2012-05-01

De la biologie à la société de l'information



Confronté à une épreuve, l'homme ne dispose que de trois choix : 

1) combattre ; >2) ne rien faire ;  >3) fuir.


Dès la naissance l'individu se trouve pris dans un cadre socioculturel dont le but essentiel est de lui créer des automatismes d'actions et de pensée indispensables au maintien de la structure hiérarchique de la société à laquelle il appartient.

La nouvelle grille propose un moyen d'interprétation de l'expérience humaine en situation sociale. Le développement de la biologie cérébrale, qui commande aux comportements, a montré qu'il existait des liens entre la physique, dont la connaissance nous a permis de dominer le monde inanimé, et le discours logique. Celui-ci justifie toujours notre comportement qui, lui, n'exprime que les mécanismes inconscients aboutissant à la recherche de la domination entre individus, groupes sociaux, classes, Etats, blocs d'Etats. 

La biologie enrichit la physique de la notion d'information, qui n'est ni masse, ni énergie, mais mise en forme spécifique des systèmes vivants. Parmi d'autres, Aristote, Marx et Freud ont fourni de nouveaux concepts pour décoder le chaos de l'expérience et ont recherché les relations entre la matière et l'esprit. Mais ces théories ont pris naissance alors que la biologie, la biologie comportementale en particulier, n'était pas encore née. 
La nouvelle grille n'exclut pas les anciennes théories, mais les inclut de façon cohérente. Le monde n'est pas un magasin de pièces détachées.



Les besoins de l’homme moderne lui sont essentiellement suggérés par son environnement social. En apparence, chaque individu semble désirer posséder les signes, les objets et les comportements de la classe qui le domine et à laquelle il souhaite appartenir. C’est apparemment la tendance fréquente du matérialisme bourgeois. 

En réalité, nous verrons en traitant de la diffusion des informations que la société bourgeoise et nous entendons par là toute société dans laquelle la motivation fondamentale est le profit pour la domination, ne diffuse que les informations lui permettant de se maintenir. Or, Pour se maintenir, elle doit vendre, d’où le mythe de l’expansion continue. Pour vendre, elle doit produire exclusivement des objets qui s’achètent d’une part, et faire participer la masse des producteur à ces achats.

Il résulte de cet enchaînement impératif que pour survivre elle doit créer dans le système nerveux de tous les individus qui la constituent, quelle que soit la classe sociale à laquelle ils appartiennent, des automatismes basés sur des jugements de valeur qu’elle croit elle-même être des choix. Elle y parvient d’autant plus facilement aujourd’hui que la diffusion des informations est plus rapide et que les moyens de diffuser ces informations sont plus nombreux. 

La technologie a réalisé là sa plus belle performance. La publicité par l’affiche, la presse, la radio, la télévision n’a qu’une finalité : créer des automatismes. Bien plus, tout ce qui est vu ou entendu ne vise qu’à créer une conception générale de la vie humaine orientée vers la notion que le bonheur s’obtient en consommant.


 Confronté à une épreuve, l'homme ne dispose que de trois choix : 
1) combattre ;
2) ne rien faire ;