neue", Arial, "Noto Sans", "Liberation Sans", sans-serif, "Apple Color Emoji", "Segoe UI Emoji", "Segoe UI Symbol", "Noto Color Emoji"; font-size: 16px;">États d'Europe occidentale et autres États</a><span face="-apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, "Helvetica Neue", Arial, "Noto Sans", "Liberation Sans", sans-serif, "Apple Color Emoji", "Segoe UI Emoji", "Segoe UI Symbol", "Noto Color Emoji"" style="background-color: white; color: #212529; font-size: 16px;">.</span></p><p><span style="background-color: white;">lien source 23.nov.23 :</span></p><p><span style="background-color: white;"><a href="https://asp.icc-cpi.int/fr/states-parties">https://asp.icc-cpi.int/fr/states-parties</a> </span></p><p><span style="background-color: white;"><br /></span></p><p><br /></p><p><span face="-apple-system, BlinkMacSystemFont, "Segoe UI", Roboto, "Helvetica Neue", Arial, "Noto Sans", "Liberation Sans", sans-serif, "Apple Color Emoji", "Segoe UI Emoji", "Segoe UI Symbol", "Noto Color Emoji"" style="background-color: white; color: #212529; font-size: 16px;"><br /></span></p>czamfrancehttp://www.blogger.com/profile/04781109738624096297noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-15721646.post-4632963811794600212023-11-08T20:01:00.000+01:002023-11-08T20:01:53.076+01:00Sionisme ? <p> <span face="franklingothicbook, arialFallbackNormal, sans-serif" style="background-color: #fafafa; color: #181b1f; font-size: 16px;">Ce mot de <a href="https://junior.universalis.fr/document/de-sion-au-sionisme-politique/">sionisme</a> est devenue un anathème pour certain, un flambeau pour d’autres. Mais ce mot a un long passé. Il a changé de sens, a été instrumentalisé, dévoyé, s’est chargé des drames de son histoire plus que bicentenaire. </span></p><p><span face="franklingothicbook, arialFallbackNormal, sans-serif" style="background-color: #fafafa; color: #181b1f; font-size: 16px;">Thomas Legrand et son invité plongent dans les arcanes de cet « isme », posent cette question déflagratoire : l’antisionisme est-il une forme d’antisémitisme ? comme le disent certains au sommet de l’Etat et interrogent ce terme à multiples facettes, ce vocable qui a créé tant d’espoirs et de craintes pour tenter de comprendre ce qui se joue en ce moment en Israël et en Palestine.</span></p><p><span face="franklingothicbook, arialFallbackNormal, sans-serif" style="background-color: #fafafa; color: #181b1f; font-size: 16px;">intervenant</span></p><p><span face="franklingothicbook, arialFallbackNormal, sans-serif" style="background-color: #fafafa; color: #181b1f; font-size: 16px;"><a href="https://metropolitiques.eu/_Lemire-Vincent_.html">Vincent Lemire</a></span></p><p><span face="franklingothicbook, arialFallbackNormal, sans-serif" style="background-color: #fafafa; color: #181b1f; font-size: 16px;">Historien, maître de conférences en histoire contemporaine, spécialiste de l'histoire du conflit israélo-palestinien, et de la ville de Jérusale m</span></p><p><span face="franklingothicbook, arialFallbackNormal, sans-serif" style="background-color: #fafafa; color: #181b1f; font-size: 16px;">lien émission </span><a href="https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/en-quete-de-politique/en-quete-de-politique-du-samedi-04-novembre-2023-9354803" style="font-size: 16px;">https://www.radiofrance.fr</a></p>czamfrancehttp://www.blogger.com/profile/04781109738624096297noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-15721646.post-2367235511518500892023-11-07T21:14:00.001+01:002023-11-07T21:14:06.982+01:00La fabrique du crétin digital <p></p><div style="text-align: justify;"> </div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjWXlno_-6y9Ec-jrRC8L6Y1TG89l_FSb7kcoxM8Z5eQW2uaSAlUxMayYSZnzZlvZnvaKRJrm7QY4c3oDWRhYTUWLydylGbkAMAaersPR9n4yKoNd7A4ZOh8rHuDiUkmJvuz0i_XKcEMqfcPdhY8_a71hI6dq-ykgTwuNQ4mYqlX1O_-BEMkBtY/s600/142331_couverture_Hres_0.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="600" data-original-width="395" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjWXlno_-6y9Ec-jrRC8L6Y1TG89l_FSb7kcoxM8Z5eQW2uaSAlUxMayYSZnzZlvZnvaKRJrm7QY4c3oDWRhYTUWLydylGbkAMAaersPR9n4yKoNd7A4ZOh8rHuDiUkmJvuz0i_XKcEMqfcPdhY8_a71hI6dq-ykgTwuNQ4mYqlX1O_-BEMkBtY/s320/142331_couverture_Hres_0.jpg" width="211" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">EXTRAIT</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">La Fabrique du crétin digital</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">Les dangers des écrans pour nos enfants</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><a href="https://youtu.be/BTOYtcr47o4?si=Kejw8UndGI75_NA6" target="_blank">Michel Desmurget</a> (vidéo) </div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">La consommation du numérique sous toutes ses formes – smartphones, tablettes, télévision, etc. – par les nouvelles générations est astronomique. Dès 2 ans, les enfants des pays occidentaux cumulent chaque jour presque 3 heures d’écran. Entre 8 et 12 ans, ils passent à près de 4 h 45. Entre 13 et 18 ans, ils frôlent les 6 h 45. En cumuls annuels, ces usages représentent autour de 1 000 heures pour un élève de maternelle (soit davantage que le volume horaire d’une année scolaire), 1 700 heures pour un écolier de cours moyen (2 années scolaires) et 2 400 heures pour un lycéen du secondaire (2,5 années scolaires).</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">Contrairement à certaines idées reçues, cette profusion d’écrans est loin d’améliorer les aptitudes de nos enfants. Bien au contraire, elle a de lourdes conséquences : sur la santé (obésité, développement cardio-vasculaire, espérance de vie réduite…), sur le comportement (agressivité, dépression, conduites à risques…) et sur les capacités intellectuelles (langage, concentration, mémorisation…). Autant d’atteintes qui affectent fortement la réussite scolaire des jeunes.</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">« Ce que nous faisons subir à nos enfants est inexcusable. Jamais sans doute, dans l’histoire de l’humanité, une telle expérience de décérébration n’avait été conduite à aussi grande échelle », estime Michel Desmurget. Ce livre, première synthèse des études scientifiques internationales sur les effets réels des écrans, est celui d'un homme en colère. La conclusion est sans appel : attention écrans, poisons lents !</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><a href="https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Michel_Desmurget">Michel Desmurget</a> est docteur en neurosciences et directeur de recherche à l’Inserm. Il est l’auteur de TV Lobotomie (Max Milo, 2011) et de L’Antirégime (Belin, 2015), qui ont tous deux remporté un large succès public.</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><b>Sciences humaines</b></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">Essais</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">Date de parution 29/08/2019</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">22.00 € TTC</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">432 pages</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">EAN 9782021423310</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><p></p>czamfrancehttp://www.blogger.com/profile/04781109738624096297noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-15721646.post-19560396048588656812023-10-24T14:17:00.003+02:002023-10-24T14:29:18.647+02:00Le mythe fondateur de Jérusalem (2016) <span style="font-family: arial;"><iframe allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share" allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.dailymotion.com/embed/video/x4elcko?autoplay=1" title="Daylymotion video player" width="560"> </iframe> </span><div><span style="font-family: arial;"><br /></span></div><div><span style="font-family: arial;"><p><span style="font-family: arial;">video extraite du colloque</span></p><p><span style="font-family: arial;"><b>Si c'était Jérusalem / Conférences introductives 2016</b> <a href="https://akadem.org/sommaire/colloques/si-c-etait-jerusalem/conferences-introductives-11-05-2016-80543_4667.php?positiontemps=5313">https://akadem.org/sommaire/colloques/si-c-etait-jerusalem/conferences-introductives-11-05-2016-80543_4667.php?positiontemps=5313</a></span></p><p style="text-align: justify;"><b><span style="font-family: arial;">Marc-Alain Ouaknin - rabbin, docteur en philosophie et professeur des Universités (Bar-Ilan)</span></b></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;">Marc-Alain Ouaknin est né à Paris en 1957. Il est rabbin, docteur en philosophie et professeur des Universités (Bar-Ilan). Élève d’Emmanuel Lévinas, il consacre ses recherches à la phénoménologie, en dialogue avec les textes de la tradition juive, le Talmud, la Cabale et le Hassidisme. Dans le cadre du Projet Targoum fondé et dirigé par Françoise-Anne Ménager, et en partenariat avec la Fondation Moses Menselssohn, il présente les résultats de ses recherches concernant une nouvelle traduction de la Bible hébraïque dans un double enseignement au MJLF: “l’Atelier Targoum” . Ses recherches font l’objet de publications traduites en plus de trente langues. Depuis 2013, il produit avec Françoise-Anne Ménager l'émission <a href="https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/talmudiques">'Talmudiques' tous les dimanches matins à 9h15 sur France Culture </a></span></p><p><span style="font-family: arial;"><br /></span></p><p><span style="font-family: arial;">« L’Atelier du traduire »Marc-Alain Ouaknin</span></p><p><span style="font-family: arial;">Quelques remarques sur une nouvelle traduction de la Bible</span></p><p><a href="https://journals.openedition.org/tsafon/1913?lang=en"><span style="font-family: arial;">https://journals.openedition.org/tsafon/1913?lang=en</span></a></p><p><br style="font-family: "Times New Roman";" /></p></span></div>czamfrancehttp://www.blogger.com/profile/04781109738624096297noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-15721646.post-31271303847914748162023-10-24T13:26:00.001+02:002023-10-24T13:26:33.559+02:00Paul Otlet l'homme qui voulait classer le monde <iframe allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share" allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/mmu47zEOh8M?si=PW6OneYqv8WPAXed" title="YouTube video player" width="560"></iframe>
<p> <span style="background-color: rgba(0, 0, 0, 0.05); color: #131313; font-family: Roboto, Arial, sans-serif; font-size: 14px; white-space-collapse: preserve;">Laurent hublet présente le livre Bruxelles Mondiale dans lequel il parle du Mundaneum et en particulier l'histoire du Palais Mondial. Situé au Cinquantenaire à Bruxelles, le Palais Mondial était un vrai temple du savoir voulait expliquer la connaissance universel à tous. </span><span style="background-color: rgba(0, 0, 0, 0.05); color: #131313; font-family: Roboto, Arial, sans-serif; font-size: 14px; white-space-collapse: preserve;">Directeur et cofondateur de Becentral, campus numérique au cœur de l’Europe, Laurent Hublet est entrepreneur et philosophe à la fois. Un profil hybride, qui le mènera sur les traces d’un autre entrepreneur de la connaissance, bien avant les réseaux et les big data cette fois : le Belge Paul Otlet.</span></p><span style="background-color: rgba(0, 0, 0, 0.05); color: #131313; font-family: Roboto, Arial, sans-serif; font-size: 14px; white-space-collapse: preserve;">Rencontre animée par Delphine Jenart avec Stéphanie Manfroid. www.mundaneum.org</span><p><span style="background-color: rgba(255, 255, 255, 0.5); color: #666666; font-family: Garamond, Baskerville, "Baskerville Old Face", "Hoefler Text", "Times New Roman", serif; font-size: 1.2em;"><a href="https://libstore.ugent.be/fulltxt/BIB-038A006_2006_0001_AC.pdf">lien traité de Documentation le livre sur le livre </a></span></p><p><span style="background-color: rgba(255, 255, 255, 0.5); color: #666666; font-family: Garamond, Baskerville, "Baskerville Old Face", "Hoefler Text", "Times New Roman", serif; font-size: 1.2em;"><a href="https://libstore.ugent.be/fulltxt/BIB-038A006_2006_0001_AC.pdf">Paul Otlet</a></span></p><p><span style="background-color: rgba(255, 255, 255, 0.5); color: #666666; font-family: Garamond, Baskerville, "Baskerville Old Face", "Hoefler Text", "Times New Roman", serif; font-size: 1.2em;">Bien peu de gens connaissent aujourd’hui le nom de</span><span style="background-color: rgba(255, 255, 255, 0.5); color: #666666; font-family: Garamond, Baskerville, "Baskerville Old Face", "Hoefler Text", "Times New Roman", serif; font-size: 1.2em;"> </span><a href="https://lesimpressionsnouvelles.com/auteur/paul-otlet/" rel="noopener" style="box-sizing: border-box; color: #c3251d; font-family: Garamond, Baskerville, "Baskerville Old Face", "Hoefler Text", "Times New Roman", serif; font-size: 1.2em; outline: 0px; text-decoration-line: none;" target="_blank">Paul Otlet</a><span style="background-color: rgba(255, 255, 255, 0.5); color: #666666; font-family: Garamond, Baskerville, "Baskerville Old Face", "Hoefler Text", "Times New Roman", serif; font-size: 1.2em;"> </span><span style="background-color: rgba(255, 255, 255, 0.5); color: #666666; font-family: Garamond, Baskerville, "Baskerville Old Face", "Hoefler Text", "Times New Roman", serif; font-size: 1.2em;">(1868-1944), ainsi que les mots de Palais Mondial, de</span><span style="background-color: rgba(255, 255, 255, 0.5); color: #666666; font-family: Garamond, Baskerville, "Baskerville Old Face", "Hoefler Text", "Times New Roman", serif; font-size: 1.2em;"> </span><a href="http://www.mundaneum.org/" rel="noopener" style="box-sizing: border-box; color: #c3251d; font-family: Garamond, Baskerville, "Baskerville Old Face", "Hoefler Text", "Times New Roman", serif; font-size: 1.2em; outline: 0px; text-decoration-line: none;" target="_blank">Mundaneum</a><span style="background-color: rgba(255, 255, 255, 0.5); color: #666666; font-family: Garamond, Baskerville, "Baskerville Old Face", "Hoefler Text", "Times New Roman", serif; font-size: 1.2em;"> </span><span style="background-color: rgba(255, 255, 255, 0.5); color: #666666; font-family: Garamond, Baskerville, "Baskerville Old Face", "Hoefler Text", "Times New Roman", serif; font-size: 1.2em;">ou de Cité Mondiale. C’est comme si cette fascinante utopie avait disparu sans laisser de traces. L’aventure dura pourtant plus d’un demi-siècle, mobilisant des énergies considérables et suscitant le concours de personnalités prestigieuses.</span></p><p style="background-color: rgba(255, 255, 255, 0.5); box-sizing: border-box; color: #666666; font-family: Garamond, Baskerville, "Baskerville Old Face", "Hoefler Text", "Times New Roman", serif; font-size: 1.2em; line-height: 1.4em; margin: 1em 0px;">Prolongement des rêves encyclopédiques des XVIII<span style="box-sizing: border-box; font-size: 14.4px; line-height: 0; position: relative; top: -0.5em; vertical-align: baseline;">e</span> et XIX<span style="box-sizing: border-box; font-size: 14.4px; line-height: 0; position: relative; top: -0.5em; vertical-align: baseline;">e</span> siècles, aux accents parfois grandioses et parfois dérisoires, l’aventure du Belge Paul Otlet touche à l’histoire du livre et des bibliothèques comme à celles des institutions internationales et du mouvement pacifiste. À travers le rôle joué par Hendrik Andersen et Le Corbusier, elle constitue aussi une page importante de l’urbanisme moderne.</p><p style="background-color: rgba(255, 255, 255, 0.5); box-sizing: border-box; color: #666666; font-family: Garamond, Baskerville, "Baskerville Old Face", "Hoefler Text", "Times New Roman", serif; font-size: 1.2em; line-height: 1.4em; margin: 1em 0px;">Dans cette passionnante biographie, Françoise Levie retrace l’histoire d’une utopie qui aurait pu réussir, d’une grande intuition qui finit par se changer en obsession, d’un rêve de Paix universelle qui bascula dans le délire. L’histoire d’un apparent échec, et d’une victoire posthume pour le moins inattendue…</p><p style="background-color: rgba(255, 255, 255, 0.5); box-sizing: border-box; line-height: 1.4em; margin: 1em 0px;"><span style="color: #666666; font-family: Garamond, Baskerville, Baskerville Old Face, Hoefler Text, Times New Roman, serif;"><span style="font-size: 19.2px;"><a href="https://www.mementoproduction.be/site/production-et-distribution-dvd/l-homme-qui-voulait-classer-le-monde">https://www.mementoproduction.be/site/production-et-distribution-dvd/l-homme-qui-voulait-classer-le-monde</a></span></span></p><p style="background-color: rgba(255, 255, 255, 0.5); box-sizing: border-box; line-height: 1.4em; margin: 1em 0px;"><span style="color: #666666; font-family: Garamond, Baskerville, Baskerville Old Face, Hoefler Text, Times New Roman, serif;"><a href="https://lesimpressionsnouvelles.com/catalogue/lhomme-qui-voulait-classer-le-monde/">https://lesimpressionsnouvelles.com/catalogue/lhomme-qui-voulait-classer-le-monde/</a></span></p>czamfrancehttp://www.blogger.com/profile/04781109738624096297noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-15721646.post-72954114444667409392023-10-24T12:27:00.005+02:002023-10-24T12:27:38.708+02:00Michel Meyer <div style="text-align: center;"><br /></div><div style="text-align: center;"><br /></div><div style="text-align: center;"><iframe allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share" allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/fhQNMb3nIvw?si=KI1tljb_KrLEX2Wr" title="YouTube video player" width="560"></iframe></div><div style="text-align: center;"><span style="background-color: rgba(0, 0, 0, 0.05); color: #131313; font-family: Roboto, Arial, sans-serif; font-size: 14px; text-align: start; white-space-collapse: preserve;">Michel Meyer vous présente son dernier ouvrage en "Principia Politica : </span></div><div style="text-align: center;"><span style="background-color: rgba(0, 0, 0, 0.05); color: #131313; font-family: Roboto, Arial, sans-serif; font-size: 14px; text-align: start; white-space-collapse: preserve;">histoire, économie et société" aux éditions Vrin. </span></div><p><br /></p><p><span style="font-family: arial;">M<span style="background-color: white; color: #212529;">ichel Meyer était un des philosophes belges les plus traduits et les plus commentés à l’étranger. Economiste de formation, maître ès arts de l’université Johns-Hopkins de Batimore, il était également docteur en philosophie de l’ULB. Elève puis assistant de Chaïm Perelman, considéré comme le fondateur de la « Nouvelle Rhétorique », Michel Meyer avait repris sa chaire, à son décès, en 1984.</span></span></p><p class="article__paragraph" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;">Le philosophe belge Michel Meyer, né le 11 novembre 1950 à Bruxelles, est mort de manière soudaine, le 23 mai, à son domicile de Waterloo, à l’âge de 71 ans. Il laisse une œuvre de grande ampleur, par le nombre de ses ouvrages (plus d’une trentaine), la diversité des thèmes abordés et, surtout, l’envergure de ses analyses.</span></p><p class="article__paragraph" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;">Agrégé de philosophie en 1973, année où il fut également diplômé en sciences économiques, puis docteur en philosophie (1977), il a travaillé d’abord auprès de Chaïm Perelman (1912-1984), auteur notamment d’un <em>Traité de l’argumentation</em> (avec Lucie Olbrechts-Tyteca, Editions de l’Université de Bruxelles, 1958) devenu classique, avant de succéder à son maître à la chaire de l’Université libre de Bruxelles.</span></p><p class="article__paragraph" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;">Comme Perelman, dont il a contribué à faire connaître l’œuvre et la pensée, Michel Meyer accorde une grande importance à <a href="https://www.college-de-france.fr/fr/agenda/conferencier-invite/la-rhetorique-argumentation-et-les-sciences-humaines" target="_blank">la </a><em><a href="https://www.college-de-france.fr/fr/agenda/conferencier-invite/la-rhetorique-argumentation-et-les-sciences-humaines" target="_blank">Rhétorique</a> </em>d’Aristote et aux analyses des auteurs antiques relatives à l’argumentation, en cherchant à mettre en lumière leur pertinence pour aborder les nombreuses activités contemporaines liées à la communication et à la persuasion, centrales dans le domaine politique comme dans le commerce et la publicité.</span></p><p class="article__paragraph" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;">Toutefois, il a œuvré à renouveler en profondeur cet héritage, en focalisant l’attention sur les questions elles-mêmes plutôt que sur les réponses. Ce qui caractérise sa démarche est en effet une volonté constante de renouveler l’impulsion première de l’interrogation philosophique, en veillant à ne jamais l’enfermer dans aucune chapelle ni aucune spécialisation scientifique. Au cours de plusieurs décennies d’enseignement et d’écriture intense, il a cherché à montrer comment le questionnement devait sans cesse traverser connaissances acquises et certitudes apparentes, pour mieux les remettre en mouvement, et révéler combien les réponses, à leur tour, posent problème.*</span></p><p class="article__paragraph" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;"><br /></span></p><p class="article__paragraph" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;"><b>College de France </b></span></p><p class="article__paragraph" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;"><span style="background-color: #f7f7f9; font-family: EBGaramond, Times, serif; text-align: start;">La rhétorique, l'argumentation et les sciences humaines</span></span></p><p class="article__paragraph" style="text-align: justify;"><span style="font-family: EBGaramond, Times, serif;"><span style="background-color: #f7f7f9; text-align: start;"><a href="https://www.college-de-france.fr/fr/agenda/conferencier-invite/la-rhetorique-argumentation-et-les-sciences-humaines">https://www.college-de-france.fr/fr/agenda/conferencier-invite/la-rhetorique-argumentation-et-les-sciences-humaines</a></span></span></p><p class="article__paragraph" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;"><br /></span></p><p class="article__paragraph" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial; font-size: x-small;"><u>EMISSION FRANCE CULTURE / SCIENCE EN QUESTION ETIENNE KLEIN /AVRIL 2022</u></span></p><div class="ExpressionSummary" style="background-color: #fafafa; box-sizing: border-box; color: #181b1f; font-family: franklingothicbook, arialFallbackNormal, sans-serif;"><h2 class="ExpressionSummary-standFirst qg-tt4 qg-xtra-lh svelte-ovxtmj" data-testid="ExpressionSummary-standFirst" style="--_font-size: var(--quarks-font-size,50); --_line-height: var(--quarks-line-height,calc(var(--_font-size) + 10)); --quarks-font-size: 24; box-sizing: border-box; font-family: var(--font-bold); font-size: calc(var(--px)*var(--_font-size)); line-height: calc(var(--px)*var(--_line-height)); margin: var(--space4) 0;">Comment comprendre ce qui fait une société, ce qui la tient et la définit comme ensemble cohérent ?</h2></div><div class="ExpressionBodyJson ExpressionBodyJson-franceculture g-block-margin svelte-ovxtmj" style="background-color: #fafafa; box-sizing: border-box; margin: 0 0 var(--block-margin) 0;"><div class="HtmlBodyWrapper station-franceculture " data-brand="franceculture" style="--brand-color: var(--brand-franceculture); --brand-dark-alt-color: var(--brand-dark-alt-franceculture); --brand-dark-color: var(--brand-dark-franceculture); --brand-dark-fix-color: var(--brand-dark-fix-franceculture); --brand-primary-alt-color: var(--brand-primary-alt-franceculture); --brand-primary-fix-color: var(--brand-primary-fix-franceculture); --brand-secondary-color: var(--brand-secondary-franceculture); --brand-secondary-fix-color: var(--brand-secondary-fix-franceculture); --filledquote: url('https://www.radiofrance.fr/client/immutable/assets/quoteFilled.e03b3a61.svg'); --stationsecondarycolor: var(--brand-dark-franceculture); box-sizing: border-box;"><div class="" style="box-sizing: border-box;"><p class="PopSlotParagraph qg-tx2 qg-xtra-lh svelte-1xznlfb" style="--_font-size: var(--quarks-font-size,50); --_line-height: var(--quarks-line-height,calc(var(--_font-size) + 10)); --quarks-font-size: 18; box-sizing: border-box; color: #181b1f; font-family: var(--font-normal); font-size: calc(var(--px)*var(--_font-size)); line-height: calc(var(--px)*var(--_line-height)); word-break: break-word;">À lire les classiques de la sociologie, la société serait définie par les interactions qu’elle abrite et organise. Pourtant, la société est faite d’individus et de groupes qui n’interagissent pas forcément, alors même que tous font partie de la même société. Dès lors, comment comprendre ce qui fait une société, ce qui la tient et la définit comme ensemble cohérent ? Et aussi, comment agissent les forces qui tendent à la dissoudre ?</p><p class="PopSlotParagraph qg-tx2 qg-xtra-lh svelte-1xznlfb" style="--_font-size: var(--quarks-font-size,50); --_line-height: var(--quarks-line-height,calc(var(--_font-size) + 10)); --quarks-font-size: 18; box-sizing: border-box; color: #181b1f; font-family: var(--font-normal); font-size: calc(var(--px)*var(--_font-size)); line-height: calc(var(--px)*var(--_line-height)); word-break: break-word;">Avec <span style="box-sizing: border-box; font-family: var(--font-medium);">Michel Meyer</span>, économiste et philosophe, professeur émérite à l'Université libre de Bruxelles et Directeur de la Revue Internationale de Philosophie, auteur de <a class="" data-testid="link" href="https://www.vrin.fr/livre/9782711628933/principia-politica" rel="noopener noreferrer" style="border-bottom: .1em solid var(--link-underline,var(--stationSecondaryColor)); box-sizing: border-box; line-height: 0; padding-bottom: 2px; text-decoration-line: none; transition: color 0.4s ease-in 0s; width: fit-content;" target="_blank"><em style="box-sizing: border-box;">Principia Politica : histoire, économie et société</em></a> (Vrin, 2022).</p><p class="PopSlotParagraph qg-tx2 qg-xtra-lh svelte-1xznlfb" style="--_font-size: var(--quarks-font-size,50); --_line-height: var(--quarks-line-height,calc(var(--_font-size) + 10)); --quarks-font-size: 18; box-sizing: border-box; line-height: calc(var(--px)*var(--_line-height)); word-break: break-word;"><span style="color: #181b1f; font-family: franklingothicbook, arialFallbackNormal, sans-serif;"><a href="https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/science-en-questions/quelle-est-cette-entite-mysterieuse-qu-on-appelle-la-societe-6187966">https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/science-en-questions/quelle-est-cette-entite-mysterieuse-qu-on-appelle-la-societe-6187966</a></span></p></div></div></div><p class="article__paragraph" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial; font-size: x-small;"><a class="a-program-link" data-tms-tr="" href="https://www.rfi.fr/fr/podcasts/id%C3%A9es/" style="-webkit-box-flex: 0; background-color: white; border: none; box-sizing: border-box; color: #e2001a; flex: 0 1 auto; font-family: Roboto, Arial, sans-serif; font-weight: 900; margin: 0px 0px 5px; outline: none; padding: 0px 40px 0px 0px; text-align: start; text-decoration-line: none; text-transform: uppercase;" title="Idées">IDÉES</a></span></p><h1 class="a-page-title" style="-webkit-box-flex: 0; background-color: white; border: none; box-sizing: border-box; color: #313131; flex: 0 1 auto; font-family: Roboto, Arial, sans-serif; hyphens: auto; line-height: 1.1; margin: 0px 0px 5px; overflow-wrap: break-word; padding: 0px 40px 0px 0px; word-break: break-word;"><span style="font-size: x-small;">2 - Michel Meyer: «Principia moralia» </span><span style="font-size: small;"> </span><time datetime="2013-03-10T16:33:00+00:00" pubdate="pubdate" style="font-size: small;">10/03/2013 </time></h1><div><time datetime="2013-03-10T16:33:00+00:00" pubdate="pubdate"><a href="https://www.rfi.fr/fr/emission/20130310-2-meyer-principia-moralia-morale">https://www.rfi.fr/fr/emission/20130310-2-meyer-principia-moralia-morale</a></time></div><p class="article__paragraph" style="text-align: justify;"> voir <a href="https://www.fssp.uaic.ro/argumentum/numarul%204/01_Meyer_Michel.pdf"><span style="font-family: arial;">la Problematologie </span></a></p><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;">*source extrait texte : </span></div>
<div style="text-align: justify;"><a href="https://www.lemonde.fr/disparitions/article/2022/05/25/la-mort-du-philosophe-belge-michel-meyer_6127631_3382.html"><span style="font-family: arial;">https://www.lemonde.fr/disparitions/article/2022/05/25/la-mort-du-philosophe-belge-michel-meyer_6127631_3382.html</span></a></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;"><br /></span></div>
<h2 class="article__sub-title" style="text-align: justify;"><br /></h2>czamfrancehttp://www.blogger.com/profile/04781109738624096297noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-15721646.post-24729831307556413382023-10-24T10:58:00.002+02:002023-10-24T10:58:46.156+02:00Avenir des Pauvres <p> </p><div aria-level="1" class="title product__title" itemprop="name" role="heading" style="background-color: white; border: 0px; box-sizing: inherit; font-family: OpenSans, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 32px; font-weight: 700; margin: 0px 0px 30px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">L'avenir confisqué</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhNwOMwHjU4TkkPO1up_QOq4XRYRqsBIQ5kE8kLwovozxc8eDXByaOgDk0fbDQLbQZF2vF5ueCu7Ti-BkihjgQPMD1kL63rTxPhWPTwEmmvlwEyhPDmoVJjfhyphenhyphenWlL0APH0k2OJYZH_5nevswyhL0VhSusqQ5Jwx8pN_bN9JxULhRvY2kmR1TaiA/s800/livre%20nicolas%20duvoux.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="563" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhNwOMwHjU4TkkPO1up_QOq4XRYRqsBIQ5kE8kLwovozxc8eDXByaOgDk0fbDQLbQZF2vF5ueCu7Ti-BkihjgQPMD1kL63rTxPhWPTwEmmvlwEyhPDmoVJjfhyphenhyphenWlL0APH0k2OJYZH_5nevswyhL0VhSusqQ5Jwx8pN_bN9JxULhRvY2kmR1TaiA/s320/livre%20nicolas%20duvoux.jpg" width="225" /></a></div><br /><div aria-level="1" class="title product__title" itemprop="name" role="heading" style="background-color: white; border: 0px; box-sizing: inherit; font-family: OpenSans, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 32px; font-weight: 700; margin: 0px 0px 30px; padding: 0px; vertical-align: baseline;"><span style="box-sizing: border-box; color: #212121; font-family: "Gentium Basic"; font-size: 11pt; font-variant-ligatures: none; font-weight: normal; text-align: justify; vertical-align: baseline;"><a href="https://sites.google.com/view/nicolasduvoux-fr/accueil" target="_blank">Nicolas Duvoux</a> est un sociologue français, né en 1980. </span><span style="color: #212121; font-family: "Gentium Basic", serif; font-size: 14.6667px; font-variant-ligatures: none; font-weight: 400; text-align: justify;">P</span><span style="box-sizing: border-box; color: #212121; font-family: "Gentium Basic"; font-size: 11pt; font-variant-ligatures: none; font-weight: normal; text-align: justify; vertical-align: baseline;">rofesseur de sociologie à l’Université Paris 8 Vincennes à Saint-Denis et membre du CRESPPA-LabTop, il est rédacteur en chef de la </span><span style="box-sizing: border-box; color: #212121; font-family: "Gentium Basic"; font-size: 11pt; font-variant-ligatures: none; font-weight: normal; text-align: justify; vertical-align: baseline;"><em style="box-sizing: border-box;">Vie des idées.fr </em></span><span style="box-sizing: border-box; color: #212121; font-family: "Gentium Basic"; font-size: 11pt; font-variant-ligatures: none; font-weight: normal; text-align: justify; vertical-align: baseline;">et directeur du </span><span style="box-sizing: border-box; color: #212121; font-family: "Gentium Basic"; font-size: 11pt; font-variant-ligatures: none; font-weight: normal; text-align: justify; vertical-align: baseline;"><em style="box-sizing: border-box;">Philanthropy and Social Sciences Program</em></span><span style="box-sizing: border-box; color: #212121; font-family: "Gentium Basic"; font-size: 11pt; font-variant-ligatures: none; font-weight: normal; text-align: justify; vertical-align: baseline;">. Il est également </span><span style="color: #212121; font-family: "Gentium Basic", serif; font-size: 14.6667px; font-variant-ligatures: none; font-weight: 400; text-align: justify;">président du comité scientifique du Conseil National de Lutte contre l'Exclusion.</span></div><div aria-level="1" class="title product__title" itemprop="name" role="heading" style="background-color: white; border: 0px; box-sizing: inherit; font-family: OpenSans, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 32px; font-weight: 700; margin: 0px 0px 30px; padding: 0px; vertical-align: baseline;"><p style="border: 0px; box-sizing: inherit; font-size: 14px; font-weight: 300; margin: 0px; padding: 0px; text-align: justify; vertical-align: baseline;">Croisant réflexion spéculative et enquêtes sur le bas, le milieu et le haut de la société, Nicolas Duvoux montre comment le sentiment de l’avenir constitue un indicateur précieux, et irremplaçable, de la position sociale. La capacité subjective à se projeter positivement dans l’avenir constitue une clé de lecture de la société au double sens où elle permet de décrire la hiérarchie sociale mais aussi de rendre compte des relations inégalitaires qui s’y nouent et de leur reproduction. Tout le monde n’est pas logé à la même enseigne face à la crise de l’avenir. Les plus dotés sont aussi les mieux à même de maîtriser l’avenir, individuel et collectif, ce qui entraîne anxiété et peur du déclassement au sein des classes moyennes, dépossession et insécurité radicale en bas de l’échelle sociale.</p><p style="border: 0px; box-sizing: inherit; font-size: 14px; font-weight: 300; margin: 0px; padding: 0px; text-align: justify; vertical-align: baseline;"><br /></p><p style="border: 0px; box-sizing: inherit; font-size: 14px; font-weight: 300; margin: 0px; padding: 0px; text-align: justify; vertical-align: baseline;">Sans renier la recherche d’objectivité scientifique mais au contraire en en raffinant les instruments, Nicolas Duvoux démontre comment la subjectivité peut servir de révélateur aux inégalités, notamment de classe sociale. Il fait ressortir l’importance du patrimoine économique à partir de la sécurité que sa possession procure – et de l’insécurité sociale endémique dans laquelle son absence plonge.</p><p style="border: 0px; box-sizing: inherit; font-size: 14px; font-weight: 300; margin: 0px; padding: 0px; text-align: justify; vertical-align: baseline;"><br /></p><p style="border: 0px; box-sizing: inherit; font-size: 14px; font-weight: 300; margin: 0px; padding: 0px; text-align: justify; vertical-align: baseline;">Prenant appui sur des travaux en philosophie, en psychologie ou en épidémiologie, il déploie une manière d’appréhender le monde social qui articule, sans les opposer, le présent, le passé mais aussi l’avenir tel que l’on se le projette, l’objectif et le subjectif, l’individuel et le collectif. Ce livre porte ainsi un regard sociologique sur le monde qui restitue l’épaisseur vécue de l’existence pour mieux penser les asymétries et formes de domination sociale, et il vise par là à réintégrer la sociologie dans un projet scientifique plus global.</p></div><div class="field field-name-field-ouvrage-display-sous-titre field-type-text field-label-hidden" style="border: 0px; box-sizing: inherit; font-size: 14px; margin: 0px 0px 2rem; padding: 0px; vertical-align: baseline;"><div class="field-items" style="border: 0px; box-sizing: inherit; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;"><div class="field-item even" style="border: 0px; box-sizing: inherit; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">Inégalités de temps vécu, classes sociales et patrimoine</div><div class="field-item even" style="border: 0px; box-sizing: inherit; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;"><a datatype="" href="https://www.puf.com/Collections/Hors_collection" property="rdfs:label skos:prefLabel" style="border: 0px; box-sizing: inherit; color: black; font-family: OpenSans, Arial, Helvetica, sans-serif; font-weight: 700; line-height: 20px; margin: 0px; padding: 0px; text-decoration-line: none; vertical-align: baseline;" typeof="skos:Concept">Hors collection</a></div><div class="field-item even" style="border: 0px; box-sizing: inherit; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;"><span style="background-color: white; font-family: OpenSans, Arial, Helvetica, sans-serif;">Discipline: </span></div></div></div><div class="field field-name-field-discipline field-type-taxonomy-term-reference field-label-above" style="background-color: white; border: 0px; box-sizing: inherit; font-family: OpenSans, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 14px; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;"><div class="field-items" style="border: 0px; box-sizing: inherit; display: inline-block; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;"><div class="field-item even" style="border: 0px; box-sizing: inherit; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;"><a datatype="" href="https://www.puf.com/disciplines/Sociologie_et_Sciences_de_l-%C3%A9ducation" property="rdfs:label skos:prefLabel" style="background-color: transparent; border: 0px; box-sizing: inherit; color: black; font-weight: 700; line-height: 20px; margin: 0px; padding: 0px; text-decoration-line: none; vertical-align: baseline;" typeof="skos:Concept">Sociologie et Sciences de l’éducation</a></div></div></div><div class="commerce-product-field commerce-product-field-field-ouvrage-type field-field-ouvrage-type node-22053-product-field-ouvrage-type" style="background-color: white; border: 0px; box-sizing: inherit; font-family: OpenSans, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 14px; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;"><div class="field field-name-field-ouvrage-type field-type-taxonomy-term-reference field-label-above" style="border: 0px; box-sizing: inherit; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;"><div class="field-label" style="border: 0px; box-sizing: inherit; display: inline-block; line-height: 20px; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">Catégorie: </div><div class="field-items" style="border: 0px; box-sizing: inherit; display: inline-block; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;"><div class="field-item even" style="border: 0px; box-sizing: inherit; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">Livre</div></div></div></div><p><span face="OpenSans, Arial, Helvetica, sans-serif" itemprop="headline" style="background-color: white; border: 0px; box-sizing: inherit; font-size: 14px; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;"></span><span face="OpenSans, Arial, Helvetica, sans-serif" style="background-color: white; font-size: 14px;"></span></p><div class="commerce-product-field commerce-product-field-field-date-parution field-field-date-parution node-22053-product-field-date-parution" style="background-color: white; border: 0px; box-sizing: inherit; font-family: OpenSans, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 14px; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;"><div class="field field-name-field-date-parution field-type-datetime field-label-above" style="border: 0px; box-sizing: inherit; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;"><div class="field-label" style="border: 0px; box-sizing: inherit; display: inline-block; line-height: 20px; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">Date de parution: </div><div class="field-items" style="border: 0px; box-sizing: inherit; display: inline-block; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;"><div class="field-item even" style="border: 0px; box-sizing: inherit; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;"><span class="date-display-single" content="2023-08-30T10:00:00+02:00" datatype="xsd:dateTime" property="dc:date" style="border: 0px; box-sizing: inherit; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">30/08/2023 </span></div></div></div></div><p><br /></p><iframe allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share" allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/Bb4URE9EyZA?si=LWGEV4BjQLXa1tye" title="YouTube video player" width="560"></iframe><div><br /><div><span style="background-color: rgba(0, 0, 0, 0.05); color: #131313; font-family: Roboto, Arial, sans-serif; font-size: 14px; white-space-collapse: preserve;">La pauvreté n’est pas qu’une histoire de chiffres. La pauvreté, c’est aussi un sentiment, une angoisse, une incapacité à se projeter dans l’avenir. Quelles en sont les conséquences psychologiques, quelles sont les différences d’approches philosophiques de la vie entre les riches et les pauvres ? Un sociologue s’est penché sur la question, et après une longue enquête il en est arrivé à cette conclusion : les pauvres ont plus de difficultés à envisager l’avenir que les plus riches. Toute la socialisation des plus modestes a une influence conséquente sur leur conception du futur, leur rapport à l’école, le sentiment d’insécurité physique, ou encore l’expérience des discriminations : tout cela impacte leur manière de concevoir leur futur. Comment les conditions matérielles des individus déterminent-elles leur rapport au temps ? La méritocratie existe–t-elle vraiment ? Peut-on dire que les riches confisquent l’avenir des plus modestes ? Salomé Saqué interroge le sociologue Nicolas Duvoux pour le savoir.</span></div></div>czamfrancehttp://www.blogger.com/profile/04781109738624096297noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-15721646.post-88552595869624202022023-10-07T13:15:00.003+02:002023-11-15T12:07:12.468+01:0030 biais cognitifs qui nuisent à la pensée rationnelle<div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhHY0i_tit3PA752EjIPx8YoGNWhRnW7l62g4C8zRNXLwbydpArA6gjYBySCpXzVRGQL6lHwsbU2ki6DqshTzcSwkzm2xu5D8zrMQq1Mqt9NQ7oQ7PAZoYK9xJ7d332kTXTWz55jm9B0Fk4swjx_xZMnhWkvoJXv5Kkj-mSktxCqQ83zJiVMQkK/s2330/cognitive-bias.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1748" data-original-width="2330" height="150" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhHY0i_tit3PA752EjIPx8YoGNWhRnW7l62g4C8zRNXLwbydpArA6gjYBySCpXzVRGQL6lHwsbU2ki6DqshTzcSwkzm2xu5D8zrMQq1Mqt9NQ7oQ7PAZoYK9xJ7d332kTXTWz55jm9B0Fk4swjx_xZMnhWkvoJXv5Kkj-mSktxCqQ83zJiVMQkK/w200-h150/cognitive-bias.jpg" width="200" /></a></div><br /><b><br /></b></div><b>Qu'est-ce qu'un biais cognitif ?</b><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Les biais cognitifs sont des formes de pensée qui représentent une déviation de la pensée logique ou rationnelle et qui ont tendance à être systématiquement utilisées dans diverses situations.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Ils constituent des façons rapides et intuitives de porter des jugements ou de prendre des décisions qui sont moins laborieuses qu'un raisonnement analytique qui tiendrait compte de toutes les informations pertinentes.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Ces processus de pensée rapide sont souvent utiles mais sont aussi à la base de jugements erronés typiques.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Le concept de biais cognitif a été introduit au début des années 1970 par les psychologues Daniel Kahneman (prix Nobel d'économie 2002) et Amos Tversky pour expliquer certaines tendances vers des décisions irrationnelles dans le domaine économique. Depuis, une multitude de biais intervenant dans plusieurs domaines ont été identifiés par la recherche en psychologie cognitive et sociale.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Certains biais s'expliquent par les ressources cognitives limitées (temps, informations, intérêt, capacités cognitives). Lorsque ces dernières sont insuffisantes pour réaliser l'analyse nécessaire à un jugement rationnel, des raccourcis cognitifs (appelés heuristiques) permettent de porter un jugement rapide.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">D'autres biais reflètent l'intervention de facteurs motivationnels, émotionnels ou moraux ; par exemple, le désir de maintenir une image de soi positive ou d'éviter une dissonance cognitive (avoir deux croyances incompatibles) déplaisante.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><u style="font-weight: bold;"><b>Voici une liste de 30 biais cognitifs fréquents</b></u></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b>Raisonnement et jugement</b></div><div style="text-align: justify;"><b><br /></b></div><div style="text-align: justify;"><b><i>Le biais de confirmation</i></b></div><div style="text-align: justify;">Le biais de confirmation est la tendance, très commune, à ne rechercher et ne prendre en considération que les informations qui confirment les croyances et à ignorer ou discréditer celles qui les contredisent.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b>Le biais de croyance</b></div><div style="text-align: justify;">Le biais de croyance se produit quand le jugement sur la logique d'un argument est biaisé par la croyance en la vérité ou la fausseté de la conclusion. Ainsi, des erreurs de logique seront ignorées si la conclusion correspond aux croyances.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">(Maintenir certaines croyances peut représenter une motivation très forte : lorsque des croyances sont menacées, le recours à des arguments non vérifiables augmente ; la désinformation, par exemple, mise sur la puissance des croyances : Pourquoi la désinformation fonctionne ?)</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b>Le biais de représentativité</b></div><div style="text-align: justify;">Le biais de représentativité est un raccourci mental qui consiste à porter un jugement à partir de quelques éléments qui ne sont pas nécessairement représentatifs.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b>L'illusion de fréquence</b></div><div style="text-align: justify;">L'illusion de fréquence consiste, après avoir remarqué une chose une première fois, à avoir tendance à la remarquer plus souvent, ce qui conduit à croire qu'elle se produit plus fréquemment qu'auparavant.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b>Le biais du survivant</b></div><div style="text-align: justify;">Le biais du survivant est une forme de biais de sélection consistant à surévaluer les chances de succès d'une initiative en concentrant l'attention sur les cas ayant réussi (les « survivants ») plutôt que des cas représentatifs. Par exemple, les gens qui ont réussi ont une visibilité plus importante, ce qui pousse les autres à surestimer leurs propres chances de succès.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b>L'illusion de corrélation</b></div><div style="text-align: justify;">L'illusion de corrélation consiste à percevoir une relation entre deux événements non reliés ou encore à exagérer une relation qui est faible en réalité. Par exemple, l'association d'une caractéristique particulière chez une personne au fait qu'elle appartienne à un groupe particulier alors que la caractéristique n'a rien à voir avec le fait qu'elle appartienne à ce groupe.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b>L'illusion de savoir</b></div><div style="text-align: justify;">L'illusion de savoir consiste à se fier à des croyances erronées pour appréhender une réalité et à ne pas chercher à recueillir d'autres informations. La situation est jugée à tort comme étant similaire à d'autres situations connues et la personne réagit de la façon habituelle. Ainsi, une personne pourra sous-exploiter les possibilités d'un nouvel appareil.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b>L'effet de vérité illusoire</b></div><div style="text-align: justify;">L'effet de vérité illusoire (ou effet d'illusion de vérité) est la tendance à croire qu'une information est vraie après une exposition répétée.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b>Le biais de la disponibilité en mémoire</b></div><div style="text-align: justify;">Le biais de la disponibilité en mémoire consiste à porter un jugement sur une probabilité selon la facilité avec laquelle des exemples viennent à l'esprit. Ce biais peut, par exemple, amener à prendre pour fréquent un événement récent.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b>Jugements sur soi et sur les autres</b></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b>L'illusion positive</b></div><div style="text-align: justify;">L'illusion positive est un optimisme irréaliste lié à une évaluation exagérée de ses capacités. Les études ont montré que la majorité des gens ont tendance à se considérer meilleurs que la moyenne sur une diversité de capacités, ce qui est nécessairement erroné. Un exemple d'illusion positive très répandue est l'illusion de supériorité morale.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b>L'erreur fondamentale d'attribution</b></div><div style="text-align: justify;">L'erreur fondamentale d'attribution est la tendance à surestimer les facteurs personnels (tels que la personnalité) pour expliquer le comportement d'autres personnes et à sous-estimer les facteurs conjoncturels.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b>L'excès de confiance</b></div><div style="text-align: justify;">L'excès de confiance est la tendance à surestimer ses capacités. Ce biais a été mis en évidence par des expériences en psychologie qui ont montré que, dans divers domaines, beaucoup plus que la moitié des participants estiment avoir de meilleures capacités que la moyenne. Ainsi, plus que la moitié des gens estiment avoir une intelligence supérieure à la moyenne.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b>L'effet Dunning-Kruger</b></div><div style="text-align: justify;">L'effet Dunning-Kruger est le résultat de biais cognitifs qui amènent les personnes les moins compétentes à surestimer leurs compétences et les plus compétentes à les sous-estimer. Cet effet a été démontré dans plusieurs domaines.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b>Le biais d'autocomplaisance</b></div><div style="text-align: justify;">Le biais d'autocomplaisance est la tendance à s'attribuer le mérite de ses réussites et à attribuer ses échecs à des facteurs extérieurs défavorables.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b>L'effet Barnum ou effet Forer</b></div><div style="text-align: justify;">Le biais de l'effet barnum (ou effet Forer) consiste à accepter une vague description de la personnalité comme s'appliquant spécifiquement à soi-même. Les horoscopes jouent sur ce phénomène.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b>L'effet de halo</b></div><div style="text-align: justify;">L'effet de halo se produit quand la perception d'une personne ou d'un groupe est influencée par l'opinion que l'on a préalablement pour l'une de ses caractéristiques. Par exemple, une personne de belle apparence physique sera perçue comme intelligente et digne de confiance. L'effet de notoriété est aussi un effet de halo.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b>Comportements et jugements sociaux</b></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b>Le biais de conformisme</b></div><div style="text-align: justify;">Le biais de conformisme est la tendance à penser et agir comme les autres le font. (Surprenante tendance au conformisme : l'expérience de Asch)</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b>L'ignorance pluraliste</b></div><div style="text-align: justify;">L'ignorance pluraliste, un concept introduit en 1930 par les psychologues Floyd Allport et Daniel Katz, désigne un phénomène dans lequel une majorité de membres d'un groupe rejettent en privé une norme, mais supposent à tort que la plupart des autres l'acceptent, et donc s'y conforment.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b>Le biais de faux consensus</b></div><div style="text-align: justify;">Le biais de faux consensus est la tendance à croire que les autres sont d'accord avec nous plus qu'ils ne le sont réellement. Ce biais peut être particulièrement présent dans des groupes fermés dans lesquels les membres rencontrent rarement des gens qui divergent d'opinions et qui ont des préférences et des valeurs différentes. Ainsi, des groupes politiques ou religieux peuvent avoir l'impression d'avoir un plus grand soutien qu'ils ne l'ont en réalité.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b>Le biais de favoritisme intragroupe</b></div><div style="text-align: justify;">Le biais de favoritisme intragroupe (ou endogroupe) est la tendance à favoriser les gens qui appartiennent à un même groupe que nous comparativement aux personnes qui n'en font pas partie.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b>La croyance en un monde juste</b></div><div style="text-align: justify;">La croyance en un monde juste est la tendance à croire que le monde est juste et que les gens méritent ce qui leur arrive. Des études ont montré que cette croyance répond souvent à un important besoin de sécurité. Différents processus cognitifs entrent en œuvre pour préserver la croyance que la société est juste et équitable malgré les faits qui montrent le contraire.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b>L'effet de simple exposition</b></div><div style="text-align: justify;">L’effet de simple exposition est une augmentation de la probabilité d'un sentiment positif envers quelqu'un ou quelque chose par la simple exposition répétée à cette personne ou cet objet. Ce biais peut intervenir notamment dans la réponse à la publicité.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b>L'effet boomerang</b></div><div style="text-align: justify;">L'effet boomerang est le phénomène selon lequel les tentatives de persuasion ont l'effet inverse de celui attendu. Les croyances initiales sont renforcées face à des preuves pourtant contradictoires.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b>Jugements sur des événements passés, présents ou futurs</b></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b>Le biais rétrospectif</b></div><div style="text-align: justify;">Le biais rétrospectif (« hindsight bias ») est la tendance à surestimer, une fois un événement survenu, comment on le jugeait prévisible ou probable.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b>Le biais de négativité</b></div><div style="text-align: justify;">Le biais de négativité est la tendance à donner plus de poids aux informations et aux expériences négatives qu'aux positives et à s'en souvenir davantage.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b>Le biais de normalité</b></div><div style="text-align: justify;">Le biais de normalité est une tendance à croire que les choses fonctionneront à l'avenir comme elles ont fonctionné normalement dans le passé et donc à sous-estimer, par exemple, la probabilité d'un événement exceptionnel tel qu'une catastrophe et ses effets possibles.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b>Le biais d'optimisme</b></div><div style="text-align: justify;">Le biais d'optimisme est une tendance à accorder plus d'attention aux bonnes nouvelles qu'aux mauvaises. (En situation de stress, l'anxiété aide à éviter les risques du biais cognitif d'optimisme)</div><div style="text-align: justify;"><u><br /></u></div><div style="text-align: justify;"><b>Biais intervenant dans les prises de décision</b></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b>L'aversion de la dépossession</b></div><div style="text-align: justify;">L’aversion de la dépossession (ou effet de dotation) désigne une tendance à attribuer une plus grande valeur à un objet que l'on possède qu’à un même objet que l'on ne possède pas. Ainsi, le propriétaire d'une maison pourrait estimer la valeur de celle-ci comme étant plus élevée que ce qu'il serait disposé à payer pour une maison équivalente.</div><div style="text-align: justify;"><b><br /></b></div><div style="text-align: justify;"><b>Le biais de statu quo</b></div><div style="text-align: justify;">Le biais de statu quo est la tendance à préférer laisser les choses telles qu'elles sont, un changement apparaissant comme apportant plus de risques et d'inconvénients que d'avantages possibles. Dans divers domaines, ce biais explique des choix qui ne sont pas les plus rationnels. (Un biais se rapprochant du biais de statu quo est celui de la tendance à la justification du système.)</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b>Le biais d'omission</b></div><div style="text-align: justify;">Le biais d'omission consiste à considérer que causer éventuellement un tort par une action est pire que causer un tort par l’inaction. Ainsi, le biais d'omission pourrait contribuer à expliquer que, dans l'incertitude, certains choisiront de refuser la vaccination pour leurs enfants.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b>Le biais de cadrage</b></div><div style="text-align: justify;">Le biais de cadrage est la tendance à être influencé par la manière dont un problème est présenté. Par ex. la décision d'aller de l'avant ou pas avec une chirurgie peut être affectée par le fait que cette chirurgie soit décrite en termes de taux de succès ou en terme de taux d'échec, même si les deux chiffres fournissent la même information.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b>Le biais d'ancrage</b></div><div style="text-align: justify;">Le biais d'ancrage est la tendance à utiliser indument une information comme référence. Il s'agit généralement du premier élément d'information acquis sur le sujet. Ce biais peut intervenir, par exemple, dans les négociations, les soldes des magasins ou les menus de restaurants. (Dans les négociations, faire la première offre est avantageux.)</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Un concept qui se rapproche de celui de biais cognitif est celui de distorsion cognitive qui a développé dans le champ de la psychologie clinique. (10 distorsions cognitives qui entretiennent des émotions négatives).</div><div><br /></div><div>Source </div><div><a href="http://www.psychomedia.qc.ca/psychologie/biais-cognitifs">www.psychomedia</a></div>czamfrancehttp://www.blogger.com/profile/04781109738624096297noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-15721646.post-35235528220852518222023-10-07T12:17:00.001+02:002023-10-07T12:17:09.938+02:00Volonté et/ou Motivation <p dir="ltr">la Volonté, c’est : « éviter de » (grossir, fumer etc…),<br>
la MOTIVATION c’est : « aller vers » (le plaisir, la vie etc…).<br></p>
<p dir="ltr">La VOLONTÉ fonctionne sur le ressort d’un "ratio effort / résultat"</p>
<p dir="ltr">La MOTIVATION fonctionne sur un ratio effort / résultat excédentaire. <br></p>
<p dir="ltr">Quelles distinctions pouvons-nous établir entre la volonté et la motivation ?</p>
<p dir="ltr"> la motivation ne suffit pas si nous n’avons pas un grand degré de volonté.</p>
<p dir="ltr">La motivation est un aspect important de tout processus de changement, mais elle ne suffit pas à faire bouger les choses. La motivation ne remplace pas la volonté; il est indispensable de VOULOIR pour passer à l’action! </p>
<p dir="ltr">DETERMINATION<br>
Le degré de détermination à entreprendre une démarche est très souvent ce qui fait la différence entre les personnes performantes et les autres.Il faut comprendre et vous persuader que prendre des décisions et passer à l’action, c’est comme travailler un muscle. Les conditions idéales ne seront jamais réunies, il y aura toujours quelque chose pour freiner vos élans, mais une fois que votre décision est prise une seule option est possible: agir! <br></p>
<p dir="ltr">La volonté peut se définir comme la « faculté de déterminer librement ses actes en fonction de motifs rationnels (pouvoir de faire ou de ne pas faire quelque chose) » ; comme la « disposition de caractère qui porte à prendre des décisions avec fermeté » ; et elle se rapporte également aux intentions (les nôtres et celles d’autrui).</p>
<p dir="ltr">La motivation correspond à ce qui « explique et justifie une action, aux raisons qui nous poussent à agir, à ce qui met en mouvement ». La motivation peut se définir par ses causes, par les forces psychiques qui orientent les conduites humaines. Elle peut aussi se définir par le choix des objectifs que l’on se fixe et l’énergie que nous mobilisons pour les atteindre et donc satisfaire un besoin déterminé.</p>
<p dir="ltr">La motivation semble davantage se rapporter à la notion de besoin, et la volonté à la notion de désir. « La motivation a besoin de liberté. Pour avoir le goût de la liberté, il faut avoir souffert et souffrir encore du joug de la servitude. La motivation est à la rencontre de l’horizon et des limites. Elle a besoin de l’expérience de la joie et de la réussite pour se régénérer mais elle a la souffrance comme point de départ ».<br></p>
<p dir="ltr">Source</p>
<p dir="ltr"><a href="http://systemelemaitre.com/2017/09/28/etes-vous-motive-ou-determine">http://systemelemaitre.com/2017/09/28/etes-vous-motive-ou-determine</a>/</p>
<p dir="ltr"><a href="https://www.jobboom.com/carriere/la-motivation-vient-dans-l-action">https://www.jobboom.com/carriere/la-motivation-vient-dans-l-action</a>/<br></p>czamfrancehttp://www.blogger.com/profile/04781109738624096297noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-15721646.post-57808831537126306222023-10-07T11:50:00.001+02:002023-10-07T11:50:29.382+02:00archéologie l’archéologie est, par excellence, la science qui ramasse les miettes du temps<div><br></div><div>Fragment de texte</div>czamfrancehttp://www.blogger.com/profile/04781109738624096297noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-15721646.post-12262014688313177872023-10-06T15:59:00.002+02:002023-10-06T15:59:35.997+02:00L économie de surveillance <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgRjlcVXgHwl0p-LxLyX4vH7MO9JI1_WtK_4CCg9N6YakhqJazrFOGPpBJbByCz0CW13VrIZrWrGj11ksZbcT9L-LeZeU0cvRKLM2_akmebDFYLykQZ8TjxPcen5HqH7cfTEyNjGJRWT1nrgwzNjtnXcLJdK__ZeRiqW_mqI_acs-7jhcd0Yqjt/s3682/IMG_20231005_165643.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3682" data-original-width="2475" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgRjlcVXgHwl0p-LxLyX4vH7MO9JI1_WtK_4CCg9N6YakhqJazrFOGPpBJbByCz0CW13VrIZrWrGj11ksZbcT9L-LeZeU0cvRKLM2_akmebDFYLykQZ8TjxPcen5HqH7cfTEyNjGJRWT1nrgwzNjtnXcLJdK__ZeRiqW_mqI_acs-7jhcd0Yqjt/w134-h200/IMG_20231005_165643.jpg" width="134" /></a></div><br /><p><br /></p><p>L’économie de surveillance repose sur un principe de subordination et de hiérarchie. L’ancienne réciprocité entre les entreprises et les utilisateurs s’efface derrière le projet consistant à extraire une plus-value de nos agissements à des fins conçues par d’autres — vendre de la publicité. Nous ne sommes plus les sujets de la réalisation de la valeur. Nous ne sommes pas non plus, comme d’aucuns l’ont affirmé, le « produit » que vend Google. Nous sommes les objets dont la matière est extraite, expropriée, puis injectée dans les usines d’intelligence artificielle de Google qui fabriquent les produits prédictifs vendus aux clients réels : les entreprises qui paient pour jouer sur les nouveaux marchés comportementaux.</p><p><br /></p><p>l’expérience humaine se trouve marchandisée par le capitalisme de surveillance pour renaître sous forme de « comportements ». Traduits en données, ces derniers prennent place dans l’interminable file destinée à alimenter les machines conçues pour en faire des prédictions qui s’achètent et se vendent.</p><p><br /></p><p>Pour obtenir des prédictions comportementales très précises et donc très lucratives, il faut sonder nos particularités les plus intimes. Ces opérations d’approvisionnement visent notre personnalité, nos humeurs, nos émotions, nos mensonges et nos fragilités. Tous les niveaux de notre vie personnelle sont automatiquement captés et comprimés en un flux de données à destination des chaînes de montage qui produisent de la certitude.</p><p><br /></p><p>le plus sûr de prédire le comportement reste d’intervenir à la source : en le façonnant. J’appelle « économies de l’action » ces processus inventés pour y parvenir : des logiciels configurés pour intervenir dans des situations réelles sur des personnes et des choses réelles. Toute l’architecture numérique de connexion et de communication est désormais mobilisée au service de ce nouvel objectif. Ces interventions visent à augmenter la certitude en influençant certaines attitudes : elles ajustent, adaptent, manipulent, enrôlent par effet de groupe, donnent un coup de pouce. Elles infléchissent nos conduites dans des directions particulières, par exemple en insérant une phrase précise dans notre fil d’actualités, en programmant l’apparition au moment opportun d’un bouton « achat » </p><p>loin de la Silicon Valley, salivent à leur tour à l’idée des profits issus de la surveillance. En particulier les assureurs automobiles, impatients de mettre en place la télématique — les systèmes de navigation et de contrôle des véhicules. Ils savent depuis longtemps que les risques d’accident sont étroitement corrélés au comportement et à la personnalité du conducteur, mais, jusqu’ici, ils n’y pouvaient pas grand-chose. Un rapport des services financiers du cabinet de conseil Deloitte recommande désormais la « minimisation du risque » (un euphémisme qui, chez un assureur, désigne la nécessité de garantir les profits) à travers le suivi et la sanction de l’assuré en temps réel — une approche baptisée « assurance au comportement ». </p><p><br /></p><p>Auparavant vice-président de Google Maps et responsable de Street View, M. Hanke a créé en 2010 sa propre rampe de lancement au sein de Google : Niantic Labs, l’entreprise à l’origine de Pokémon Go. Il caressait l’ambition de prendre possession du monde en le cartographiant. Il avait déjà fondé Keyhole, une start-up de cartographie virtuelle à partir d’images satellites financée par la Central Intelligence Agency (CIA) puis rachetée par Google, qui l’a rebaptisée Google Earth. </p><p>L’apogée de Pokémon Go, à l’été 2016, signait l’accomplissement du rêve porté par le capitalisme de surveillance : un laboratoire vivant de la modification comportementale qui conjuguait avec aisance échelle, gamme et action. L’astuce de Pokémon Go consistait à transformer un simple divertissement en un jeu d’un ordre très différent : celui du capitalisme de surveillance — un jeu dans le jeu. Tous ceux qui, rôdant dans les parcs et les pizzerias, ont investi la ville comme un terrain d’amusement servaient inconsciemment de pions sur ce second échiquier bien plus important.</p><p><br /></p><p>Shoshana Zuboff</p><p>Professeure émérite à la Harvard Business School. Auteure de The Age of Surveillance Capitalism : The Fight for a Human Future at the New Frontier of Power, Public Affairs, New York, 2019</p><p>Source</p><p><a href="https://www.monde-diplomatique.fr/2019/01/">https://www.monde-diplomatique.fr/2019/01/ ZUBOFF/59443#nh1</a></p><p><br /></p>czamfrancehttp://www.blogger.com/profile/04781109738624096297noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-15721646.post-40354264067603533082023-10-06T15:52:00.002+02:002023-10-06T15:52:31.984+02:00Divertissement :danger ? <p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjqVdtg-uXPkveBlLsMpRjKUeadZx5no67aEw5O_1nzKEYwWDX8NlQHCKHWrmXK_uefFBbkkk4-3ttze65qyStIkI3krFriRkEftQTa5J6KCuMxK5DoH1Z_zbyV1g3paOc9gmLX5NPlsxkpzr81FXF7MWidZuPSIxCiJSOmvXqmaprUFs9WBwhC/s4141/IMG_20231005_165109.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="4141" data-original-width="2905" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjqVdtg-uXPkveBlLsMpRjKUeadZx5no67aEw5O_1nzKEYwWDX8NlQHCKHWrmXK_uefFBbkkk4-3ttze65qyStIkI3krFriRkEftQTa5J6KCuMxK5DoH1Z_zbyV1g3paOc9gmLX5NPlsxkpzr81FXF7MWidZuPSIxCiJSOmvXqmaprUFs9WBwhC/w140-h200/IMG_20231005_165109.jpg" width="140" /></a></div><br /><p></p><p>Le cinéaste Robert Bresson le notait déjà : « Cinéma, radio, télévision, magazines sont une école d’inattention : on regarde sans voir, on écoute sans entendre [2]. »</p><p>pour Pascal, faire diversion, c’est tromper l’attente en lui donnant un faux but, afin de cacher le vrai. </p><p>Le divertissement n’a donc qu’une « fin », qui est de cacher la vraie « fin » (L 127),</p><p>ne pas laisser l’homme être en souci de lui-même, lui permettre de fuir loin de lui, afin qu’il ne soit plus en charge de sa vie. Le divertissement est ainsi la gestion de l’inconstance des distractions. Un tel mouvement est, par nature, sans fin. Il ne cesse de se nourrir de lui-même, car son arrêt ferait courir le risque de laisser revenir ce que chaque forme du divertissement a pour fonction de masquer, l’ennui comme révélateur de la précarité de l’existence.</p><p>Pascal fait une « extrême différence » entre celui qui cherche par l’instruction ce qu’il en est de sa destination et celui qui vit par rapport à celle-ci dans une pure insouciance. Le premier échoue immanquablement, car, ultimement, l’instruction par la raison — tout le « Pari » ne montre que cela — reste muette. Mais, quant aux insensés qui se flattent de vivre sans rien vouloir savoir, Pascal donne leur figure comme « monstrueuse » : « Cette négligence en une affaire où il s’agit d’eux-mêmes, de leur éternité, de leur tout, m’irrite plus qu’elle ne m’attendrit ; elle m’étonne et m’épouvante : c’est un monstre pour moi. » L’insensé dit : « Comme je ne sais d’où je viens, aussi je ne sais où je vais […]. Et de tout cela, je conclus que je dois donc […] me laisser mollement conduire à la mort, dans l’incertitude de ma condition future. » A quoi Pascal, en une objection radicale, répond : « Qui souhaiterait d’avoir pour ami un homme qui discourt de cette manière ? » Il y va ici d’un trait d’essence de l’amitié, car, avec qui se méprise assez pour être indifférent à son propre sort, il n’y a nulle communauté humaine possible. Un tel « monstre » ne peut être qu’un ange ou une bête. Il est l’ange qui fait la bête.</p><p><a href="https://www.cairn.info/revue-etudes-2001-12-page-631.htm">https://www.cairn.info/revue-etudes-2001-12-page-631.htm</a></p><p><br /></p>czamfrancehttp://www.blogger.com/profile/04781109738624096297noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-15721646.post-60735767746765124772023-10-06T15:47:00.005+02:002023-10-06T15:47:53.862+02:00Méthode experimentale<p> </p><p>Définie par le chimiste Michel-Eugène Chevreul en 1856 : « Un phénomène frappe vos sens ; vous l’observez avec l’intention d’en découvrir la cause, et pour cela, vous en supposez une dont vous cherchez la vérification en instituant une expérience. Le raisonnement suggéré par l'observation des phénomènes institue donc des expériences (…), et ce raisonnement constitue la méthode que j’appelle expérimentale, parce qu’en définitive l’expérience est le contrôle, le critérium de l’exactitude du raisonnement dans la recherche des causes ou de la vérité »[1].</p><p><br /></p><p>[1]</p><p>Chevreul Michel-Eugène, Lettres adressées à M. Villemain sur la méthode en général et sur la définition du mot "fait" : relativement aux sciences, aux lettres, aux beaux-arts, etc., etc., Paris, Garnier Frères, 1856, p. 27-29.</p><div><br /></div>czamfrancehttp://www.blogger.com/profile/04781109738624096297noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-15721646.post-20903296101046016352023-10-06T15:07:00.004+02:002023-10-06T15:07:25.873+02:00Unité de l Écrit son et image<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiBcHxJh6VwJ4KTnhLfJC9MOYFDS1c5fi-9304xf7NZccC-vqtyyPErjRX9P-uc0GaCa35Czyvk6Lk853iKgtagDA2VvLH9ogqaeVX8bl2xWGTKtygr5jtRmYwEfNrcUlvvUzGVwwrCAlOmsmCkKeaBD8gmrefaYa1twpbRMhyphenhyphenU54_YJ5XCIkTh/s3827/IMG_20231005_163402.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3827" data-original-width="2569" height="164" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiBcHxJh6VwJ4KTnhLfJC9MOYFDS1c5fi-9304xf7NZccC-vqtyyPErjRX9P-uc0GaCa35Czyvk6Lk853iKgtagDA2VvLH9ogqaeVX8bl2xWGTKtygr5jtRmYwEfNrcUlvvUzGVwwrCAlOmsmCkKeaBD8gmrefaYa1twpbRMhyphenhyphenU54_YJ5XCIkTh/w249-h164/IMG_20231005_163402.jpg" width="249" /></a></div><br /><p><br /></p><p>pour communiquer, trois systèmes de signes : l’écrit, le son et l’image. Chacun de ces éléments a été inducteur d’un système technique. L’écrit a donné l’édition, l’imprimerie, le livre, le journal, la linotypie, la typographie, la machine à écrire, etc. Tout comme le son a donné le langage, la radio, le magnétophone, le téléphone ou le disque. L’image a produit la peinture, la gravure, la bande dessinée, la photographie, le cinéma, la télévision, la vidéo, etc.</p><p><br /></p><p>La révolution industrielle, à la fin du XVIIIe siècle, s’était produite quand la machine à vapeur avait remplacé le muscle et la force physique ; dans la mutation technologique actuelle, ce qui est remplacé, ce n’est plus le muscle mais le cerveau...</p><p>La révolution numérique fait converger les trois systèmes de signes vers un équivalent unique. Ecrit, son et image s’expriment désormais en bits. Les bits véhiculent indifféremment du texte, du son ou de l’image. Et le même « tuyau » permet d’acheminer ces bits à la vitesse de la lumière... Cela a totalement transformé le monde des médias et du divertissement.</p><p><br /></p><p>https://www.monde-diplomatique.fr/2002/05/RAMONET/8873</p><p><br /></p><p><br /></p><p><br /></p>czamfrancehttp://www.blogger.com/profile/04781109738624096297noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-15721646.post-56900132023658332612023-03-23T22:21:00.000+01:002023-03-23T22:21:01.255+01:00diagnostic précis de l’État social Alain Supiot<iframe allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share" allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/3e98W6l3LuA" title="YouTube video player" width="560"></iframe>
<p style="text-align: justify;"> <span style="background-color: white; color: #0f0f0f; white-space: pre-wrap;"><span style="font-family: arial;">Leçon inaugurale de Alain Supiot prononcée le 29 novembre 2012.</span></span></p><span style="background-color: white;"><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #0f0f0f; font-family: arial; white-space: pre-wrap;"><a href="https://www.college-de-france.fr/chaire/alain-supiot-etat-social-et-mondialisation-analyse-juridique-des-solidarites-chaire-statutaire/biography">Alain Supiot </a>est professeur du Collège de France et titulaire de la chaire État social et mondialisation : analyse juridique des solidarités.</span></div><span style="font-family: arial;"><div style="text-align: justify;"><span style="color: #0f0f0f; white-space: pre-wrap;"><br /></span></div><div style="color: #0f0f0f; text-align: justify; white-space: pre-wrap;">L’histoire juridique de l’édification de l’État social donne une idée de sa grandeur. Mais ce souverain débonnaire, tolérant la contestation et répondant du bien-être de ses sujets, semble aujourd’hui frappé de misère. Exposé par l’ouverture de ses frontières commerciales à des risques financiers systémiques, il voit ses ressources s’effriter et ses charges augmenter. D’inquiétants docteurs se pressent à son chevet. Certains lui prescrivent saignée sur saignée, tandis que d’autres dressent déjà son acte de décès. Plutôt que de cette médecine létale, c’est d’un diagnostic précis de l’État social dont nous avons besoin.</div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #0f0f0f; white-space: pre-wrap;"><br /></span></div><span style="color: #0f0f0f; white-space: pre-wrap;">Texte intégral de la leçon inaugurale et traduction en coréen, anglais, espagnol, grec :
<div style="text-align: justify;"><a class="yt-core-attributed-string__link yt-core-attributed-string__link--display-type yt-core-attributed-string__link--call-to-action-color" force-new-state="true" href="https://www.youtube.com/redirect?event=video_description&redir_token=QUFFLUhqblF0SWQ5U1o2dk5mazNHU0tnejlkbEVWdFJ2QXxBQ3Jtc0tsQURtV1ZhZTN4aXJqeFVhT3IwZ1BaYVM3RXdjN1puRGFYN2wzZTV4TVROSE9oR3B6bnE1UnFOTDE5YTM3SldrdTZBZERDbWExZElWYXZ0QWgzamcwa211NXhfU0l5TTI3ekZPamdxNm5RNDROV1dmWQ&q=https%3A%2F%2Fwww.college-de-france.fr%2Fsite%2Falain-supiot%2Finaugural-lecture-2012-11-29-18h00.htm&v=3e98W6l3LuA" rel="nofollow" style="display: inline; text-decoration-line: none;" tabindex="0" target="_blank">https://www.college-de-france.fr/site...</a></div></span><div style="text-align: justify;"><span style="color: #0f0f0f; white-space: pre-wrap;"><br /></span></div><span style="color: #0f0f0f; white-space: pre-wrap;">Retrouvez tous ses enseignements :
<div style="text-align: justify;"><a class="yt-core-attributed-string__link yt-core-attributed-string__link--display-type yt-core-attributed-string__link--call-to-action-color" force-new-state="true" href="https://www.youtube.com/redirect?event=video_description&redir_token=QUFFLUhqbHdwb0ZkYXA0RFR1a01hbm5vcGhRXzZjc2VxZ3xBQ3Jtc0trUkZVTzRPUm1VRjRmMGRjZmMzbnp2YllPWHhwMkRwT0U4MG85QW5Cc0Q0VnpoZjlKc3JDY3JqQV9XR3FURUQzSzFjYmJxc1JGREVWaFdXMUd0T0NhY3NkYkd1bTFqcE9MR3czbGsxM01GVVFPWTFuZw&q=https%3A%2F%2Fwww.college-de-france.fr%2Fsite%2Falain-supiot&v=3e98W6l3LuA" rel="nofollow" style="display: inline; text-decoration-line: none;" tabindex="0" target="_blank">https://www.college-de-france.fr/site...</a></div></span><div style="text-align: justify;"><span style="color: #0f0f0f; white-space: pre-wrap;"><br /></span></div><span style="color: #0f0f0f; white-space: pre-wrap;">Le Collège de France est une institution de recherche fondamentale dans tous les domaines de la connaissance et un lieu de diffusion du « savoir en train de se faire » ouvert à tous.
Les cours, séminaires, colloques sont enregistrés puis mis à disposition du public sur le site internet du Collège de France.
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<div style="text-align: justify;"><a class="yt-core-attributed-string__link yt-core-attributed-string__link--display-type yt-core-attributed-string__link--call-to-action-color" force-new-state="true" href="https://www.youtube.com/redirect?event=video_description&redir_token=QUFFLUhqbFNEVFdtX3ZFUm1BQlVlR3JYdFdHTEtYQ0NXd3xBQ3Jtc0tseU5wQjVHWGZoREk2TXhnbkdJUmZGdExUak9sVGRTajRJTHBMZWNTMmt6V3ZRd2ZnNlV6bzNpczRsWTBCTHdKY01fdHYzeEh5VlFxTXlrOHkyRlhaVjNQNnJIZzh5bUY1Wjh0dUxsLW5nNFRpMGxBaw&q=https%3A%2F%2Fwww.college-de-france.fr%2F&v=3e98W6l3LuA" rel="nofollow" style="display: inline; text-decoration-line: none;" tabindex="0" target="_blank">https://www.college-de-france.fr</a></div></span></span></span>czamfrancehttp://www.blogger.com/profile/04781109738624096297noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-15721646.post-84357530845216037342023-03-23T20:59:00.000+01:002023-03-23T20:59:13.554+01:00La fabrique du consentement <p style="text-align: justify;"><span style="background-color: white; font-family: arial; font-size: medium;"> Ariane Bilheran <span style="color: #0f0f0f; white-space: pre-wrap;">Diplômée de l’École normale supérieure (Ulm), Ariane Bilheran est philosophe, psychologue clinicienne et docteur en psychopathologie. </span><span style="color: #0f0f0f; white-space: pre-wrap;">Spécialiste de l’étude des manipulations, de la perversion, de la paranoïa et du harcèlement, elle a publié de nombreux ouvrages consacrés à ces thématiques.</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="background-color: white; color: #0f0f0f; font-family: arial; font-size: medium; white-space: pre-wrap;">Pour Ariane Bilheran, l<b>e discours proposé aux masses</b> est d’ailleurs voué à évoluer et à investir d’autres champs afin de <b>permettre au pouvoir</b> totalitaire <b>de maintenir son ascendant sur la population.</b></span></p><span style="background-color: white; color: #0f0f0f; font-family: arial; font-size: medium;"><div style="text-align: justify;"><span style="white-space: pre-wrap;">« Il faut continuer à exciter les foules et à entretenir la peur pour pouvoir obtenir la soumission. Si on fige un seul discours, au bout d'un moment le cerveau humain est fait de telle façon qu'il va commencer à interroger ce discours figé. Il va sortir de la peur, de la sidération et commencer à interroger ce discours qui va lui paraître totalement irrationnel et paradoxal », observe</span><a href="https://www.arianebilheran.com/" style="white-space: pre-wrap;"> Ariane Bilheran.</a></div><div style="text-align: justify;"><br /></div></span><iframe allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share" allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube-nocookie.com/embed/aBteW4dSycM" title="YouTube video player" width="560"></iframe><div><br /><div><span style="background-color: white; color: #0f0f0f; font-family: arial; text-align: justify; white-space: pre-wrap;"><span style="font-size: x-small;">Les 24 et 25 septembre 2022, Ariane Bilheran participait à un colloque sur la crise sanitaire </span></span></div><div><span style="background-color: white; color: #0f0f0f; font-family: arial; text-align: justify; white-space: pre-wrap;"><span style="font-size: x-small;">organisé dans la région de Marseille.</span></span></div></div>czamfrancehttp://www.blogger.com/profile/04781109738624096297noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-15721646.post-43495142954990726082023-03-14T22:44:00.003+01:002023-03-14T23:02:50.709+01:00Pierre Legendre <p><span style="background-color: white; font-family: arial;"><span style="font-size: medium;">Pierre Legendre est décédé ce 3 mars 2023</span></span></p><p><span style="background-color: white; font-family: arial;"><span></span></span></p><div class="field field-name-field-biographie field-type-text-long field-label-hidden" style="background-color: #fbf8f4; box-sizing: inherit; margin-bottom: 2rem;"><div class="field-items" style="box-sizing: inherit; line-height: normal;"><div class="field-item even" style="box-sizing: inherit; line-height: normal;"><p style="box-sizing: inherit; line-height: normal; margin: 0px 0px 1rem; text-align: justify;"><span style="font-family: trebuchet; font-size: medium;"><i>Né en 1930, Pierre Legendre est docteur en histoire du droit romain et du droit canonique, agrégé de droit romain et d’histoire du droit, et professeur des facultés de droit. Il est professeur émérite à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et directeur d'études honoraire à l'École pratique des hautes études, section des Sciences religieuses. Il a également été expert auprès d'organisations internationales (Unesco).</i></span></p><p style="box-sizing: inherit; line-height: normal; margin: 0px 0px 1rem; text-align: justify;"><span style="font-family: trebuchet; font-size: medium;"><i>Ses recherches portent notamment sur les fondements du pouvoir, le phénomène religieux, la structure généalogique des sociétés, la construction de l'État et du droit ou l’enveloppe esthétique des cultures. Il fonde, à travers son œuvre, les bases d'une discipline qu'il nomme <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Anthropologie_dogmatique" style="background: transparent; box-sizing: inherit; color: #000066; line-height: normal; text-decoration-line: none; transition: all 0.4s ease 0s;" target="_blank">anthropologie dogmatique</a>.Il a écrit le texte de <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Legendre_(juriste)#Documentaires" style="background: transparent; box-sizing: inherit; color: #000066; line-height: normal; text-decoration-line: none; transition: all 0.4s ease 0s;" target="_blank">trois films documentaires</a> inspirés de sa pensée et <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Legendre_(juriste)#Ouvrages" style="background: transparent; box-sizing: inherit; color: #000066; line-height: normal; text-decoration-line: none; transition: all 0.4s ease 0s;" target="_blank">de nombreux ouvrages</a>.→ Voir également le site <a href="http://arsdogmatica.com/" style="background: transparent; box-sizing: inherit; color: #000066; line-height: normal; text-decoration-line: none; transition: all 0.4s ease 0s;" target="_blank">arsdogmatica.com</a>. </i></span></p><p style="box-sizing: inherit; line-height: normal; margin: 0px 0px 1rem; text-align: justify;"><span style="background-color: white; color: #0f1111;"><span style="font-family: trebuchet; font-size: medium;"><i>Fin connaisseur des soubassements de l'Occident, il a étudié les fondements du pouvoir, le phénomène religieux, la structure généalogique des sociétés, les montages de l'État et du droit, l'enveloppe esthétique des cultures, en tenant compte de la découverte de l'inconscient par Freud comme un acquis des savoirs modernes. Il a rassemblé ces éléments en définissant un nouveau champ : l'anthropologie dogmatique.</i></span></span></p><p style="box-sizing: inherit; line-height: normal; margin: 0px 0px 1rem; text-align: justify;"><span style="color: #0f1111; font-family: trebuchet; font-size: medium;"><i>LIVRES </i></span></p><p style="box-sizing: inherit; line-height: normal; margin: 0px 0px 1rem; text-align: justify;"><span style="color: #0f1111; font-family: trebuchet; font-size: medium;"><i><a href="https://arsdogmatica.com/">https://arsdogmatica.com/</a></i></span></p><p style="box-sizing: inherit; line-height: normal; margin: 0px 0px 1rem; text-align: justify;"><span style="color: #0f1111; font-family: trebuchet; font-size: medium;"><i><a href="https://www.fayard.fr/meme-auteur/103822">https://www.fayard.fr/meme-auteur/103822</a></i></span></p><p style="box-sizing: inherit; line-height: normal; margin: 0px 0px 1rem; text-align: justify;"><i style="color: #0f1111; font-family: trebuchet; font-size: large;"><a href="https://www.chartes.psl.eu/fr/actualite/inexplore">https://www.chartes.psl.eu/fr/actualite/inexplore</a></i></p><p style="box-sizing: inherit; line-height: normal; margin: 0px 0px 1rem; text-align: justify;"><span style="font-family: trebuchet; font-size: medium;"><i><b><u>revue de presse :</u></b></i></span></p><p style="box-sizing: inherit; line-height: normal; margin: 0px 0px 1rem; text-align: justify;"><span style="font-family: trebuchet; font-size: medium;"><i><span face=""The Antiqua B", Georgia, Droid-serif, serif" style="background-color: white; text-align: start;">"Juriste iconoclaste, psychanalyste inclassable, érudit à l’humour ravageur, auteur d’une œuvre immense traduite en plusieurs langues, Pierre Legendre, mort le 2 mars, à 92 ans, n’a cessé de dénoncer toutes les expériences dites </span><span face=""The Antiqua B", Georgia, Droid-serif, serif" style="background-color: white; box-sizing: inherit; text-align: start;">« nihilistes »</span><span face=""The Antiqua B", Georgia, Droid-serif, serif" style="background-color: white; text-align: start;"> du XX</span><sup style="background-color: white; box-sizing: inherit; line-height: 0; text-align: start;">e</sup><span face=""The Antiqua B", Georgia, Droid-serif, serif" style="background-color: white; text-align: start;"> siècle ",</span></i><i style="text-align: left;"><a href="https://www.lemonde.fr/disparitions/article/2023/03/06/le-juriste-pierre-legendre-est-mort_6164309_3382.html">https://www.lemonde.fr</a></i></span></p><p style="box-sizing: inherit; line-height: normal; margin: 0px 0px 1rem; text-align: justify;"><span style="font-family: trebuchet; font-size: medium;"><span style="background-color: #f8f8f8; color: #191919; letter-spacing: 0.1px; text-align: start;"><i>"Avec la trop discrète disparition de Pierre Legendre, juriste, philosophe et psychanalyste né en 1930, nous perdons notre Jean Pic de la Mirandole contemporain. Son travail riche de plus de quarante ouvrages nous met en présence des grands mots, les mots-monuments de l’Occident : politique, dogme et loi. "</i></span><span style="letter-spacing: 0.1px; text-align: left;"><span style="color: #191919;"><i><a href="https://www.liberation.fr/idees-et-debats/tribunes/ce-que-nous-devons-a-pierre-legendre-20230313_WSDRNBUIIBCOVO6CQNWECUPSFU/">https://www.liberation.fr</a></i></span></span></span></p><p></p><div class="fig-premium-paywall" data-context="was @visible" data-js-gtm="{"customAction":"Affichage_Paywall_paywall_auto","customCategorie":"conversion","customLabel":"bGVmaWdhcm8uZnJfX2JhYmVlOGRlLWJjNDAtMTFlZC05NTAyLTY2MTkwMjFhZTc3MV9fQXJ0aWNsZQ==_\u00abHommage \u00e0 Pierre Legendre, penseur de notre modernit\u00e9\u00bb_574","event":"customEventSPE"}" data-module="fig-paragraph-with-paywall" id="fig-premium-paywall" style="-webkit-text-stroke-width: 0px; background-color: white; border: 0px; box-sizing: border-box; color: #163860; font-feature-settings: inherit; font-kerning: inherit; font-optical-sizing: inherit; font-stretch: inherit; font-style: normal; font-variant-alternates: inherit; font-variant-caps: normal; font-variant-east-asian: inherit; font-variant-ligatures: normal; font-variant-numeric: inherit; font-variation-settings: inherit; letter-spacing: normal; line-height: inherit; margin: 0px; orphans: 2; padding: 0px; position: relative; text-align: center; text-decoration-color: initial; text-decoration-style: initial; text-decoration-thickness: initial; text-indent: 0px; text-transform: none; vertical-align: baseline; white-space: normal; widows: 2; word-spacing: 0px;"></div><p></p><p class="fig-paragraph" style="background-color: white; border: 0px; box-sizing: border-box; font-feature-settings: inherit; font-kerning: inherit; font-optical-sizing: inherit; font-stretch: inherit; font-variant-alternates: inherit; font-variant-east-asian: inherit; font-variant-numeric: inherit; font-variation-settings: inherit; line-height: 1.55556; margin: 16px 0px; orphans: 2; padding: 0px; text-align: justify; text-decoration-color: initial; text-decoration-style: initial; text-decoration-thickness: initial; text-indent: 0px; vertical-align: baseline; widows: 2;"><span style="font-family: trebuchet; font-size: medium;"><span style="-webkit-text-stroke-width: 0px; font-variant-caps: normal; font-variant-ligatures: normal; letter-spacing: normal; text-transform: none; white-space: normal; word-spacing: 0px;"><i>"On ne peut que s’étonner de l’étonnant silence qui entoure la disparition de <a data-fig-domain="LEFIGARO" data-fig-type="Article" data-gtm-custom-action="crossclick" data-gtm-custom-categorie="navigation" data-gtm-custom-label="Contextuel" data-gtm-event="customEventSPE" href="https://www.lefigaro.fr/vox/politique/2015/12/31/31001-20151231ARTFIG00177-pierre-legendre-pourquoi-est-il-si-difficile-de-definir-l-etat-en-france.php" style="border: 0px; box-sizing: border-box; cursor: pointer; font-feature-settings: inherit; font-kerning: inherit; font-optical-sizing: inherit; font-stretch: inherit; font-variant: inherit; font-variation-settings: inherit; line-height: inherit; margin: 0px; padding: 0px; transition: color 0.3s ease-in 0s; vertical-align: baseline;">cet esprit si foisonnant qui a navigué parmi d’innombrables et très éclectiques domaines</a>, porté par un style inimitable et puissant. Parmi les notions explorées par le fondateur de l’anthropologie dogmatique, nous retiendrons une idée particulièrement éclairante pour notre époque, celle d’un Dominium Mundi prenant corps aujourd’hui dans les logiques utilitaristes du Management. Méprisant la norme et l’autorité, le positivisme a sapé l’humanisme au nom de la raison". </i></span><span style="background-color: #fbf8f4;"><i><a href="https://www.lefigaro.fr/vox/societe/hommage-a-pierre-legendre-penseur-de-notre-modernite-20230306">https://www.lefigaro.fr</a></i></span></span></p><p class="fig-paragraph" style="background-color: white; border: 0px; box-sizing: border-box; font-feature-settings: inherit; font-kerning: inherit; font-optical-sizing: inherit; font-stretch: inherit; font-variant-alternates: inherit; font-variant-east-asian: inherit; font-variant-numeric: inherit; font-variation-settings: inherit; line-height: 1.55556; margin: 16px 0px; orphans: 2; padding: 0px; text-align: justify; text-decoration-color: initial; text-decoration-style: initial; text-decoration-thickness: initial; text-indent: 0px; vertical-align: baseline; widows: 2;"><span style="font-size: medium;"><span style="background-color: #fbf8f4; font-family: trebuchet;"><i>Lors de sa <a href="https://www.youtube.com/watch?v=3e98W6l3LuA&ab_channel=Sciencessociales-Coll%C3%A8gedeFrance" target="_blank">leçon inaugurale au Collège de France, Alain Supiot</a> rendra, lui, hommage à Pierre Legendre en ces termes: “Ma dette à votre égard, cher Pierre Legendre, est trop considérable pour que je puisse m’en acquitter un jour mais c’est justice de la reconnaître publiquement en ces lieux”.</i></span></span></p><p class="fig-paragraph" style="background-color: white; border: 0px; box-sizing: border-box; font-feature-settings: inherit; font-kerning: inherit; font-optical-sizing: inherit; font-stretch: inherit; font-variant-alternates: inherit; font-variant-east-asian: inherit; font-variant-numeric: inherit; font-variation-settings: inherit; line-height: 1.55556; margin: 16px 0px; orphans: 2; padding: 0px; text-align: justify; text-decoration-color: initial; text-decoration-style: initial; text-decoration-thickness: initial; text-indent: 0px; vertical-align: baseline; widows: 2;"><span style="font-size: medium;"><span style="background-color: #fbf8f4; font-family: trebuchet;"></span></span></p><div><h6 style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #333333; letter-spacing: -0.03em; line-height: 1.3; margin-bottom: 15px; margin-top: 45px; text-align: justify;"><span style="box-sizing: border-box;"><span style="font-family: trebuchet; font-size: medium;"><i style="font-weight: normal;">« Le dogmatisme consiste à faire comme si le pouvoir existait, comme s’il était un corps muni d’une bouche, et comme si, partant d’une telle fiction, cet être-là parlait pour produire le seul effet attendu : dire la vérité. » P. Legendre, <span style="box-sizing: border-box;">L’empire de la vérité. Introduction aux espaces dogmatiques industriels, </span>Fayard (p. 17)</i></span></span></h6><h6 style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #333333; letter-spacing: -0.03em; line-height: 1.3; margin-bottom: 15px; margin-top: 45px; text-align: justify;"><span style="box-sizing: border-box;"><span style="font-family: trebuchet; font-size: medium;"><i style="font-weight: normal;">« Ce travail pour généraliser la fiction, l’entretenir ou en réparer les pannes, est à l’œuvre dans chaque système d’organisation, en chaque parcelle d’institution, car partout la légalité fonctionne non pas pour faire marcher seulement, mais comme discours devant reproduire théâtralement la vérité. De là son accompagnement d’esthétique. La fonction dogmatique est aménagée et stylisée » <span style="box-sizing: border-box;">(</span>Ibid<span style="box-sizing: border-box;">, </span>p. 23)</i></span></span></h6><h6 style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #333333; letter-spacing: -0.03em; line-height: 1.3; margin-bottom: 15px; margin-top: 45px; text-align: justify;"><span style="font-family: trebuchet; font-size: medium;"><i style="font-weight: normal;">«L’anonymat des voix qui parlent et la mise au silence des voix qui parlent sont au programme de tous les systèmes » ( Ibid, p. 120.)</i></span></h6><h6 style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #333333; letter-spacing: -0.03em; line-height: 1.3; margin-bottom: 15px; margin-top: 45px; text-align: justify;"><span style="box-sizing: border-box;"><span style="font-family: trebuchet; font-size: medium;"><i style="font-weight: normal;"> « D’abord, il faut sortir de la conception linéaire de l’histoire, pour introduire l’idée d’une histoire sédimentaire ; autrement dit, le passé est refoulé, mais ne disparaît jamais. (…) D’autre part, quand on est dans cette conception non plus linéaire de l’histoire, mais sédimentaire, on comprend que les montages institutionnels, les institutions ont affaire à la construction de la Raison. Il faut se souvenir qu’il y a un domaine où le principe de non-contradiction ne joue pas ; c’est ce qui se passe quand l’autre scène, la scène inconsciente, se dévoile sans notre contrôle pendant la trêve du sommeil ; c’est le règne du “tout est possible”, et le rêve, personne ne le maîtrise. En revanche, sur la scène de la réalité, au contraire, c’est le règne du principe de non-contradiction. C’est sur la base de ce double registre que se construit l’humanité. Et par voie de conséquence, le monde social, c’est d’abord une construction d’interprétations, fondamentalement une affaire langagière, avec tout ce que cela comporte. J’ai introduit ce concept de <span style="box-sizing: border-box;">Texte </span>(avec majuscule) comme l’équivalent du concept de société, de culture, de civilisation. Et ça porte à conséquence pour penser le politique. Pourquoi ? » Pierre Legendre, <span style="box-sizing: border-box;">Vues éparses. Entretiens radiophoniques avec Philippe Petit</span>, éditions Mille et une nuits, 2009 (p. 33-34)</i></span></span></h6></div><div><span style="box-sizing: border-box;"><span style="font-family: arial; font-size: small;"><i><br /></i></span></span></div><p class="fig-paragraph" style="-webkit-text-stroke-width: 0px; background-color: white; border: 0px; box-sizing: border-box; color: #163860; font-family: noto-serif, Georgia, Verdana, Times, "Times New Roman", Garamond, Palatino, serif; font-feature-settings: inherit; font-kerning: inherit; font-optical-sizing: inherit; font-size: 1.125rem; font-stretch: inherit; font-style: normal; font-variant-alternates: inherit; font-variant-caps: normal; font-variant-east-asian: inherit; font-variant-ligatures: normal; font-variant-numeric: inherit; font-variation-settings: inherit; font-weight: 400; letter-spacing: normal; line-height: 1.55556; margin: 16px 0px; orphans: 2; padding: 0px; text-align: justify; text-decoration-color: initial; text-decoration-style: initial; text-decoration-thickness: initial; text-indent: 0px; text-transform: none; vertical-align: baseline; white-space: normal; widows: 2; word-spacing: 0px;">VIDEOS </p><p class="fig-paragraph" style="-webkit-text-stroke-width: 0px; background-color: white; border: 0px; box-sizing: border-box; color: #163860; font-family: noto-serif, Georgia, Verdana, Times, "Times New Roman", Garamond, Palatino, serif; font-feature-settings: inherit; font-kerning: inherit; font-optical-sizing: inherit; font-size: 1.125rem; font-stretch: inherit; font-style: normal; font-variant-alternates: inherit; font-variant-caps: normal; font-variant-east-asian: inherit; font-variant-ligatures: normal; font-variant-numeric: inherit; font-variation-settings: inherit; font-weight: 400; letter-spacing: normal; line-height: 1.55556; margin: 16px 0px; orphans: 2; padding: 0px; text-align: justify; text-decoration-color: initial; text-decoration-style: initial; text-decoration-thickness: initial; text-indent: 0px; text-transform: none; vertical-align: baseline; white-space: normal; widows: 2; word-spacing: 0px;"><br /></p></div><iframe allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share" allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/iaE13vJfc28" title="YouTube video player" width="560"></iframe></div></div>
<iframe allowfullscreen="" class="wmvid" frameborder="0" height="325" src="https://www.4tempsdumanagement.com/embed/5295/?title=1&auteur=1&" webkitallowfullscreen="" width="432"></iframe><div><br /></div><div><span style="font-family: arial;">Dominium mundi, L'Empire du management est un téléfilm documentaire de Gérald Caillat, Pierre Legendre et Pierre-Olivier Bardet, produit pour la chaîne Arte en 2007</span></div><div><span style="font-family: arial;">.</span></div><div><span style="font-family: trebuchet;"><br /></span></div><div><div class="a-section a-spacing-small a-padding-small" style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #0f1111; font-family: Arial, sans-serif; font-size: 14px; margin-bottom: 0px; padding: 6px 10px; text-align: justify;"><iframe allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share" allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/-2VQ7gcFeIA" title="YouTube video player" width="560"></iframe><br /></div><div class="a-section a-spacing-small a-padding-small" style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #0f1111; font-family: Arial, sans-serif; font-size: 14px; margin-bottom: 0px; padding: 6px 10px; text-align: justify;"><br /></div><div class="a-section a-spacing-small a-padding-small" style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #0f1111; font-family: Arial, sans-serif; font-size: 14px; margin-bottom: 0px; padding: 6px 10px; text-align: justify;"><br /></div><div class="a-section a-spacing-small a-padding-small" style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #0f1111; font-family: Arial, sans-serif; font-size: 14px; margin-bottom: 0px; padding: 6px 10px; text-align: justify;"><br /></div></div><div><h6 style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #333333; font-weight: 400; letter-spacing: -0.03em; line-height: 1.3; margin-bottom: 15px; margin-top: 45px; text-align: justify;"><br /></h6></div>czamfrancehttp://www.blogger.com/profile/04781109738624096297noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-15721646.post-32507107596527897012023-02-25T16:15:00.000+01:002024-02-25T16:16:01.186+01:00Une histoire du vertige de Camille de Toledo<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEjbr0SGb2WVuEfx7KCqIb4hM3omMaI-CcbhxpcY1avs1YA98B-rdxazI4P965gPyPTB7VZbpF0HwMajmwaPv4hjP9vJKlZBAB6-u3UnPv2bmsbeAgSb6G_NIkSrCha_JVTpt1EqSvtqF3yfh-t1yR6P5y9VdHmJlZKUnEfpZaJpL7AfArWQqnpy" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;">
<img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEjbr0SGb2WVuEfx7KCqIb4hM3omMaI-CcbhxpcY1avs1YA98B-rdxazI4P965gPyPTB7VZbpF0HwMajmwaPv4hjP9vJKlZBAB6-u3UnPv2bmsbeAgSb6G_NIkSrCha_JVTpt1EqSvtqF3yfh-t1yR6P5y9VdHmJlZKUnEfpZaJpL7AfArWQqnpy" width="400">
</a>
</div><div><br></div><div><br></div><div><div>Extrait page 33</div><div>...à l'heure où les encodages errent et se multiplient. C'est ce temps de détachement dont on cerne ici l'expérience : notre bibliothèque, nos premières attaches, tissées de livres et de paysages, nous ancrent, nous posent sur Terre, nous lient à elle. Elles sculptent un premier foyer. En ce sens, la bibliothèque comme nos lieux, nos paysages, nos liens physiologiques au monde s'intègrent pour former un système d'appuis. À ce stade, le lisant est l'habitant d'un lieu. Il tient dans un monde de signes; des signes qui sont attachés aux formes qu'ils désignent.</div><div> Le trait d'union entre les mots et les choses arrime la vie narrative. Mais que se passe-t-il quand la bibliothèque est détruite, quand ce trait d'union vole en éclats? C'est à ce moment que Sapiens narrans inaugure sa vie errante. Ce qui plane sur la mise à sac des livres de Quixada, c'est l'ombre d'un ordre destructeur - celui de la Reconquista -, et la fiction errante qui s'enclenche à partir de là. Sapiens narrans ne peut plus retrouver les liens par lesquels sa vie encodée, narrative, s'arrimait à la Terre. La destruction déclenche un emballement, une accélération des vertiges.</div></div><div><br></div><div><p class="mt-5">224 pages / 2023</p><p>19,50 € / 978-2-37856-157-42</p></div><div><b>Lien éditeur</b></div><div><a href="https://editions-verdier.fr/livre/une-histoire-du-vertige/">editions-verdier.fr/</a></div><div><br></div>czamfrancehttp://www.blogger.com/profile/04781109738624096297noreply@blogger.com