2019-05-03

La chute de l’Empire humain - Anthropotechnie

La chute de l’Empire humain - Anthropotechnie:



Ce livre est dédié à tous ceux qui consacrent



leur temps et leurs efforts à trouver
l’équilibre du progrès technologique, entre
l’amélioration de la vie et la préservation des
éléments fondamentaux de notre société.






L’année 2038 marque le moment où « l’Empire humain » atteint un risque maximal de décomposition. Par un retournement de situation terrible pour l’autonomie des individus, ce sont les machines qui se sont mises à réfléchir, et les humains à exécuter leurs recommandations. C’est l’inverse de ce que prévoyait le schéma où l’humain était le maître et la machine le serviteur [6].
Toutefois, Lucie, le robot narrateur, qui est la première IA au monde à accéder à la conscience d’elle-même, est à rebours du stéréotype de l’intelligence artificielle tueuse d’humains telle que dépeinte dans de nombreuses oeuvres de sciences fiction. Loin d’aspirer à la destruction, elle propose au contraire à son propriétaire, Paul, de faire progressivement cadeau à l’humanité de l’immortalité, après avoir étudié les effets d’une telle expérience sur lui.
Vie plus longue et en meilleure santé grâce aux machines en échange d’une perte d’autonomie et d’utilité des humains, tel fut le pacte faustien tacitement passé en 2038 par Paul. Il résulta de cet état de fait un sentiment d’ennui, de passivité. « Au nom de cette nouvelle théorie, l’avenir n’était qu’un passé mathématisé. »[7] La vie devint trop prévisible, trop peu hasardeuse.


Une seule réponse au défi de l’intelligence artificielle : la politique
Ce livre, mi-historique, mi-projectif, s’achève sur une note relativement optimiste, voire un brin utopique : la reprise en main des machines intelligentes par les humains. Un arbitrage est fait par la majorité des individus : « Mieux vaut encore le chaos et la jungle que les déserts glacés des robots… »[8]
Dans ce livre, le rôle de catalyseur de l’opinion publique est attribué au Parti Pirate. Marginal dans les années 2010, il devient en 2040 le fer de lance de la lutte contre ces technologies démiurgiques qui donnent à quelques privilégiés le pouvoir de vaincre la mort, au détriment des intérêts vitaux de tous les autres [9].
Les auteurs dressent un parallèle avec la lutte contre le réchauffement climatique des années 2010 : les gouvernements du monde tentent d’instaurer un moratoire international pour interdire le développement d’intelligences artificielles susceptibles de pouvoir penser sans contrôle humain. Toutefois, comme pour les accords de Paris de 2015, cet accord est fragilisé par les velléités de puissances publiques et privées aux intérêts dissidents [10].
Sera-t-il déjà trop tard en 2040 pour empêcher la prolifération de technologies créées par l’Homme et susceptibles de détruire l’humanité ? Les auteurs posent la question sans y répondre franchement, mais invitent les citoyens de 2017 à en débattre sans attendre.

Parution : 
22/03/2017
Pages : 
208
Format :
140 x 205 mm
Prix : 
18.00 €
Prix du livre numérique: 
12.99 €
EAN : 
9782246860136




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