Confronté à une épreuve, l'homme ne dispose que de trois choix :
1) combattre ; >2) ne rien faire ; >3) fuir.
Dès la naissance l'individu se trouve pris dans un cadre socioculturel dont le but essentiel est de lui créer des automatismes d'actions et de pensée indispensables au maintien de la structure hiérarchique de la société à laquelle il appartient.
La
nouvelle grille propose un moyen d'interprétation de l'expérience humaine en
situation sociale. Le développement de la biologie cérébrale, qui commande aux
comportements, a montré qu'il existait des liens entre la physique, dont la
connaissance nous a permis de dominer le monde inanimé, et le discours logique.
Celui-ci justifie toujours notre comportement qui, lui, n'exprime que les
mécanismes inconscients aboutissant à la recherche de la domination entre
individus, groupes sociaux, classes, Etats, blocs d'Etats.
La biologie enrichit
la physique de la notion d'information, qui n'est ni masse, ni énergie, mais
mise en forme spécifique des systèmes vivants. Parmi d'autres, Aristote, Marx
et Freud ont fourni de nouveaux concepts pour décoder le chaos de l'expérience
et ont recherché les relations entre la matière et l'esprit. Mais ces théories
ont pris naissance alors que la biologie, la biologie comportementale en
particulier, n'était pas encore née.
La nouvelle grille n'exclut pas les
anciennes théories, mais les inclut de façon cohérente. Le monde n'est pas un
magasin de pièces détachées.
Les
besoins de l’homme moderne lui sont essentiellement suggérés par son
environnement social. En apparence, chaque individu semble désirer posséder les
signes, les objets et les comportements de la classe qui le domine et à
laquelle il souhaite appartenir. C’est apparemment la tendance fréquente du
matérialisme bourgeois.
En réalité, nous verrons en traitant de la diffusion
des informations que la société bourgeoise et nous entendons par là toute
société dans laquelle la motivation fondamentale est le profit pour la
domination, ne diffuse que les informations lui permettant de se maintenir. Or,
Pour se maintenir, elle doit vendre, d’où le mythe de l’expansion continue.
Pour vendre, elle doit produire exclusivement des objets qui s’achètent d’une
part, et faire participer la masse des producteur à ces achats.
Il
résulte de cet enchaînement impératif que pour survivre elle doit créer dans le
système nerveux de tous les individus qui la constituent, quelle que soit la
classe sociale à laquelle ils appartiennent, des automatismes basés sur des
jugements de valeur qu’elle croit elle-même être des choix. Elle y parvient
d’autant plus facilement aujourd’hui que la diffusion des informations est plus
rapide et que les moyens de diffuser ces informations sont plus nombreux.
La
technologie a réalisé là sa plus belle performance. La publicité par l’affiche,
la presse, la radio, la télévision n’a qu’une finalité : créer des
automatismes. Bien plus, tout ce qui est vu ou entendu ne vise qu’à créer une
conception générale de la vie humaine orientée vers la notion que le bonheur
s’obtient en consommant.
Confronté
à une épreuve, l'homme ne dispose que de trois choix :
1) combattre ;
2) ne
rien faire ;