2008-04-22

Les classes moyennes à la dérive de Louis Chauvel



analyse la situation des classes moyennes en France, sous l’angle économique, social et historique. Un éclairage douloureux mais nécessaire.


Les grandes conquêtes sociétales des années 1950-1970 : propriété du logement, départs en vacances, acquisition d’une automobile, contraception, accès à l’université, etc.
La génération des baby-boomers a connu une amélioration de ses conditions de vie sans précédent, permettant à chacun de prendre l’ascenseur social et de monter d’un ou plusieurs niveaux dans la société.

Une analyse par tranches d’âge révèle une surprise de taille: il y a 20 ou 30 ans, la pauvreté touchait essentiellement des personnes âgées, souvent laissées de côté par l’industrialisation et l’exode rural; de façon cynique, on pouvait se dire que le problème se résoudrait (et s’est résolu) de façon naturelle. Or, ces dernières années, la pauvreté a sauté une génération: les pauvres d’aujourd’hui sont des jeunes, plein d’avenir dans la pauvreté!

L’ascenseur social et la méritocratie sont en panne, ne laissant une chance qu’aux meilleurs… et à ceux qui peuvent bénéficier d’un soutien familial.

Les classes moyennes à la dérive, par Louis Chauvel: un électrochoc salutaire publié à La République des Idées, chez Seuil.

Louis Chauvel, sociologue, est professeur à Sciences Po. Chercheur à l’Observatoire des conjonctures économiques (OFCE) et à l’Observatoire sociologique du changement (OSC), il est aussi membre de l’Institut universitaire de France. Spécialiste des inégalités et des dynamiques générationnelles, il est l’auteur du Destin des générations (PUF, 1998).

Géographie de la domination de David Harvey


Présentation de Géographie de la domination : En plus de l'histoire du capitalisme, David Harvey s'interesse aussi à sa géographie : le pouvoir de détruire ou de construire, de façonner les espaces, de s'approprier la terre, de reconfigurer le visage des villes, de modifier en profondeur l'urbanisme et l'architecture, de changer notre rapport au temps et à l'espace.

Dans ce livre, David Harvey nous montre à quel point le capitalisme mondialisé est marqué par la nécessité - pour acquérir de nouvelles rentes de monopoles - d'encourager la production de singularités culturelles locales. Ainsi peut-on lire par exemple les principales reconfigurations urbanistiques et architecturales de ces dernières années.

Il s'attache aussi, dans un texte majeur, à y définir une «géopolitique du capitalisme», en montrant comment la logique d'accumulation du capital l'oblige à trouver des solutions spatiales aux contradictions qui le minent.

les Editions Les Prairies ordinaires, nouvelle collection, dirigée par François Cusset et Rémy Toulouse, intitulée Penser/Croiser.

domination de la pensée médiatisée

La "Spirale du silence"

Les médias offrent la même information à un grand nombre de gens, et ils présentent les événements avec leur opinion des faits.

Ainsi les gens n'ont accès qu'à une opinion, qu'ils croient être celle partagée par le plus grand nombre de personnes.
L'effet de la spirale du silence est que les gens analysent continuellement les opinions traversant l'espace public afin de ne pas émettre une opinion qui les placerait en marge de la société.
S'ils voient que les médias favorisent une opinion qui n'est pas la leur, ils n'oseront pas s'exprimer, croyant qu'ils sont seuls à penser cela.

la Roumanie où, il y a quelques années, de faux charniers avaient été créés par des opposants au pouvoir, et filmés et médiatisés, mettant en cause les dirigeants, et favorisant ainsi le coup d'Etat qui suivit en attirant la sympathie du peuple sur les opposants. La supercherie n'a été découverte que plusieurs années plus tard.

(Éducation Civique)

2008-04-21

Propaganda par Edward Bernays



Véritable petite guide pratique écrit en 1928 par le neveu américain de Sigmund Freud, ce livre expose cyniquement et sans détour les grands principes de la manipulation mentale de masse ou de ce que Bernays appelait la « fabrique du consentement ».

Comment imposer une nouvelle marque de lessive ? Comment faire élire un président ? Dans la logique des « démocraties de marché », ces questions se confondent.
Bernays assume pleinement ce constat : les choix des masses étant déterminants, ceux qui viendront à les influencer détiendront réellement le pouvoir. La démocratie moderne implique une nouvelle forme de gouvernement, invisible : la propagande. Loin d'en faire la critique, l'auteur se propose d'en perfectionner et d'en systématiser les techniques à partir des acquis de la psychalanyse.

Un document édifiant où l'on apprend que la propagande politique au XXe siècle n'est pas née dans les régimes totalitaires mais au cœur même de la démocratie libérale américaine.

information grand publique wikipédia
Edward Louis Bernays

Ouvrage initialement paru sous le titre Propaganda aux éditions H. Liveright, New York, en 1928 et réédité chez Ig publishing en 2004. © Edward Bernays, 1928. © Pour la traduction française, Zones / Éditions La Découverte, Paris, 2007.

« Neveu de Sigmund Freud, diplômé d'agronomie et journaliste occasionnel, Edward Bernays fut un personnage haut en couleurs, qui prodigua ses conseils à de nombreuses entreprises et orchestra maintes campagnes d'opinion, aux Etats Unis comme en Amérique latine. Avec Propaganda, il signa un volume mince et incisif, qu'un regard trop pressé qualifierait de cynique. »

LE MONDE




envoyé par


lesmutins.org
Les Mutins de Pangée est une coopérative de production audiovisuelle faisant appel à un collectif de réalisateurs, producteurs, et techniciens ayant une expérience atypique de la production et de la diffusion télévisuelle et cinématographique.

"Prédation et prédateurs " de Michel VOLLE


extrait de son livre (page 182/183)sortie en janvier 2008 edition economica

Après la deuxième guerre mondiale s’est formée en France une constellation dont
les étoiles se nommaient Marxisme, Psychanalyse, Linguistique, Sociologie, Surréalisme : elle a balisé pendant un demi-siècle le champ du culturellement correct, conditionné la création littéraire et philosophique, imposé un sentier dont il était mal vu de s’écarter.

Puis la place prise par la télévision, le financement de celle-ci par la publicité, le pouvoir d’achat des adolescents, ont fait émerger d’autres repères. Le culturellement correct a migré vers une constellation moins intellectuelle qui s’appuie, à des fins commerciales, sur les ressorts de l’émotivité.

Ceux qui maîtrisent l’accès aux médias (directeurs de chaîne, journalistes) et sont en mesure de prélever un péage sur ce commerce constituent une nouvelle aristocratie.

Ainsi s’expliquent, entre autres phénomènes, l’achat de TF1 par Francis Bouygues, les succès politiques de Silvio Berlusconi (Musso [96]) et les tentatives de Jean-Marie Messier.

La pression médiatique fait disparaître le rapport avec la nature au bénéfice d’artefacts (jeux vidéo, dessin animé, effets spéciaux) dont l’esthétique imprègne un spectacle audiovisuel mécanique, rapide et le plus souvent violent.

L’autre est alors considéré avec indifférence sauf s’il s’agit d’une « star » dont on admire d’ailleurs non la personne, mais l’image. L’intellect, ayant pour seul aliment des artefacts à finalité commerciale, n’a plus que des repères artificiels ; l’action,
élaborée dans le monde imaginaire, provoque dans le monde réel des conséquences erratiques. Une forme moderne de barbarie se crée et l’on aurait tort de croire qu’elle ne recrute ses adeptes que parmi les plus pauvres.

Les relations publiques et la communication politique moderne, fondées sur l’image et l’émotion, ont été inventées dans les années 1920 par Edward Bernays [14]. Frank Luntz, spécialiste républicain des sondages, dira « la perception EST la réalité,
en fait elle est supérieure à la réalité » (Lemann [84]). Dans Le Littératron [44] Robert Escarpit a démonté la manipulation des esprits par les spin doctors mais c’était un roman : la réalité a rejoint la fiction.

La prédation utilise intelligemment les médias : d’après Stauber et Rampton [138] 40 % de ce qui est publié dans la presse aux États-Unis reproduit les communiqués des public relations, et le nombre des salariés des agences de relations publiques
(150 000) dépasse celui des journalistes (130 000).

En France deux industriels de l’armement (Dassault avec la Socpresse, Lagardère avec le groupe Lagardère Media) possèdent à eux seuls 70 % de la presse ; Bouygues, grande entreprise de bâtiment, contrôle TF1. Si ces entreprises s’intéressent tant à
la communication, ce n’est pas par souci culturel : les politiques sont sensibles à tout ce qui peut influencer leur image et c’est d’eux que dépendent les commandes publiques.

Les médias imposent leurs règles à l’homme politique au point de le transformer en marionnette impersonnelle : il doit se faire limer les canines, teindre ses cheveux, masquer sa calvitie, subir un lifting, maîtriser la position de ses mains, bien choisir la couleur de ses vêtements. L’apparence prime le fond ou du moins elle est jugée nécessaire pour « faire passer » le fond, s’il existe. L’information est répétitive, sécurisée et bornée par des frontières invisibles (Pilger [109]) : « être anxiogène est un risque antenne ».

« La “gestion de la perception” est en train d’écrire l’histoire en direct ; quand le chèque tombe dans la boîte aux lettres, ça apaise les problèmes moraux » (Moreira [95], p. 102 et 110) :
la liberté d’expression a donné naissance au trafic d’influence.

Michel VOLLE DURANT UNE CONFERENCE EN DECEMBRE 2007

"Storytelling" un livre de Christian Salmon


Dans "Storytelling", l’ex-président de l’ancien Parlement international des écrivains, Christian Salmon, retrace la généalogie de cette nouvelle doctrine ("l'art de raconter des histoires"), aujourd’hui devenue "arme de distraction massive" à même non seulement de formater notre rapport à la réalité, mais de fabriquer le réel. Le fin du fin de la propagande du marché.

Le "storytelling" est apparu dans les années 90. Aux Etats-Unis, pour commencer. A cette période, "le tournant narratif des sciences sociales coïncide avec l'explosion d'Internet et les avancées des nouvelles techniques d'information et de communication". Une nouvelle fois, la communication entre les individus mutait.

Mais là, on allait passer du capitalisme de capitaine d’industrie à un libéralisme sans visage devenu nomade et indolore. Les repères cessaient d’exister. Ce n’est plus notre rapport au monde qui allait changer, mais notre perception du monde. C’est à ce moment que les multinationales ont développé une stratégie consistant à passer de la marque au logo, dans la façon de concevoir leurs publicités. Changeant notre perception de la marque, son pouvoir de narrativité, son attrait... et donc sa force d'impact, et donc sa force de vente.

Quand le Pentagone et Hollywood travaillent ensemble, ce n’est pas le monde qui change. C’est le réel.

Après le 11 Septembre, scénaristes et dirigeants se concertent

Evidemment, le 11 Septembre est un tournant dans l’histoire moderne. Comme une incursion de fiction dans le réel. La réponse du pouvoir américain Peu après l’attentat, il y eût une réunion entre hauts responsables américaines et quelques scénaristes (le co-scénariste d’"Apocalypse Now", le scénariste de "Die Hard", le réalisateur de "Grease"...), où il leur fut demandé d’imaginer les scénarios d’une attaque terroriste et les répliques à apporter.
C’est ici un des multiples exemples de "storytelling de guerre" du livre.

Et la France? Si "Sarkozy joue sa présidence comme on joue dans un film", les dirigeants sont encore au stade du bricolage en matière de storytelling.

Christian Salmon dévoile ici les rouages d’une « machine à raconter » qui remplace le raisonnement rationnel, bien plus efficace que toutes les imageries orwelliennes de la société totalitaire. Ce « nouvel ordre narratif » va au-delà de la création d’une novlangue médiatique engluant la pensée : le sujet qu’il veut formater est un individu envoûté, immergé dans un univers fictif qui filtre les perceptions, stimule les affects, encadre les comportements et les idées…

Christian Salmon, écrivain et chercheur au CNRS (Centre de recherches sur les arts et le langage), a fondé et animé, de 1993 à 2003, le Parlement international des écrivains. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages, dont Tombeau de la fiction (Denoël, 1999), Devenir minoritaire. Pour une politique de la littérature, entretiens avec Joseph Hanimann (Denoël, 2003), Verbicide (Actes Sud, 2007).

Christian entretien vidéo:





Le centre de l'empathie localisé dans le cerveau

Une équipe dirigée par le docteur Cheng Ya-Wei de l'hôpital de la ville de Taipei a réussi, à l'aide d'une magnéto-encéphalographie, à démontrer l'existence d'une activité empathique dans le cerveau humain. L'aire qui contrôle l'empathie serait proche de celle qui contrôle le langage. Cette découverte pourrait aider à la création de traitements pour les patients autistes.

Les recherches ont été effectuées sur les neurones miroirs qui, lorsque l'on voit une action, réfléchissent une action identique dans notre cerveau afin de comprendre son comportement ou son état. L'expérience consistait à montrer deux images différentes, une personne agressée au couteau et une personne épluchant des légumes, à plusieurs patients. A la vue de la première image, leurs cerveaux réagissaient plus fortement qu'à la vue de la seconde. Cette activité a permis de localiser la zone empathique dans le cerveau. Dans le même temps, la même expérience avec des patients autistes a généré des réactions du cerveau beaucoup moins importantes.

Les résultats de ces recherches ont été sélectionnés parmi les dix meilleures publications par l'Organization for Human Brain Mapping en 2007.

Les publicités favorisent l’achat impulsif

Pour promouvoir l’achat « impulsif », tourné vers un plaisir immédiat sans réflexion sur les conséquences à long terme, il suffit de projeter, juste avant le produit ciblé, des images de plats appétissants, de chocolats ou de gâteaux.

À l’Université de Singapour, Xiuping Li a montré à des étudiants des images de desserts ou de paysages naturels, puis leur a donné le choix d’acheter, soit un billet de loterie avec un gain modeste, mais immédiat, soit un ticket procurant un gain plus important, mais différé. Les étudiants ayant vu les images de desserts savoureux optent pour la première solution, contrairement à ceux qui ont vu des images de paysages naturels.

Les plats appétissants donnent envie d’un plaisir rapide, une attitude mentale qui persiste et se transfère sur d’autres objets de consommation. Les étudiants ainsi mis en condition ont préféré systématiquement des offres proposant une satisfaction rapide, mais moins d’intérêt à long terme, par exemple un ticket de cinéma à un bon d’achat dans une librairie.


Sébastien Bohler - est rédacteur de Cerveau & Psycho.

- X. Li et al., The Effects of appetitive stimuli on out-of-domain consumption impatience, in The Journal of Consumer Research, vol. 34, n° 5, p. 649, 2008

2008-04-18

L’informatique en 2020

effacera-t-elle la frontière entre l’homme et l’ordinateur ?


Après s’être interressé, il y a 2 ans, à ce que sera la science en 2020, Microsoft Research a mené depuis 2007 un autre atelier de prospective sur l’évolution des interfaces hommes machines (IHM) et vient de publier une imposante synthèse (.pdf) sur ce que devraient être ces interfaces en 2020.


Selon ArsTechnica, le rapport conclut que, d’ici 2020, la parole et les gestes joueront un rôle capital dans nos relations aux machines. Les influx nerveux commenceront à être utilisés pour contrôler les ordinateurs, notamment pour les handicapés. Le rapport prédit aussi que la connectivité omniprésente permettra aux systèmes informatiques d’agir comme substituts pour la mémoire humaine, et, lorsqu’il seront combinés avec le renforcement de la puissance de traitement, nous permettront de commencer à compléter le raisonnement humain. La traçabilité de nos déplacements et actions ne vont cesser de s’accélérer et de s’élargir, soulevant de graves problèmes de confidentialités. Dans le domaine médical, la frontière entre l’humain et l’ordinateur, via des dispositifs médicaux implantés, tend à s’effacer. Les machines vont-elles devenir humaines ?

D’ici 2020, selon le rapport, nous devrions passer de l’informatique mobile à l’informatique ubiquitaire : chacun d’entre nous aura accès à des milliers d’ordinateurs. Nos activités, enregistrées en continu, seront constamment disponibles. Selon les auteurs, nous arriverons “à la fin de l’éphémère”.

Malgré leur côté très techno-centré, les experts de Microsoft n’en sont pas moins critiques sur les machines qu’ils imaginent. Se référant aux systèmes de navigation par GPS, les auteurs notent que “si les gens sont prêts à obéir bêtement aux instructions données par de simples ordinateurs, nous devrions nous préoccuper d’autant plus de la relation entre hommes et machines, d’autant plus si celle-ci est appelée à devenir plus fréquente, plus complexe.” Pour cela, les auteurs recommandent instamment d’ajouter une cinquième étape aux processus de conception (qui se caractérise en quatre grandes étapes : étudier, concevoir, construire et évaluer) : comprendre. A une époque où les données sont appelées à être stockées et partagées en permanence, les concepteurs devront prendre en compte les valeurs humaines, telles que la confidentialité, la sécurité, la morale, l’éthique…

Pour Richard Harper, coresponsable de cette publication et codirecteur du laboratoire des systèmes socio-numériques chez Microsoft, une conséquence importante de ce travail est de montrer que la recherche sur les nouvelles technologies mobilise des connaissances qui vont bien au-delà de l’informatique. “Ce n’est plus suffisant”, dit-il. “Pour faire une recherche novatrice, nous avons besoin de mobiliser l’expertise de l’ensemble du milieu universitaire. (…) Désormais, les espoirs et les objectifs des gens doivent être incorporés dans le processus de développement de la technologie, et ce dès le début, parce que cela fait une grande différence dans ce que les technologies finissent par devenir.”
La banque américaine Citigroup a enregistré au premier trimestre une perte massive, sous l'effet de colossales dépréciations. Elle évite toutefois le scénario catastrophe prédit par certains analystes, ce qui a rassuré les marchés.

La banque a annoncé vendredi avoir enregistré au 1er trimestre une perte nette de 5,1 milliards de dollars (même montant en francs), contre un bénéfice de 5 milliards un an plus tôt, due à des dépréciations d'actifs d'un total de 12,1 milliards.

Après cette annonce, le titre gagnait près de 6% dans les échanges électroniques d'avant-séance, signe que les marchés approuvent cette douloureuse "opération vérité" sur les comptes du groupe.

Citigroup devient pourtant ainsi la banque américaine la plus touchée par la crise du crédit hypothécaire "subprime", avec des dépréciations totales depuis cet automne de plus de 30 milliards, devant sa consoeur Merrill Lynch qui a porté jeudi son effort total à près de 29 milliards de dollars.

Déjà au 4e trimestre 2007, Citigroup avait essuyé des pertes de 10 milliards après avoir apuré son bilan de 18 milliards d'actifs surévalués.

Selon les analystes, plusieurs milliers voire dizaine de milliers de d'emplois pourraient être supprimés sur un total de 370'000.


Romandie News (ats / 18 avril 2008 17:22)