2010-10-22

Le Grand Accélérateur de Paul Virilio


Dans cet impromptu, Paul Virilio réécrit « Le Livre de l’exode », un exode non plus en ligne vers une éventuelle Terre promise, mais un exode en circuit fermé, dans un monde trop étroit où le déstockage de l’humanité surgirait telle l’unique solution au renfermement de l’histoire.
À l’heure où le Grand collisionneur du CERN de Genève poursuit sa ronde à la recherche de « la particule de Dieu », et à l’instant précis où les États-Unis renoncent à retourner bivouaquer sur la Lune, pour financer le grand cirque des satellites, l’ère de l’anthropostatique sédentarité du peuplement humain va cesser devant l’exigence d’une mobilité forcée où les délocalisations et le désœuvrement provoqueront le Grand Soir du Progrès.

extrait source

interview Paul Virilio

Interview de Paul Virilio par Stephane Paoli
envoyé par . -


format : 12,5 x 21,5 cm
Nombre de pages : 104
Prix : 17 €
Date de parution : 2010
ISBN : 9782718608266

CANDIDE de VOLTAIRE



Candide est sous-titré l’Optimisme. Voilà un détail révélateur des préoccupations de Voltaire : le philosophe a voulu se moquer d’un optimisme irraisonné. En la personne de Pangloss qui répète mécaniquement et hors de propos : “Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles”,il a voulu ridiculiser ceux qui ne considèrent pas avec sérieux et respect le problème du mal.

Voltaire attaque les enseignements de ses contemporains, Leibniz ou plutôt son disciple Wolff moins subtil que son maître, et, au travers d’un conte assez caustique, leur apporte la contradiction.Ainsi la question du mal est-elle au cœur de cet ouvrage, mais en même temps, Voltaire essaiera de donner une réponse personnelle qui puisse concilier la bonté divine avec l’existence du malheur.

On doit remarquer que, déjà le conte oriental de Zadig, paru en 1747, douze ans auparavant, tentait de répondre à ce paradoxe métaphysique. C’est dire combien cette question épineuse tenait au cœur du déiste convaincu et du philosophe rationaliste épris de clarté.


EXTRAIT

le vieillard turc : « le travail éloigne de nous trois grands maux, l’ennui, le vice et le besoin ». Il faut aménager, civiliser le monde, il faut, chacun de notre côté, s’attaquer modestement à la tâche.Voltaire propose une religion du travail seul capable d’apporter un bonheur limité et de réformer l’individu. « Il faut cultiver notre jardin »

SOURCE